MARTIN Jean-Baptiste (1862-1960)
Dictionnaire des scientifiques de Touraine PUR 2017, pages 296-297
MARTIN Jean-Baptiste
Né au lieu-dit Boucheron à Compreignac (Haute-Vienne) le 23 octobre 1862 ; décédé à Tours (Indre-et-Loire) le 8 septembre 1960.
Un riche parcours scolaire et professionnel.
Jean-Baptiste Martin est le fils d’un modeste cultivateur, Antoine Martin, et de Magdeleine Thomas.
Il fait des études à l'Ecole normale d'instituteurs de Saint-Léonard (Haute-Vienne) et est instituteur en Bretagne pendant trois ans. En 1887 il entre à l’Institut National Agronomique d’où il sort Ingénieur agronome en 1889. Il est ensuite, pendant une année, professeur à l'Ecole pratique d'agriculture du Grand Resto à Pontivy (Morbihan). De 1890 à 1897 il est Professeur départemental d’Agriculture de la Corrèze. Il épouse André Imbert à Tulle (Corrèze) en 1890, avec qui il a un fils Raymond né en 1897. De 1898 à 1903 il est Professeur départemental d’Agriculture du Calvados.
Jean-Baptiste Martin est nommé Professeur départemental d’agriculture de l’Indre-et-Loire par arrêté ministériel du 1er août 1903. Il remplace Antoine Dugué décédé. Il occupe ce poste jusqu’au 21 août 1912, date à laquelle les chaires départementales d’agriculture sont transformées en Direction des Services Agricoles. Il va siéger au poste de directeur des Services Agricoles d’Indre-et-Loire, jusqu’à sa retraite. Georges Constant lui succède le 31 août 1929. Jean-Baptiste Martin reste très impliqué au sein des organisations professionnelles agricoles et décède à l’âge de 97 ans. A ses obsèques, une foule de représentants du monde agricole lui rend hommage. Il est inhumé au cimetière La Salle de Tours.
Au service de l’agriculture de l’Indre-et-Loire
Il fonde le Club avicole de Touraine en 1909 pour promouvoir une race locale de volaille menacée de disparition, qu’il baptise « la Géline de Touraine », et dont le succès perdure jusqu’à nos jours. Il contribue aussi à développer d’autres espèces avicoles locales : l’oie de Touraine, le pigeon mondain de Touraine, le dindon noir de Touraine, le lapin gris de Touraine.
Soucieux d’aider les agriculteurs à se prémunir contre les risques naturels, il fonde en 1909 la Mutuelle agricole tourangelle (Société mutuelle de réassurances accidents agricoles, incendie, grêle). Il deviendra Administrateur des caisses centrales de mutualité agricole. En 1919, il fonde la Fédération des laiteries coopératives de Touraine, Maine, Anjou en 1919.
Après sa retraite de directeur des Services agricoles, il continue d’aider les agriculteurs à s’organiser. Il est président de la Chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire de 1931 à 1950, et il devient vice-président de la Chambre régionale d’agriculture en 1936.
Il est membre de la Société d'Agriculture d'Indre-et-Loire et membre correspondant de l’Académie française d’agriculture. Plusieurs distinctions l’ont honoré : lauréat de la Société d’encouragement pour l’Industrie nationale (1895), lauréat de l’Académie d’Agriculture (1910), titulaire de la médaille d’argent de l’Académie d’agriculture (1917), de la décoration spéciale agricole Belge de première classe (1920), commandeur de la Légion d’honneur et commandeur du Mérite agricole. Une rue de Tours (dans le quartier du Sanitas) porte son nom.
Publications
MARTIN J-B, La Corrèze agricole, E. Lanier, 1897, 191 pages
MARTIN J-B, ROY J., Éléments des sciences physiques et naturelles appliquées à l'agriculture, à l'industrie, à l'économie domestique, à l'hygiène, Delalain frères, 1900, 276 pages.
MARTIN J-B, Enseignement primaire élémentaire. Cours de sciences et d'agriculture par Martin et Roy. Sciences et Agriculture. Cours élémentaire et 1ère année de cours moyen. Par M. J. B. MARTIN, Ingénieur agronome (I. N. A.), Professeur départemental d'Agriculture, Officier de l'Instruction Publique, Chevalier du Mérite Agricole. Paris. 1906. Imprimerie et Librairie Classiques, DELALAIN Frères, Boulevard Saint-Germain, 115 p.
MARTIN J-B, Le chanvre, sa culture, sa décadence, mesures à prendre. Extrait du Bulletin Agricole et Viticole d’Indre-et-Loire, Tours le 23 octobre 1909. 27 pages.
MARTIN J-B, Le bétail en Touraine, Bulletin mensuel de l'office de renseignements agricoles du Ministère de l'Agriculture n° 2, février 1912, pages 197-211.
MARTIN J-B, Champs d’expérience sur la culture du blé et de l’avoine organisés par l’Office agricole d’Indre-et-Loire et la Direction des services agricoles. Tours, Imprimerie tourangelle, 20-23, rue de la Préfecture, 1922, 33 pages.
MARTIN J-B, POHER E., Premier Congrès national d’arboriculture fruitière commerciale tenu à Tours… le 18 mai 1924, Mémoires et comptes rendus, Publications agricoles de la Compagnie d’Orléans, 1925, 308 pages.
MARTIN J-B, Le vignoble tourangeau devant le phylloxéra, Edité par « L’Action agricole en Touraine », Imprimé par la S.A.T.R., 23 rue Etienne-Pallu, Tours, (sans date), 12 pages.
1890
Mariage
Paris 4e arrondissement
Acte 616
Le 5 août 1890, 11h matin
Époux : Jean-Baptiste MARTIN, né le 23 octobre 1862 à Compreignac (Haute-Vienne), Ingénieur agronome, professeur d'agriculture, demeurant à Tulles (Corrèze); avant à Pontivy (Morbihan), fils majeur d'Antoine Martin, agriculteur, et de Magdeleine Thomas, son épouse, sans profession, demeurant ensemble au dit Compreignac, consentant au mariage par acte du 17 juillet dernier, par Maître Descubes notaire au même lieu ;
Épouse: Léontine Marguerite Andrée Imbert, née le 25 mars 1869 à Paris, sans profession, y domiciliée quai de l'Hôtel de Ville 14, avec sa mère ; fille majeure de Louis Georges Imbert, décédé, et de Jeanne Chambaudet, sa veuve, maîtresse d'hôtel, présente et consentante,
OE : Étienne Louis Guaitet, adjoint au maire du 4e arrondissement
Publication des bans à Pontivy, Tulles et Paris le 13 juillet dernier
Contrat de mariage le 31 juillet dernier par Maitre Watin-Augouard, notaire à Paris
T1: Hector Roger, 27 ans, ingénieur, rue Mirvel 9
T2 : Pierre Dessagnes, 24 ans, professeur à Saint-Silvestre (Haute-Vienne)
T3 : Georges Alphonse Imbert, 35 ans, boulevard Morland 10, frère de l'épouse
T4 : Ferdinand Deroin, 35 ans, imprimeur à Blois (Loir-et-Cher).
1919
Archives départementales d'Indre-et-Loire ADIL, cote 7M88
Minute manuscrite
Tours le 22 mars 1919
CONTINUER....
1921
Archives départementales d'Indre-et-Loire ADIL, cote 7M88
Lettre typographiée
Paris (78 rue de Varenne) le 19 juillet 1921
LE MINSTRE DEL’AGRICULTURE
À Monsieur le Préfet d’Indre-et-Loire
J’ai l’honneur de vous informer que par décision en date du 19 juin ( ?), M. Martin ….. un congé de trois semaines sans retenue de traitement, valable à partir du 20 juillet.
Pour le Ministre et par autorisation :
LE DIRECTEUR DE L’AGRICULTURE
XXXXX (?)
1923
Archives départementales d'Indre-et-Loire ADIL, cote 7M88
Lettre manuscrite sur papier à en-tête :
Ministère de l’Agriculture
DIRECTION DES SERVICES AGRICOLES D4INDRE-et-LOIRE
J-B MARTIN
Directeur
96 Rue Origet
TOURS
Téléph. 11-88
Tours le 25 août 1923
A M. le Préfet, Tours
J’ai l’honneur de vous informer que je partirai en congé demain, jusqu’au 18 septembre.
Mon service est à jour.
Ma secrétaire expédiera les affaires courantes jusqu’à mon retour.
Martin
Lettre typographiée
Paris (78 rue de Varenne) le 24 août 1923
LE MINSTRE DEL’AGRICULTURE
À Monsieur le Préfet d’Indre-et-Loire
J’ai l’honneur de vous informer que j’ai reporté au 27 août prochain le point de départ du congé qui avait été accordé précédemment à M. le Directeur des Services agricoles d’Indre-et-Loire.
Pour le Ministre et par autorisation :
LE DIRECTEUR DE L’AGRICULTURE
L’Inspecteur Général de l’Agriculture
A. LAURENT
Lettre typographiée
Paris (78 rue de Varenne) le 10 août 1923
LE MINSTRE DEL’AGRICULTURE
À Monsieur le Préfet d’Indre-et-Loire
J’ai l’honneur de vous informer que j’ai accordé au Directeur des Services agricoles le Congé qu’il a sollicité à dater du 20 août prochain.
Pour le Ministre et par autorisation :
LE DIRECTEUR DE L’AGRICULTURE
XXXXX (?)
1924
Archives départementales d'Indre-et-Loire ADIL, cote 7M88
Brouillon manuscrit
Date et lieu : Tours, expédié le 27 juin 1924
Expéditeur : M. le Préfet d’Indre-et-Loire
Destinataire : M. le Directeur des Services agricoles
Mention : personnelle
J’ai l’honneur de vous communiquer ci-joint, à titre d’information et avec prière de renvoi, les plaintes formées par le Syndicat des Agents généraux d’assurance d’Indre-et-Loire contre la campagne entreprise par vous en faveur de la création de mutuelles agricoles contre les accidents.
Le P.
1925
Archives départementales d'Indre-et-Loire ADIL, cote 7M88
Lettre typographiée
Date et lieu : Paris (78 rue de Varenne, 7e) 27 août 1925
Expéditeur : M. le Ministre de l’Agriculture, Direction de l’Agriculture, 2e Bureau, N° 6220 A/2
Destinataire : M. le Préfet d’Indre-et-Loire
J’ai l’honneur de vous confirmer que j’ai accordé à M. le Directeur des Services agricoles de votre département le congé qu’il a sollicité à dater du 23 août courant.
Il demeure entendu que pendant son absence le service de la Direction sera assuré.
Pour le Ministre et par autorisation.
LE DIRECTEUR DE L’AGRICULTURE
L’Inspecteur Général de l’Agriculture
A. LAURENT
Copie transmise à M. le Directeur des Services agricoles
Tours le 31 août 1925
Pour le Préfet
Pour le Chef de Cabinet
1926
Archives départementales d'Indre-et-Loire ADIL, cote 7M88
Lettre imprimée
Lieu et date : Paris (78 rue de Varenne, 7e), le 27 octobre 1926
Expéditeur : Ministère de l’agriculture, Direction de l’agriculture, 2e Bureau, N° 8130 A/2
Destinataire : Monsieur le Directeur des Services agricoles d’Indre-et-Loire
Copie transmise à M. le Préfet d’Indre-et-Loire
LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE à Monsieur le Directeur des Services agricoles d’Indre-et-Loire
Le 23 septembre dernier, vous m’avez adressé une demande tendant à obtenir un congé de quinze jours du 8 au 23 octobre prochain pour affaires personnelles.
J’ai l’honneur de vous rappeler que, conformément aux prescriptions de ma circulaire du 20 mai 1921, les Directeurs des Services agricoles doivent avant de demander un congé, informer de leurs intentions le Préfet de leur département, notamment en ce qui concerne les dispositions à prendre pour que les services dont ils sont chargés soient assurés en leur absence.
Je vous prie de ne m’adresser, à l’avenir, aucune demande de congé sans faire mention de votre entente à ce sujet avec l’autorité préfectorale et sans indiquer le nom du fonctionnaire appelé à vous suppléer pendant votre absence.
Brouillon manuscrit
Expédié le 7 octobre 1926 à
Expéditeur : M. le Préfet d’Indre-et-Loire
Destinataire : M. le Ministre de l’Agriculture, Direction de l’Agriculture, 2e Bureau
Hier, en vous retournant l’avis que vous m’avez adressé au sujet du congé accordé à M. le Directeur des Services agricoles de votre département, je vous ai demandé de vouloir bien me faire confirmer la durée de ce congé.
Je suis dans les meilleurs termes avec M. Martin, dont j’apprécie la collaboration dévouée et éclairée à la direction des services agricoles d’Indre-et-Loire. Mais, j’estime que pour la bonne règle, aucun congé ne serait être accordé à un chef de service du département sans que le Préfet ait été appelé à viser la demande de congé du fonctionnaire intéressé.
Il s’agit là d’une question de principe et de cette manière de voir me paraît être en concordance avec les récentes instructions de M. le Président du Conseil et de M. le Ministre de l’Intérieur, relatives aux pouvoirs et aux obligations des Préfets en ce qui concerne l’ensemble des services administratifs de leur département.
Le M. [le Ministre]
Brouillon manuscrit [agrafé au précédent]
Expédié le 6 octobre 1926
Expéditeur : M. le Préfet d’Indre-et-Loire
Destinataire : M. le Ministre de l’Agriculture, Direction de l’Agriculture, 2e Bureau
M. le Ministre de l’Agriculture. Direction de l’Agriculture. 2ème Bureau
J’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien me fournir la durée du congé que vous avez accordé à M. le Directeur des Services agricoles de mon département ainsi que vous m’en avisez dans la communication ci-jointe.
1927
Archives départementales d'Indre-et-Loire ADIL, cote 7M88
Lettre manuscrite (encre bleue)
Lieu et date : Tours le 27 mars 1927
Expéditeur : Ministère de l’agriculture, DSA, OFFICE AGRICOLE DÉPARTEMENTAL d’Indre-et-Loire, 13, rue Jehan-Fouquet, Tours, Téléphone : 2-06, signé JB Matin
Destinataire : Préfet d’Indre-et-Loire
Monsieur le Préfet,
J’ai l’honneur de vous informer que je suis appelé par dépêche auprès de ma bru [?] malade.
Je ferai mon possible pour rentrer mardi.
Mais je tenais à vous aviser de cette absence.
Agréez Monsieur le Préfet, l’expression des sentiments respectueux.
J-B Martin
1928
Archives départementales d'Indre-et-Loire ADIL, cote 7M88
Une boîte avec plusieurs chemises concernant les Directeurs des Services agricoles
Chemise pour Jean-Baptiste MARTIN
Couverture
M. MARTIN Jean-Baptiste ; 3 août 1903 [illisibe], au Préfet du Calvados)
Professeur départemental d’agriculture (2e classe)
Nommé par arrêté ministériel du 1er août 1903 (Installé la 2e- ??-3 -8- 1903)
Élevé de la 2ème à la 1ère classe le 1er mai 1906 avec effet au 1er avril 1906
Par arrêté ministériel du 16 janvier 1913, le traitement de M. Martin a été porté de 4 500 francs à 4 800 francs à partir du 1er juin 1912
Par arrêté ministériel du 8 octobre 1915, le traitement de M. Martin a été porté de 5 100 francs à 5 400 francs à dater du 1er janvier 1915. Avisé M. Martin le 9 octobre 1915.
Admis à la retraite à dater du 1er juillet 1928 [âgé de 66 ans], arrêté ministériel du 30 mai 1928.
M. Martin a cessé ses fonctions à compté du 1er septembre 1929, remplacé par M. Constant, nommé par arrêté du 19 juillet 1929, installé le 1er septembre 1929
Proposé pour la Rosette de l’Instruction publique le 29 juin 1904
Proposé pour la Légion d’Honneur le 17 juin 1909
Proposé pour la Légion d’Honneur le 2 juillet 1910
Lettre dactylographiée
Lieu et Date : Tours le 21 septembre 1928
De M. le Préfet d’Indre-et-Loire [G. Remyon] à M. le Ministre de l’Agriculture (Cabinet du Ministre)
Confidentiel et Urgent
À la suite du rapport que je vous ai adressé le 20 mai dernier, sur l’attitude de M. MARTIN, Directeur des Services Agricoles d’Indre-et-Loire, lors des récentes élections législatives [22 et 29 avril 1928], vous avez bien voulu admettre ce fonctionnaire à faire valoir ses droits à une pension de retraite, à compter du 1er juillet 1928.
D’autre part, vous avez nommé, par arrêté du 7 août, M. THIÉRY (Paul), professeur d’agriculture-adjoint à la Direction des Services agricoles de la Gironde, pour remplacer M. MARTIN en Indre-et-Loire.
À la date du 25 août, j’ai cru devoir vous signaler l’intérêt qui s’attacherait à ce que M. THIÉRY fût installé dans ses nouvelles fonctions le plus tôt possible, et vous m’avez répondu [le 1er septembre 1928], sous le timbre de la Direction de l’Agriculture, que M. MARTIN « sera maintenu en activité de service jusqu’à la date à laquelle son livret de pension lui sera remis, à moins que ce fonctionnaire n’exprime le désir de se retirer avant cette date ».
J’ai l’honneur d’appeler à nouveau et tout particulièrement votre attention sur les multiples inconvénients de cet état de choses. Depuis qu’il a été avisé de la décision l’admettant à la retraite, M. MARTIN, a pris prétexte de cette mesure pour redoubler sa campagne de dénigrement systématique contre les Pouvoirs Publics et les parlementaires républicains du département [noms ?, articles dans presse ???].
Auprès de ses partisans, il fait figure de victime et en profite pour accroître son influence dans les milieux agricoles [prémices des conflits entre syndicats agricoles et DSA], et intensifier son action en faveur du mouvement agraire [agrariens], dont je vous ai précédemment signalé tout le danger.
Il en résulte que la décision prise à son égard, du fait qu’elle n’est pas mise à exécution, va, en réalité, à l’encontre du but poursuivi.
Je vous adresse, d’ailleurs, ci-joint, plusieurs numéros du journal « La Terre Tourangelle », dont M. MARTIN est l’inspirateur et qui est le porte-parole des protagonistes du mouvement agraire, notamment de M. MAHOUDEAU, président de la Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire. Vous pourrez juger d’après les articles de ce journal, de la fâcheuse mentalité qu’on s’efforce, par tous les moyens, d’entretenir et de développer dans le monde agricole.
C’est pourquoi, je me permets de vous demander instamment, M. le Ministre, de vouloir bien intervenir auprès des services de la Dette Inscrite, pour que M. MARTIN soit mis le plus tôt possible en possession de son titre de pension, ce qui permettra de lui retirer effectivement la direction des Services Agricoles d’Indre-et-Loire, et de mettre fin ainsi à une situation vraiment intolérable.
Le Préfet.
Lettre dactylographiée
Lieu et Date : Paris (rue de Varenne, 7e) le 1er septembre 1928
Ministère de l’Agriculture. Direction de l’Agriculture, 2e Bureau. N° 8340 A/2
De M. le Ministre de l’Agriculture à M. le Préfet d’Indre-et-Loire
En réponse à votre lettre du 24 août courant, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément aux règlements en vigueur, M. MARTIN, Directeur des Services agricoles d’Indre-et-Loire, admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 1er juillet 1928, sera maintenu en activité de service jusqu’à la date à laquelle son livret de pension lui sera remis, à moins que ce fonctionnaire n’exprime le désir de se retirer avant cette date.
Lettres dactylographiées (agrafées ensemble)
Lieu et Date : Tours le 1er juin 1928
Du Préfet d’Indre-et-Loire au Directeur des Services agricole [M. Martin]
J’ai l’honneur de vous transmettre, ci-joint, la copie d’un arrêté en date du 30 mai dernier, par lequel M. le Ministre de l’Agriculture vous a admis à faire valoir vos droits à une pension de retraite à partir du 1er juillet 1928.
Le Préfet.
Lieu et Date : Tours le 1er juin 1928
Du Préfet d’Indre-et-Loire à M. René BESNARD, Sénateur d’Indre-et-Loire, Ancien Ministre
Confidentiel
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous faite connaître que je viens de recevoir un arrêté, en date du 30 mai dernier, par lequel M. le Ministre de l’Agriculture a admis M. MARTIN, Directeur des Services agricoles d’Indre-et-Loire, à faire valoir ses droits à une pension de retraite, à compter du 1er juillet 1928.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mes sentiments bien dévoués.
Le Préfet
Lieu et Date : Tours le 1er juin 1928
Du Préfet d’Indre-et-Loire à M. C. CHAUTEMPS, Ancien Ministre [Camille Chautemps]
Confidentiel
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous faite connaître que je viens de recevoir un arrêté, en date du 30 mai dernier, par lequel M. le Ministre de l’Agriculture a admis M. MARTIN, Directeur des Services agricoles d’Indre-et-Loire, à faire valoir ses droits à une pension de retraite, à compter du 1er juillet 1928.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mes sentiments bien dévoués.
Le Préfet
Lettre dactylographiée
Lieu et Date : Paris (rue de Varenne, 7e) le 30 mai 1928
Ministère de l’Agriculture. Le chef du 2ème Bureau
Adressé au Préfet d’Indre-et-Loire (copie pour M. Martin le 31 mai 1928)
Tampon de réception de la Préfecture le 31 mai 1928
ARRÊTÉ
LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE
Vu la loi du 9 juin 1853 sur les pensions civiles, modifiée par celle du 30 décembre 1913 ;
Vu la loi du 21 août 1912 sur l’enseignement départemental et communal de l’agriculture, et notamment l’article 9, paragraphe 3, de ladite loi, stipulant que les Directeurs des Services agricoles sont inscrits au service actif, par application des dispositions de l’article 5, paragraphe 3, de la loi du 9 juin 1853 ;
Vu la loi du 14 avril 1924 portant réforme du régime des pensions civiles et notamment l’article 8, paragraphe 4, de ladite loi ;
Vu le décret du 2 septembre 1924 pris pour l’application de la loi susvisée du 14 avril 1924 ;
Sur la proposition du Directeur de l’Agriculture,
ARRÊTE :
Article 1er
M. MARTIN (Jean-Baptiste), Directeur des Services agricoles d’Indre-et-Loire, est admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite à compter du 1er juillet 1928.
Article 2
Le Directeur de l’Agriculture est chargé, en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
PARIS le 30 mai 1928
Signé : QUEUILLE [Henri Queuille]
1929
La Terre Tourangelle, 2 janvier 1930. p. 2
LA SUCCESSION DE M. J.B. MARTIN
Monsieur Georges CONSTANT
DIRECTEUR
des Services Agricoles d'Indre-et-Loire.
M. J. B. Martin après le rôle considérable qu'il a joué, de nombreuses années en Touraine, comme Professeur d'Agriculture, puis comme Directeur des Services Agricoles, a pris sa retraite comme chacun sait le 1er septembre 1929.
Il a été décidé qu'en fin d'année, à l'époque propice aux réunions et aux fêtes, au cours d'une fête agricole, les agriculteurs tourangeaux viendraient apporter à M. J. B. Martin une nouvelle preuve d'affection et de reconnaissance, et un banquet grandiose devait marquer le terme d'une carrière administrative exceptionnelle.
M. J. B. Martin pressenti, refusa catégoriquement cette manifestation. C'est le premier plaisir qu'il refuse à ses amis. Tous les agriculteurs regrettent cet entêtement de modestie.
À l'occasion de cette manifestation, nous nous proposons de présenter aux lecteurs de La Terre Tourangelle, son successeur.
Georges Constant qui succède à M. Martin, est né le 22 octobre 1899, à Autun, fils et petit-fils de vignerons des environs de Beaune, c'est donc un Bourguignon et un tout jeune Directeur des Services Agricoles. Bachelier es-sciences, ancien élève de l'Institut National Agronomique de 1919 à 1921, dont il fut un brillant étudiant, il y obtint à la sortie le no 3, il fit des stages agricoles en Champagne, puis à l'École de Viticulture de Montpellier.
Après avoir été adjoint à la Direction des Services Agricoles de l'Aisne, un devint professeur d'agriculture à Beaune.
Il eut donc l'occasion d'étudier au mieux l'agriculture générale et la viticulture. M. Georges Constant, entre autres travaux spéciaux s'est occupé de la sélection de la pomme de terre dans le Morvan, et de la lutte contre le Cochylis et l'Eudémis.
Depuis sa sortie de l'Agro, M. Constant a fait des études supérieures de botanique et de géologie près la Faculté des Sciences de Dijon.
Fort d'un bagage scientifique aussi important, entraîné par des études pratiques variées, M. Georges Constant est bien placé pour aborder les lourdes fonctions que le Gouvernement vient de lui confier à la suite de son succès au concours pour la Direction des Services Agricoles Départementaux.
Nous sommes persuadés qu'à la valeur scientifique et pratique, le nouveau Directeur saura joindre les belles qualités accueil, dévouement, initiative, et que comme lui il trouvera bientôt en chaque tourangeau, un ami.
J. le R.
1952
ATRUX-TALLAU Mélanie, Histoire sociale d’un corps intermédiaire : l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (1924-1974), Thèse de doctorat en Histoire, Présentée et soutenue publiquement le 19 novembre 2010, Université Lumière Lyon 2, École doctorale : Sciences sociales, Laboratoire d’Études Rurales-Sociétés et espaces ruraux de l’Europe contemporaine (19e-21e siècle) http://theses.univ-lyon2.fr/
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2010/atrux-tallau_m#p=126&q=martin&o=0&a=highlight
Jean-Baptiste Martin, membre de la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire depuis 1927, président de la chambre d’agriculture de 1931 à 1943 et de 1949 à 1952, a également été directeur des services agricoles de ce département. Né en 1862 en Haute-Vienne, il « exerça le métier d’instituteur en Bretagne avant d’entrer, en 1887, à l’Institut national agronomique » : « il fit toute sa carrière dans l’Administration de l’Agriculture, d’abord à Tulle, puis à Caen et enfin à Tours à partir de 1904 ». Il a vraisemblablement pris sa retraite du poste de DSA au début des années 1930 [1929]. Ses nécrologues insistent infiniment plus sur son action de dirigeant mutualiste que sur ses états de service : ainsi lit-on que « J.-B. Martin fut avant tout un pionnier de la mutualité et de la coopération », qu’il « fut un président-fondateur dont la compétence et la foi mutualiste savaient triompher des obstacles et [qu’] il fut réellement l’artisan qui mena à bien, dans son département, l’épanouissement de l’organisation professionnelle agricole ».
Leurs écrits trahissent d’ailleurs combien, au seuil des années 1960, la trajectoire du dirigeant tourangeau paraît insolite : « appartenait-il plus particulièrement à une époque ou à une génération, cet homme admirable qui se plaisait souvent à évoquer les lointaines années où il parcourait la campagne tourangelle, à bicyclette ou dans la cariole [sic] du paysan, pour jeter les bases de l’organisation professionnelle sous ses divers aspects et répandre, sans défaillance, les grandes principes d’union et de solidarité ? ». Insister sur ses faits et gestes de dirigeant mutualiste, c’est, pour les rédacteurs des organes de presse professionnels, mettre en avant le rôle joué par le fonctionnaire de l’agriculture dans le domaine de l’action syndicale et mutualiste, sans révéler l’apport du public au privé.
1952
ATRUX Mélanie, L'Assemblée permanente des présidents de chambres d'agriculture (APPCA) et la vulgarisation au début des années 1950 : une institution à la conquête d'une nouvelle légitimité ? Ruralia [En ligne], 21 | 2007, mis en ligne le 31décembre 2011, consulté le 07 décembre 2022. URM : http://journals.openedition.org/ruralia/1841
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Le renouvellement [APPCA] s'accompagne d'un net rajeunissement, la moyenne d'âge passant de 71 ans en 1951 à 57 ans en 1952. Les plus âgés des présidents ne sont cependant pas tous écartés : on compte certains de ces "monstres sacrés" de l'agriculture, c'est-à-dire des responsables professionnels souvent âgés, de grande expérience au plan régional voire national [qui] se tiennent en marge des grandes décisions, mais pas tout à fait au dehors, tel Jean-Baptiste Martin, 90 ans, président de la chambre d'agriculture de l'Indre-et-Loire depuis 1931, président-fondateur de la mutuelle agricole tourangelle, qui incarne à la perfection ce type du dirigeant agricole souvent présenté de façon posthume comme étant à l'origine de toute l'arborescence des organisations professionnelles agricoles de sa région, un fondateur ex-nihilo, prosélyte et gestionnaire à la fois. Ainsi, selon Jean-Pierre Prod'homme, opposer jeunes et vieux dirigeants n'a guère de sens puisque "dans une certaine mesure, les leaders en place sont une émanation de ces anciens et leur liberté d'action est partiellement bridée par la discrète présence de ceux-ci". Les moyennes sont de fait peu significatives, tandis qu’une partition en termes de génération apparaît plus éclairante. Onze présidents, soit 12 %, ont plus de 70 ans en 952 et sont donc parvenus à l'âge des responsabilités avant la Première Guerre mondiale : ils ont connu le mouvement du développement exceptionnel des syndicats et des coopératives, ils ont vécu les contrecoups des crises phylloxériques, le développement des caisses locales, puis régionales, de crédit agricole, la loi Vigier de 1900 sur les assurances mutuelles, autant de "faits dateurs de générations" à considérer. Une quarantaine de présidents, soit 44 %, a entre 55 et 70 ans : les plus jeunes sont arrivés à l'âge adulte entre 1913 et 1918, et ont donc vécu la guerre en tant qu'appelés potentiels. Ils ont commencé leur carrière dans les années 1920 et 1930, à l'heure où sont créées les chambres d'agriculture, dans une atmosphère largement dominée par la crise économique et par la question du marché du blé d'une part, des assurances sociales, d'autre part. Enfin, une troisième génération peut être identifiée dans le groupe des 36 présidents qui ont moins de 55 ans, qui ont vécu la Première Guerre mondiale que comme enfants ou adolescents, qui ne peuvent être parvenus aux responsabilités que vers la fin des années 1930.
1960
Eloge funèbre
LA NOUVELLE REPUBLIQUE - VENDREDI 9 SEPTEMBRE 1960
Pionnier de la Mutualité Agricole. M. Jean-Baptiste Martin n'est plus.
Deuil pour toute la Mutualité agricole tourangelle, M. Jean-Baptiste Martin vient de s'éteindre. Il est décédé subitement hier soir, vers 21 h à son domicile, 117 rue d'Entraigues. Il allait avoir 98 ans.
Président fondateur de la Mutuelle Agricole Tourangelle et président d'honneur d'un grand nombre d'organisations agricoles de la Touraine, le nom de J.-B. Martin reste indéfectiblement lié à la cause paysanne, à la défense du monde agricole.
Né le 23 octobre 1862 à Compreignac dans la Haute-Vienne, d'une très humble famille d'agriculteurs, Jean-Baptiste Martin faisait le voeu à la sortie de l'Institut national agronomique, de consacrer toute sa vie et tous ses efforts à la défense paysanne.
D'abord professeur d'agriculture dans le Calvados, il arrivait en Indre-et-Loire en 1904 pour y exercer les fonctions de directeur des services agricoles. Il débordait bientôt son rôle de conseiller technique pour s'intéresser à la condition sociale des agriculteurs. C'est le 26 juin 1910 à Tours, que naissait grâce à lui, la Mutuelle Agricole Tourangelle. Il avait été également à l'origine de la première caisse de réassurance accidents créée en France. Faire vivre et prospérer ces fondations, qui étaient à l'époque, d'avant-garde, ce fût une tâche qui demanda bien des luttes. M. Martin, rassemblant autour de lui un groupe de militants dévoués, y parvint, et ce ne fut pas son moindre mérite que de faire naitre de nombreuses vocations de bâtisseurs.
M. J.-B. Martin étendit son activité à tous les domaines agricoles : syndicat d'élevage, coopérative laitière, club avicole, fédération des laiteries. Tout ce qui, en un mot, touche à la vie paysanne.
Ses multiples compétences, son dévouement sans borne étaient reconnus sur le plan national. L'Académie d'Agriculture le comptait parmi ses membres correspondants ; les caisses centrales de Mutualité Agricole et la Fédération de la Coopération de la Mutualité et du crédit Agricole mutuel, parmi ses administrateurs.
Depuis cinquante ans, l'estime de tous les agriculteurs tourangeaux n'avait cessé de grandir à son égard. Il fut l'objet de nombreux témoignages d'estime. En 1950, le Pr Guillaume-Louis - qui avait été, à l'époque héroïque, le médecin-conseil à la Caisse - lui remettait la cravate de commandeur de la Légion d'honneur. Le 24 juin de cette année, 1 000 dirigeants agricoles réunis pour fêter le cinquantenaire de la Mutualité, lui exprimaient leur affection.
"Pour moi, leur disait-il, tout ce que j'ai à espérer, c'est de vivre encore quelques instants pour suivre le dévouement que vous allez prendre, et qui j'espère sera bon ; et pour mourir tranquille en espérant, en étant assuré, que la Mutualité est en bonne voie."
Nous nous inclinons devant la mémoire de cet homme de bien et nous exprimons à tous les siens nos vives condoléances.
Tombe au cimetière La Salle de Tours
Une foule de représentants du monde agricole a rendu hommage à M. J.-B. MARTIN
Une foule considérable a suivi hier les obsèques de M. J.-B. Martin la personnalité la plus aimée du monde agricole de notre région, dont nous avions annoncé le décès survenu le 8 septembre.
Le corps du défunt avait été transporté rue Jehan-Fouquet, au siège de la Mutualité Tourangelle, "sa" maison. C'est là que de 14 h à 14 h 45 il fut veillé, dans une chapelle ardente par le personnel de la Mutuelle qui entourait son directeur M. Bardet.
Puis ce furent ses amis fidèles, administrateurs de la Mutuelle Agricole Tourangelle et de la Fédération des Laiteries Coopératives de de Touraine-Maine et Anjou qui assuma l'honneur de cette ultime veillée funèbre.
Selon les dernières volontés de M. J.-B. Martin, il n'y eut à ses obsèques ni fleurs, ni couronnes, ni discours. Toutefois pour respecter l'ultime désir de cet inlassable défenseur de la paysannerie, un bouquet d'épis d'or et de fleurs des champs, serré du ruban vert était posé sur le cercueil, près du coussin portant les décorations de M. Martin : la cravate de Commandeur de la Légion d'honneur et les insignes de commandeur du Mérite Agricole.
Le premier Ministre, M. Michel Debré, avait envoyé un télégramme de sympathie : "Je ne peux, écrivait-il oublier l'accueil toujours amical que j'ai reçu pendant des années auprès de votre président. Transmettez à tous ma sympathie et l'assurance de mon souvenir fidèle à sa mémoire."
De son côté, le préfet, M. Jean Julien, éloigné de Tours pour raison de santé, écrivit à M. Thauraux, vice-président de la Mutuelle, conseiller général, pour lui dire qu'il avait appris avec une profonde douleur la fin de M. J.-B. Martin "que dit-il, nous vénérions tous".
Dans l'assistance
Autour de M. Raymond Martin, de Mlle Anne-Marie Martin, le deuil fut conduit par M.M Flamand et Thauraux pour la Mutualité Agricole ; Goisnard et Morcher pour la Fédération des laiteries coopératives ; M. de Zelocourt, secrétaire général, représentait le préfet et M. Desaché, sénateur, président du Conseil général, était accompagné de nombreux collègues, MM. Vassor, sénateur ; Jollit, président du Crédit Agricole ; Cosson, président du Comice agricole de Tours ; Babeau, Loury, Thimonier, Lepage, renard, Dumoulin, Huet, M. Mercier, conseiller économique, président de l'Association des maires d'Indre-et-Loire ; MM. Villatte, président de la Chambre d'agriculture, représentant de l'assemblée de ces Chambres.
Les représentants des grandes administrations publiques et fonctionnaires de l'agriculture parmi lesquels MM. Constant, directeur des Services agricoles ; Pécard, directeur du C.I.A. ; Leclerc, trésorier payeur général ; Rocheron, ancien directeur des Contributions directes en Indre-et-Loire ; le président du syndicat des architectes M. Marconnet [Michel Marconnet, architecte, membre des Amis de l'Académie des Sciences Arts et Belles-Lettres de Touraine de 1993 à 2015, domicilié 34 rue Jéhan Fouquet à Tours] ; M. Dezarrois.
On remarquait aussi des représentants de l'administration judiciaire, du Barreau, du Tribunal de Commerce, des Chambres de Commerce et de Métiers, des membres de la Confédération de la Mutualité, de la Coopération, du Crédit Agricole, le directeur de l'Union des Caisses Centrales Mutuelles Agricoles, M. Moreau ; des représentants de la Fédération Nationale des laiteries coopératives ; M. Ménager, de l'Association des ingénieurs agronomes de Paris ; du syndicat des exploitants agricoles notamment M. A. Pesneau de la F.A.V. ; M. Robert Amirault ; des représentants de l'Union mutualiste de l'Ouest ; de nombreuses associations agricoles, des représentants de la Mutualité Sociale ; les caisses locales de Crédit agricole, les personnel de a Mutuelle agricole et de la Fédération des caisses locales de la Mutualité 1900, des laiteries, des associations agricoles à cadre cantonal et communal.
Le cortège quittant la chapelle ardent se rendit à l'église Saint-Etienne où l'office religieux fut célébré par M. le chanoine Leroux curé de la paroisse. M. l'abbé Gaillard, en quelques mots émouvants remercia la foule présente qui témoignait ainsi des travaux et de l'oeuvre que le défunt a accomplis. Il invita l'auditoire à unir ses prières en un acte de reconnaissance envers le défunt.
A l'issue du service religieux, les condoléances furent présentées à la sortie de l'église et l'inhumation eut lieu, dans l'intimité, au cimetière de La Salle, dans le caveau de famille.
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Archives Municipales de Tours, cote 2 Z 8 (dossier pour baptiser rue)
Courrier du 31 janvier 1961 par lequel, le bureau de l'Union départementale des organisations agricoles d'Indre-et-Loire demande au Maire de Tours de bien vouloir dénommer une rue "Jean-Baptiste Martin" + coupure de journaux (Nouvelle République)
Courrier du 31 janvier 1961 par lequel, le bureau de l'Union départementale des organisations agricoles d'Indre-et-Loire demande au Maire de Tours de bien vouloir dénommer une rue "Jean-Baptiste Martin" + coupure de journeaux (Nouvelle République)