Le docteur Jules GUYOT (1807-1872) visite les vignobles de Touraine en 1865
1865
Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire. Deuxième série, Cent-quatrième année, Tome XLIV - Année 1865, TOURS, Imprimerie Ladevèze, Rue Royale, 1865.
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Séance du 11 mars 1865
M. le Préfet annonce que M. le ministre de l'agriculture a confié cette année à M. le docteur GUYOT une nouvelle mission d'études et d'enseignements viticoles dans huit départements du centre et du nord-est. La tournée de l'habile viticulteur commencera le 10 août pour être terminée le 15 octobre, et M. GUYOT pourra consacrer une semaine à chaque département : la Touraine recevra sa visite dans la première quinzaine de septembre. En conséquence, M. le Préfet invite la Société à lui désigner les personnes qui pourraient faire partie d'un comité chargé d'organiser les visites aux vignes, et la conférence après les visites. Sur la proposition de M. le Président, l'assemblée nomme vingt-et-une personnes compétentes, choisies dans les principaux centres viticoles du département, pour être désignées à M. le Préfet.
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Séance du 8 avril 1865
Lettre de M. le Préfet, par laquelle il communique son arrêté, en date du 5 avril, relatif à l'organisation de la commission qui sera chargée d'assurer de la manière la plus fructueuse pour le département, la mission que M. le docteur J. GUYOT a reçue de l'administration supérieure, pour des études et enseignements viticoles en 1865. Cette commission se compose, sous la présidence de M. HOUSSARD, de MM. ROUILLÉ-COURBE, propriétaire à Saint-Avertin ; HURET, à Véretz ; LESÊBLE père à Ballan ; H. de VONNE, à Saché ; marquis de QUINEMONT, président du comice agricole de Chinon ; ORYE, à Bourgueil ; PRINCÉ , à Restigné ; ARCHAMBAULT, président du comice agricole de Loches ; LEMAÎTRE-PAYS, à Bléré ; docteur HÉLIE, à Bléré ; JEUFFRAIN, à Amboise ; CHARLOT, Nazelles ; BORDES-BONJEAN, à Vouvray ; NICOLLE, à Vouvray ; ROCHÉ, à Vouvray ; MESTIVIER, à Fondettes ; DUCLAUD, à Mettray ; MAUCLERC à Cinq-Mars-la-Pile ; Charles ANDRÉ à Esvres, et ROLLAND, à Montbazon.
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Séance du 8 juillet 1865
M. HOUSSARD donne communication d'une lettre qui lui a été adressée par M. le docteur GUYOT, relativement à la tournée de cet éminent viticulteur, et à la mission que le gouvernement lui a confiée. Cette mission a un double objet : 1° l'étude précise et détaillée des pratiques traditionnelles de la viticulture et de la vinification de chaque département ; 2° la transmission à chaque centre vignoble, des pratiques éprouvées des autres départements qui peuvent le mieux et le plus facilement s'adapter à la viticulture et à la vinification locales. C'est, à proprement parler, un enseignement mutuel. Chaque séance, dans un centre vignoble, se compose de trois parties distinctes. La première est une enquête publique, faite près des vignerons et des propriétaires du pays, sur tout le cercle des opérations de viticulture et de vinification, et sur toutes les conditions de la constitution et du rôle économique de la vigne. L'enquête est suivie de la visite aux vignes, aux pressoirs, celliers et caves, types du pays, pour confirmer de visu les données orales de l'enquête, et se complète par la dégustation des vins de la localité. Enfin, la séance se termine par une conférence publique, avec quelques souches, sarments ou pampres pour bien s'explique et s'entendre. M. le docteur GUYOT annonce qu'il arrivera en Touraine le lundi matin 4 septembre, qu'il consacrera six jours pleins à notre département, et qu'il terminera sa tournée par une conférence publique à Tours, le samedi 9 septembre, afin de résumer toutes ses observations. L'assemblée accueille avec plaisir cette communication, et s'applaudit d'avoir à profiter bientôt des leçons du savant viticulteur.
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Séance du 22 juillet 1865
Lecture est donnée de la liste des ouvrages reçus depuis le 8 juillet. Le dernier inscrit porte le n° 4235. Dans cette liste figure la liste complète de tous les ouvrages du docteur GUYOT, relatifs à la viticulture. L'assemblée, qui apprécie toute l'importance de ce don, décide que ses remerciements les plus chaleureux seront transmis à l'éminent viticulteur.
p. XXXV
Séance du 22 juillet 1865
Sur la proposition de M. l'abbé CHEVALIER, la séance académique de la Société est fixée au samedi 9 septembre, à l'occasion de la conférence publique que M. le docteur GUYOT doit faire à Tours ce jour-là. On supprimera cette année la lecture du rapport de la commission de parcours, et le programme de la séance ne comprendra qu'un discours d'introduction du président, et le rapport annuel du secrétaire perpétuel, le tout fort court afin de laisser tous les honneurs de la journée à M. le docteur GUYOT. La solennité se terminera par la distribution des prix du concours départemental.
p. XXXVI
Séance du 12 août 1865
M. le docteur GUYOT écrit qu'il fera tous ses efforts pour assister au comice agricole d'Amboise, et il promet de prendre la parole le samedi 9 septembre, dans la séance publique de la Société, pour résumer toutes les observations sur la viticulture en Touraine. A l'occasion de cette lettre, M. le Président déclare qu'il réunira prochainement la commission départementale pour régler l'itinéraire de M. le docteur GUYOT.
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Séance publique du 9 septembre 1865
La séance a été ouverte à une heure, sous la présidence de M. HOUSSARD, président de la Société. L'assemblée était nombreuse et brillante. On remarquait au bureau MM. le baron Paul de RICHEMONT, sénateur ; de QUINEMONT, député, président du comice de l'arrondissement de Chinon ; le docteur GUYOT, chargé par le gouvernement d'une mission viticole dans notre département : M. ARCHAMBAULT, résident du comice de l'arrondissement de Loches ; M. FENNEBRESQUE, président de celui de l'arrondissement de Tours et vice-président de la Société ; plusieurs membres du conseil général etc. La salle était remplie par les lauréats du concours et par une foule d'invités…. Pendant plus de trois heures, et malgré une chaleur tropicale, l'éminent viticulteur (le docteur GUYOT) a tenu son auditoire sous le charme de sa parole éloquente et pittoresque.
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Séance du 14 novembre 1865
A l'occasion de la conférence publique de M. le docteur GUYOT sur la viticulture, M. le Président annonce que l'éminent viticulteur doit adresser au ministre de l'agriculture un rapport sur sa mission, et que ce rapport sera imprimé. Un extrait, en ce qui concerne notre département, sera inséré dans nos Annales, pour recevoir toute la publicité possible.
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LES VIGNOBLES DE TOURAINE
(Extrait d'une lettre de M. le docteur GUYOT)
"Quant au mode de culture que j'ai conseillé pour les fins cépages, je le trouve installé un peu partout avec un succès complet. Mais c'est dans l'Indre-et-Loire, qu'à ma grande surprise, je l'ai trouvé appliqué chez les plus grands propriétaires et les viticulteurs les plus habiles avec une perfection et un succès, qu'excepté trois viticulteurs en France, je n'avais rencontré nulle part. La conduite des vignes-types de la Touraine est si parfaite, que les gravures de mon rapport sur la viticulture de l'Est en reproduisent exactement toutes les dispositions et tout l'aspect.
M. PÉCAULT arboriculteur et vigneron, aussi habile et modeste, s'est constitué le moniteur et l'instructeur de la plus grande partie de cette transformation. Toutefois, le jardinier de M. HAINGUERLOT, à son magnifique château de Villandry, celui de M. BACOT de ROMAND, à Vernou, M. MARTINEAU, à Dierre, le régisseur de M. de SAZILLY, le chef vigneron de M. le marquis de QUINEMONT au château de Paviers, ont réussi à merveille aussi sur de très grandes échelles ; M. le comte de NAIVES, M. GALLAIS, M. le duc de LUYNES, M. le comte de CONTADES, M. ROUILLÉ-COURBE, le docteur IMBERT, M. de VONNE, M. le marquis de la FERTÉ, M. DRAKE del CASTILLO, ont aussi fait installer ou transformer leur vigne à la méthode type, directement sous la direction de M. PÉCAULT, qui a justifié et mérité la confiance de tous. La Colonie de Mettray a également dressé ses vignes à la branche à bois et à la branche à fruit palissé horizontalement et pincée : toutes les espèces de la collection du Luxembourg y sont ainsi traitées avec une grande perfection par le jardinier chef, horticulteur très remarquable.
La récolte moyenne la plus faible de toutes ces vignes, d'une superficie de 150 hectares, à divers, ne pouvait être estimée à moins de 60 hectolitres, et j'en ai vu beaucoup devant dépasser 80 hectolitres à l'hectare.
J'ai rencontré des vignes types, mais moins parfaites, dans tous les départements de mes tournées de 1864 et dans tous ceux que j'ai visités en 1865 ; aujourd'hui le succès en est si bien établi et si bien reconnu partout, que je ne vous en parlerai plus. D'ailleurs nous avons bien d'autres prodiges viticoles. J'ai été mis en présence d'une culture inventée et pratiquée depuis 20 ans (1835) par les paysans vignerons de Chissay près de Montrichard ; ils appellent cela cultiver la vigne en chaintres, mot que je traduis par chaînes-traînantes.
Jamais je n'ai rien vu de plus merveilleux dans sa simplicité sauvage. Figurez-vous chaque cep formé de 3 ou 4 bras, longs de 4 à 6 mètres, traînant à terre, et chaque bras portant 2 à 4 branches à fruit de 1,50 mètres à 2,00 mètres et jusqu'à 3,00 mètres de long chacune ! Ces branches à fruit sont laissées de toute leur longueur, sans taille, la gelée seule se chargeant de faire tomber l'extrémité qui n'est pas aoûtée (mûre). Imaginez chacune de ces interminables branches à fruit garnies de magnifiques grappes d'un bout à l'autre, sans interruption et sans nuances dans la perfection de la maturité, soulevée au-dessus de terre par de petites fourches de 25 centimètres, pour que le raisin ne pourrisse pas ; mêlez par la pensée des, sarments immenses de remplacement, courant entre ces guirlandes de fruits, et vous serez stupéfait comme moi. Mais quand vous apprendrez, comme je l'ai appris, qu'après la chute des feuilles ou avant la taille, tous ces longs bras sont relevés et renversés sur le champ voisin pour laisser toute liberté à la charrue de fonctionner sans embarras, puis remis en place après le labour, vous admirerez la haute intelligence qui a deviné, malgré les pratiques traditionnelles opposées, que la vigne devait croître en liberté et acquérir sa force et son étendue d'arborescence pour donner toujours beaucoup de bons fruits ; qu'elle devait toujours ramper sur terre pour perfectionner sa maturité (le vins de Chissay sont les plus estimés du Cher, ce sont des côts), et que ces deux conditions, à cause de l'élasticité des membres de la vigne, pourraient se concilier avec la nécessité d'une culture parfaite, prompte et économique. Vous admirerez aussi ces braves vignerons qui ont compris qu'avec ces longues branches à fruits ils échappaient en grande partie aux ravages des gelées printanières.
Je serais bien surpris que mon cher et savant confrère, le docteur PIGEAUX, qui n'a pas craint de parcourir l'Inde et la Perse pour en rapporter des graines des arbres et même des vignes, n'allât pas contempler les vignes de Chissay comme la plus belle démonstration qu'il ait jamais rencontrée de ses théories, peut-être un peu exagérées, mais certainement très fondées, sur la taille, ou plutôt sur la non-taille des arbres fruitiers."
Journal d'Agriculture pratique, du 20 novembre 1865.
Dr Jules GUYOT
1868
ÉTUDE DES VIGNOBLES DE FRANCE pour servir à l'enseignement mutuel de la viticulture et de la vinification françaises par le Dr Jules GUYOT. Tome II, régions du Centre-Sud, de l'Est et de l'Ouest. PARIS Imprimé par autorisation de son Exc. le Garde des Sceaux. MDCCCLXVIII (1868)
p. 643-682
DÉPARTEMENT D'INDRE-ET-LOIRE
BIOGRAPHIE
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Guyot
Jules GUYOT (né le 17 mai 1807 à Gyé-sur-Seine - mort le 31 mars 1872, au château de Savigny-lès-Beaune) était un médecin et physicien français du XIXe siècle, surtout connu pour ses études viticoles. Jules GUYOT est une des personnalités du département de l'Aube.
Il commença ses études au collège de Troyes et les termina à Paris, où il vint en 1826. L'ardeur de ses études scientifiques, l'activité prodigieuse qu'il leur consacrait, le préservèrent pendant quatre ans de toute préoccupation politique ; mais, en 1830, il prit part à la révolution. Il poursuivait ses études de médecine à Paris lorsque éclata la Révolution de 1830 à laquelle il se rallia avec enthousiasme. Déçu par Louis-Philippe, il se lança dans une opposition active parmi les jeunes républicains, prit part à des émeutes et fut même enfermé six semaines à Sainte-Pélagie en 1831. En 1832, il publia ses Éléments de la physique générale. Il établit-que le mouvement est la seule propriété de la matière, et que la chaleur, la lumière, le son et l'électricité ont le même principe. Il fut reçu docteur en 1833. En 1835, il publia une brochure sur les Mouvements de l'air et pressions de l'air en mouvement. Cette découverte des attractions, répulsions et directions des vibrations sonores et restée à peu près inconnue jusqu'au jour de sa mort où justice lui a été rendue.
En 1837, il présenta à l'Académie des sciences un mémoire sur la révision des calculs de l'aplatissement de la terre et sur le fil à plomb, avec le résultat des expériences faites par lui au Panthéon. Des commissaires furent nommés mais, par la faute de François ARAGO, le rapport ne fut pas fait. Le mémoire manuscrit est aux archives de l'Académie des sciences.
Ayant, en 1830, fait partie de l'artillerie parisienne, il étudia sérieusement la construction des armes à feu et créa un nouveau modèle de canon se chargeant par la culasse ; malgré des essais très-concluants, il fut refusé par comité d'artillerie, probablement parce qu'il était présenté par un homme étranger aux corps spéciaux. GUYOT le regretta vivement, surtout lorsqu'il le vit adopté presque sans modification par les Prussiens qui en firent le terrible usage que l'on sait contre les armées françaises.
Très rapidement il abandonna la politique pour ne plus s'occuper que de travaux scientifiques : mécanique, physique, télégraphie, etc. Il inventa un nouveau type de locomotive, mais le docteur GUYOT doit surtout sa réputation à ses remarquables études viticoles qui ont opéré en France une véritable révolution. De 1841 à 1850 à Châlons en Champagne, puis de 1850 à 1858 à Sillery, il est employé par l'entreprise de vins de Champagne Jacquesson où il fit de nombreuses inventions. Il décrit son expérience de viticulteur puis de vinificateur chez Jacquesson dans son manuel de viticulture publié à partir du journal de la plantation d'un vignoble. Ce texte a été publié dans une revue en plusieurs épisodes, puis en livre au début des années 1860. D'où sa réputation et la mission qui lui a été confiée de visiter tous les vignobles de France, à une époque où l'on venait de signer un traité de commerce avec l'Angleterre. Il fallait mettre les différentes régions en mesure d'augmenter leurs exportations vers ce pays qui était un gros importateur de vins. Il est mort peu de temps après l'achèvement de son œuvre : Étude des vignobles de France, le 31 mars 1872, au château de Savigny-lès-Beaune, propriété du Comte de La Loyère.
Publications
Éléments de la physique générale 1832
Culture de la vigne et vinification. Deuxième édition. Paris, Librairie agricole de la Maison rustique, 1861. Cet ouvrage est son premier traité sur le sujet. L'édition originale est de 1860. C'est un manuel de viticulture et de vinification où il s'est particulièrement attaché, en parlant notamment de l'étude des sols pauvres et de ses expériences personnelles, à améliorer les modes de culture et de vinification.
Étude des vignobles de France, pour servir à l'enseignement mutuel de la viticulture et de la vinification françaises. Deuxième édition augmentée… par M.-P COIGNET. Éditions Masson. Elle contient de plus que la première, parue en 1868, une notice biographique sur l'auteur, une table alphabétique des figures, une table des noms de personnes et des lieux cités et une table alphabétique et analytique des matières. Le tome I orné d'une carte dépliante en couleurs des 8 régions viticoles de la France traite de la région du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes, Var, Corse, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées Orientales), du Sud-Ouest (Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes, Gers, Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne, Gironde et Dordogne). - Le tome II concerne la région du Centre-Sud (Tarn, Lot, Aveyron, Ardèche, Haute-Loire, Cantal, Corrèze, Haute-Vienne, Puy-de-Dôme), la région de l'Est (Hautes-Alpes, Drôme, Isère, Savoie, Ain, jura, Doubs, Haute-Saône), la région de l'Ouest (Charentes, Vendée, Deux-Sèvres, Vienne, Indre, Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher). - Le dernier volume s'occupe de la région Bourgogne et Orléanais (Lyonnais, Beaujolais, Loire, Saône-et-Loire, Côte-d'Or, Aube, Yonne, Allier, Nièvre, Cher, Loiret), de la région du Nord-Est (Alsace, Vosges, Meurthe, Moselle, Meuse, Haute-Marne, Ardennes, Marne, Aisne), de la région du Nord-Ouest (Seine-et-Marne, Oise, région parisienne, Eure, Sarthe, Mayenne, Bretagne). Ce grand classique, fruit de 6 années d'investigations dans 71 départements viticoles, que le Dr Guyot parcourut entre 1861 et 1867, rend compte non seulement de leur viticulture et de leur vinification, mais aussi de leur travaux, besoins, mœurs et vie.
Notice sur les inventions, travaux d'art, d'industrie et de culture du docteur GUYOT, exécutés sous sa direction, dans la maison Jacquesson et fils, à Châlons-sur-Marne et à Sillery, près Reims. 1857. Où il décrit ses inventions en particulier la capsule et le muselet à bouteilles de champagne.
Bréviaire de l'amour expérimental publié à titre posthume en 1882.
Littérature
Claude Chapuis, La vie passionnée du Docteur Jules Guyot, Pays de Bourgogne, n° 203, avril 2004, pp. 11-30.
Honneur
L'institut universitaire de la Vigne et du Vin de l'université de Bourgogne (Dijon) a été nommé d'après Jules GUYOT.
La poire "Docteur Jules Guyot" a été nommée d'après Jules GUYOT.
La taille Guyot, qui est un mode de taille observé par le Dr GUYOT lors de son périple en France (il n'en est pas l'inventeur) et qu'il s'est attaché à populariser.