SALVAT Valentin-Adolphe (1825-1886)

Publié le par histoire-agriculture-touraine

Valentin-Adolphe SALVAT

Né le 1er janvier 1825 à Paris

fils de Jean-François-Xavier Salvat (1781-1858), avocat

Décédé le 14 juillet 1886 à Nozieu (Saint-Claude-de-Diray, Loir-et-Cher)

Le bulletin Saint-Claude de Diray (Loir-et-Cher). Décembre 2015
Jean-François-Xavier SALVAT (1791-1859)
La famille SALVAT, originaire de Peyruis, dans les Basses-Alpes, est très liée à l'histoire de notre village. En effet, plusieurs de ses membres se sont investis dans la vie économique et politique locale.
C'est en 1825 que Jean-François-Xavier SALVAT (père), jeune avocat ayant combattu au sein de l'armée napoléonienne, achète le château de Nozieux. Il y développe une exploitation agricole et va rapidement s'intéresser aux affaires de son pays d'adoption.
Il devient maire de Saint-Claude-de-Diray en 1826, et le restera durant onze années. Le 16 novembre 1830, il est désigné Conseiller général par ordonnance du Roi Charles X. Il le restera trois ans.
Se consacrant ensuite entièrement à son exploitation, il prend la présidence de la Société d'Agriculture du Loir-et-Cher. En 1847, il rédige un rapport destiné au Comité Central de l'Agriculture, sur "L'introduction du trèfle dans les assolements de 4 à 8 ans". C'est au titre de cette présidence qu'il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 27 avril 1846.
En 1848, Jean-François-Xavier SALVAT est élu député, représentant le Département du Loir-et-Cher à l'Assemblée Constituante. Il siège à gauche et vote avec les républicains modérés.
Il décède à Paris le 29 juillet 1859, et c'est l'un de ses fils, Valentin-Adolphe SALVAT (fils, né en 1825), qui héritera du château de Nozieux. Celui-ci continuera l'ensemble des cultures du domaine en développant l'élevage des bovins, pour lequel il aura de multiples récompenses et prix de concours.

 

1843

Elevage de la race bovine Durham

Château de Nozieux (Saint-Claude de Diray, Loir-et-Cher)

La connaissance générale du bœuf, études de zootechnie pratique sur les races bovines de la France, de l'Algérie, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Suisse, de l'Autriche, de la Russie et de la Belgique, avec un atlas de 83 figures, par les auteurs de l'Encyclopédie pratique de l'Agriculteur publiée par Firmin DIDOT Frères, Fils et Cie, sous la direction de Louis MOLL Chevalier de la Légion d'honneur, Fermier à Vaujours, Professeur d'Agriculture au conservatoire impérial des Arts et Métiers, Membre du Conseil général d'Agriculture, De la Société impériale et centrale d'Agriculture, etc., etc.. et Eugène GAYOT Ancien directeur de l'Administration des Haras, Membre de plusieurs Sociétés scientifiques. Paris 1860. 600 pages. Cote A368


p. 444-445
Les travaux de M. Adolphe SALVAT, propriétaire à Nozieux (Loir-et-Cher), datent de 1843 ; à cette époque il acheta de M. Malingié, directeur de la ferme-école de la Charmoise, plusieurs animaux durham de pur sang.

1851

Journal d'agriculture pratique, janvier à juin 1851
p. 476
Concours national de Versailles
[...]
Quatrième région (Centre)
Expèce bovine. - 12 taureaux concourant.
1er prix. - Une médaille d'or et 2 000 fr., à M. Salvat, à Nozieux (Loir-et-Cher), pour un taureau durham âgé de 36 mois.
2e prix. - Une médaille d'argent et 1 000 fr., à M. Tachard, à Laguerche (Cher), pour un taureau durham, âgé de 22 mois.
3e prix. - Une médaille d'argent et 800 fr., à M. Cacadier, aux Poids-de-Fer (Cher), pour un taureau charolais, âgé de 36 mois.
4e prix. - Une médaille d'argent et 600 fr., à M. de Bouillé, à Villars (Nièvre), pour un taureau charolais, âgé de 12 mois.
1ere mention honorable, à M. Tachard, pour un taureau durham, âgé de 21 mois.
2e mention honorable, à M. Chenu, à Argentière (Cher), pour un taureau durham, âgé de 46 mois.

1854

Journal d'agriculture pratique, janvier à juin 1854

p. 477
Concours régional de Nevers
[...] M. Adolphe Salvat (Loir-et-Cher), une médaille d'or, une médaille d'argent et une médaille de bronze, pour les vaches et taureaux durham. On sait les louables efforts de M. Salvat pour l'amélioration de l'espèce bovine, et les connaisseurs se rappellent encore le beau taureau durham qui lui valut une médaille d'or au Concours de Versailles, en 1851. M. Adolphe Salvat avait présenté cette année trois sujets, dont deux vaches, Haydée et Prima-Donna, pour lesquelles on lui a offert à la suite du Concours une somme considérable, qu'il a refusée, ne voulant pas diminuer le nombre de ses élèves. Ce fait atteste le haut prix que nos producteurs attachent à tout ce qui peut servir à l'amélioration des races. [...]

1854

20 juin

Journal d'agriculture pratique. Janvier à juin 1855. 4e série. Tome III
p. 319-321

VOYAGE AGRICOLE EN FRANCE en 1854 (LOIR-ET-CHER) [par le comte Conrad de Gourcy]

M. Ménard m'a conduit chez M. Gustave Salvat à la Blondellerie, propriété située derrière le parc de Chambord. Ce jeune et excellent cultivateur nous montra d'abord son étable, garnie d'une vingtaine de fort belles vaches, dont trois sont pur-sang durham ; il venait de vendre deux taureaux ; le plus beau, âgé de 3 ans, lui a été payé 1 000 fr. par M. Manuel, ancien agent de change ; le second, moins remarquable, a été acquis pour la colonie de Mettray par M. Minangoin, moyennant 500 fr., et M. Gustave vient d'acheter de son frère, M. Adolphe Salvat, un fort beau taureau ; afin de ne pas trop rester dans le l'in and in [consanguinité], il y a en outre plusieurs élèves pur-sang durham ; le surplus de son troupeau de bêtes à cornes se compose d'animaux de deuxième et troisième croisements du même sang [back-crosses]. Il vend habituellement 50 fr., à l'âge de 6 semaines, les veaux croisés durham qu'il ne juge pas à propos de conserver.

M. Salvat [Gustave] a 200 brebis ; la moitié de ce troupeau provient de brebis solognotes fécondées par des béliers southdown. Dès ce premier croisement, il y a une grande amélioration, et les bêtes qui en sont issues sont bien supérieures, sous le rapport des formes, de la taille et de la toison, aux brebis de Sologne.
La race porcine est représentée dans cette exploitation par un verrat et une truie du Berkshire, qui ont été achetées à Grignon ; les produits en sont vendus, à l'âge de 2 à 3 mois, 45 fr. la paire.
Les froments, les avoines et les vesces de la ferme de M. Salvat sont d'une rare beauté. Il fait repiquer beaucoup de betteraves, de choux cabus et de Poitou ; il a de belles carottes, et compte semer sur une grande échelle des navets d'Eteules, auxquels il se propose de donner 300 kg de guano par hectare. C'est à M. Salvat père [Jean-François-Xavier Salvat 1791-1858] qu'est due la première importation de guano dans cette partie de la France ; elle remonte à 12 ans [1842] ; depuis ce moment, on n'a pas cessé d'en faire usage sur les domaines des deux frères [domaine de la Blondellerie pour Gustave Salvat et domaine de Nozieu pour Adolphe-Valentin Salvat 1825-1886], et cela toujours avec succès.
M. Salvat [Gustave] vient de faire, à Orléans, l'acquisition d'une machine à battre Cumming. Ce fabricant en avait exposé une de même modèle au Concours au a eu lieu à Paris. Cette machine, qui coûte 1 800 fr., marche au moyen d'un manège à 4 chevaux. Avant de faire cette acquisition, il avait déjà installé un petit manège destiné à mettre en mouvement un hache-paille, un coupe-racines et un brise-tourteaux.
Un petit pâtre, en s'amusant à creuser un trou de 0,50 m de profondeur sur environ 0,66 m de diamètre, a fait découvrir une marnière dans la propriété ; il n'y a guère plus de 0,15 m de terre au-dessus de la marne. Ce champ n'avait jamais été labouré depuis que la famille Salvat exploite cette propriété, sans quoi la charrue aurait infailliblement ramené la marne à la surface du sol.
M. Salvat (Gustave) voulut bien me faire conduire, le 20 juin, chez son frère M. Adolphe Salvat, qui habite le château de Nozieu, situé à 8 km de Blois. Dans le trajet, je vis d'abord deux fermes appartenant à M. le marquis de Durfort. Les fermiers qui les exploitent ont adopté l'usage du marnage, et ils obtiennent maintenant des froments et des trèfles sur des sables à sous-sol argileux, dont la maigreur avant cette opération ne leur permettait pas de tirer un bon parti.
Nous traversâmes ensuite les terres dépendantes du château de Bois-Renard ; elles portaient de fort belles récoltes de froment et d'avoine : une partie du sol se compose de terres cultivées anciennement ; l'autre consiste en bruyères défrichées depuis peu d'années ; le marnage et une bonne fumure ont totalement changé la nature de ces terrains. 
Toutes les récoltes pendantes que j'ai pu voir en me rendant à ma destination avaient la plus belle apparence. Les sainfoins, les luzernes, les trèfles, les vesces se montraient en abondance ; les trèfles incarnats, en partie déjà récoltés, avaient place à d'autres plantes, dont le semis venait d'avoir lieu.

M. Adolphe Salvat voulut bien me servir de guide à travers ses cultures, qui ne s'étendent d'ailleurs que sur environ 30 ha [domaine de Nozieu à Saint-Claude-de-Diray] ; tout cela est bien tenu et promet une fort belle récolte ; les froments, à en juger d’après l'apparence, ne produiront guère moins de 35 à 40 hl/ha. J'ai remarqué une récolte de froment-seigle, qui occupe 2 ha placés entre des champs de seigle ; le froment a atteint une hauteur bien plus considérable que ce dernier ; et les épis en sont magnifiques. [...]
M. Adolphe Salvat s'étant décidé, l'hiver dernier, à ne conserver désormais dans ses étables que des animaux de pure race durham, il a vendu tous ses produits croisés. Je vais indiquer, d'après un relevé fait sur son livre de vacherie, le prix qu'il a obtenu de quelques-unes de ses bêtes :

vache durham, hors d'âge, 600 fr.
génisse durham de 4 ans stérile, 635 fr.
taureau durham déjà vieux, 725 fr. ;
vache durham-mancelle, de 5 ans, 400 fr.
vache durham-bretonne, de 7 ans, 440 fr.
sept bœufs gras, ensemble 5 820 fr.
soit, en moyenne, 831,50 fr. par tête.

Le troupeau de bêtes à cornes de M. Salvat se compose en ce moment d'un taureau blanc, âgé de 2 ans, qui vient d'arriver d'Angleterre, accompagné d'une génisse prête à vêler ; ces 2 animaux, achetés près de Burton-on-Trent, chez M. Hallen; m'ont paru bien choisis ; du reste, ils ont obtenu l'année dernière les deux premières primes décernées par la société agricole du Nord-Staffordshire ; c'est-à-dire qu'ils doivent être remarquables. Il possède en outre 8 vaches et une génisse prête à vêler, 9 génisses d’un à deux ans, et 4 veaux, dont trois mêles. L'un de ceux-ci, amené avec sa mère au concours d'agriculture au Champ-de-Mars à Paris, avait trouvé acheteur au prix de 500 fr. ; mais M. Salvat, le destinant à la reproduction, n'a pas voulu s'en défaire. La mère a été primée au concours dont nous venons de parler. Nous avons encore trouvé dans la même étable trois jeunes bœufs, également de pur-sang durham dont deux sont destinés au concours de Poissy cette année (1855) ; le troisième y figurera l'année prochaine. Un taureau âgé de 3 mois, né à Nozieu, vient d'être vendu, moyennant 300 fr., au régisseur de la terre de Valençay [Indre]. [...]
M. Salvat a fait venir de Nantes la machine à battre de Lotz ; le manège de cette machine est disposé de telle sorte que les deux chevaux qui la mettent en mouvement tournent tout autour ; elle bat de 30 à 40 hl de froment par jour. Cette machine est doublement utile dans ce pays, où on cultive beaucoup de chanvre ; car on peut l'employer à le broyer, sans avoir besoin de le faire passer au four.
 

1855

Herd-book race Durham

Journal d'agriculture pratique. Juillet à Décembre 1855. 4e série. Tome IV. 1855
Chronique agricole de la 2e semaine de septembre
p. 366
La publication qui vient d'être faite par les soins de M. de Sainte-Marie, du premier volume de l'Etat-civil des animaux reproducteurs de l'espèce bovine française [Herd-book français pour la race bovine durham] justifierait à elle seule la distinction dont il vient d'être honoré. Sans doute on peut trouver trop étroite la mesure prise de ne tenir en compte que des animaux de pur sang de la race courte-corne améliorée, dite race de Durham, nés ou importés en France. [...]. La liste des éleveurs dont les animaux figurent au premier volume du Registre français n'est pas encore considérable  ; elle contient 54 noms, savoir :

[...] Henri Lefebvre de Sainte-Marie [fils du précédent], à Beaumont-Pied-de-Boeuf (Mayenne) ;

[...] A. Salvat, à Noizeux (Loir-et-Cher) ; G. Salvat, Nozieux (Loir-et-Cher) ; [...].

Cette liste est, on peut le dire, la table d'or de l'agriculture ; tous les meilleurs ne s'y trouvent pas inscrits certainement, mais les éleveurs dont on vient de lire les noms méritent la reconnaissance publique, parce qu'ils ont été les premiers à entrer dans la voie du progrès. Is se répartissent ainsi entre 17 départements : Mayenne 17, Orne 10, Calvados 4, Maine-et-Loire 3, Nièvre 3, Cher 2, Loir-et-Cher 2, Loire-Inférieure 2, Seine-et-Marne 2, Allier 1, Eure 1, Charente-Inférieure 1, Loiret 1, Meutrhe 1, Pas-de-Calais 1, Sarthe 1, Haute-Vienne 1.

1856

Concours régional agricole tenu à Tours 1856
Animaux de race Durham primés et présentés par M. Salvat (Adolphe), à Nozieu, Saint-Claude-de-Diray (Loir-et-Cher)

Un taureau
2e prix : Médaille d'argent et 500 fr., à M. Adolphe Salvat, propriétaire à Nozieu (Loir-et-Cher); taureau durham de 15 mois.

Une vache
1er prix : Médaille d'or et 400 fr., à M. Adolphe Salvat, propriétaire à Nozieu (Loir-et-Cher) ; vache durham de 6 ans.

Une vache
2e prix : Médaille d'argent et 350 fr., à M. Adolphe Salvat, propriétaire à Nozieu (Loir-et-Cher); vache durham de 42 mois.
 

1860

Elevage de la race bovine Durham

Château de Nozieux (Saint-Claude de Diray, Loir-et-Cher)

La connaissance générale du bœuf, études de zootechnie pratique sur les races bovines de la France, de l'Algérie, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Suisse, de l'Autriche, de la Russie et de la Belgique, avec un atlas de 83 figures, par les auteurs de l'Encyclopédie pratique de l'Agriculteur publiée par Firmin DIDOT Frères, Fils et Cie, sous la direction de Louis MOLL Chevalier de la Légion d'honneur, Fermier à Vaujours, Professeur d'Agriculture au conservatoire impérial des Arts et Métiers, Membre du Conseil général d'Agriculture, De la Société impériale et centrale d'Agriculture, etc., etc.. et Eugène GAYOT Ancien directeur de l'Administration des Haras, Membre de plusieurs Sociétés scientifiques. Paris 1860. 600 pages. Cote A368


p. 444-445
Les travaux de M. Adolphe SALVAT, propriétaire à Nozieux (Loir-et-Cher), datent de 1843 ; à cette époque il acheta de M. Malingié, directeur de la ferme-école de la Charmoise, plusieurs animaux durham de pur sang.
Au début, la vacherie comprenait le taureau le Duc et 4 vaches pures, 2 vaches hollandaises, 16 de à divers croisements et 2 vaches de race locale.
Ces éléments furent consolidés de 1843 à 1860 par l'emploi de sept taureaux différents.
Jusqu'en 1856 la vacherie de Nozieux dû conserver tous ses produits purs et éliminer successivement les croisements ; ce n'est guère que vers cette époque qu'il devint possible de livrer à la boucherie et aux éleveurs un certain nombre d'animaux de choix.
L'établissement de M. Salvat ne comprenant ni prairies ni pâturages, la stabulation permanente était nécessitée pour les femelles comme pour les mâles ; on ne les sort au dehors qu'une ou deux heures par jour, pendant le temps nécessaire au nettoyage des étables. En été, les mères reçoivent à discrétion et dans des mangeoires les fourrages verts de chaque saison ; en hiver leur nourriture se compose de paille hachée, de balles, betteraves, navets, tourteaux et drèche de brasserie, préalablement fermentés.
Les mâles destinés à la reproduction sont soumis au système d'isolement plus ou moins complet, dans des boxes avec paddocks, ou sous des hangars aérés, où ils ne paraissent pas souffrir du froid, même pendant les gelées d'hiver. La nourriture et les soins ne faisant jamais défaut, la croissance est toujours rapide.
La plupart des vaches de Nozieux sont laitières ; il en est qui donnent jusqu'à 22 litres de lait, un mois après le vêlage.
M. Salvat fait travailler ses bœufs durham ; il en a huit en ce moment ; nous ignorons s'il en est parfaitement content ; néanmoins, comme ils sont nourris fortement, il y a lieu de penser que cette destination ne leur est point nuisible.
Sous le rapport de l'aptitude à prendre la graisse, la souche de Nozieux doit être classée très haut, aussi bien en ce qui concerne le poids atteint par les bons animaux que pour les succès nombreux obtenus dans les concours, gains que nous le verrons plus loin.
Comme reproducteurs, il suffira de citer, pour en donner une idée, les ventes faites de 1848 à 1859 ; ces ventes comprennent 21 mâles et 26 femelles de pur sang, parmi lesquels plusieurs veaux et un vieux mâle de dix ans ; plus 10 métis ; en tout 57 têtes qui ont trouvé preneurs à bons prix.
Sous le rapport des concours :
L'élevage de M. Salvat lui a produit jusqu'à ce jour 43 médailles et 33 prix en argent d'une valeur de 22 000 fr. environ.
Au 31 décembre 1859, la vacherie de Nozieux comptait 31 têtes.

1864

Concours régional agricole tenu à Tours 1864
Animaux de race Durham primés et présentés par M. Salvat (Adolphe), à Nozieu, Saint-Claude-de-Diray (Loir-et-Cher)

Une vache
1re Mention honorable, M. Salvat (Loir-et-Cher) ;

Une vache
Mentions honorables : M. Salvat.

Une vache
1er prix : M. Salvat ;
 

1873

Concours régional agricole tenu à Tours, du samedi 3 au lundi 12 mai 1873, pour la région comprenant les départements de l'Allier, du Cher, de l'Indre, d'Indre-et-Loire, de Loir-et-Cher, du Loiret et de la Nièvre.


Animaux de race Durham présentés par M. Salvat (Adolphe), à Nozieu, Saint-Claude-de-Diray (Loir-et-Cher)

Un taureau 
24 mois 14 jours ; Uhlan, rouan ; 
né chez l'exposant ; M. Salvat, à Saint-Claude (Loir-et-Cher) ; 
Son père, Uranus, 2982 ; 
sa mère, Planète, 5246

Une génisse
10 mois 26 jours ; Flower, rouge et blanche ; 
né chez l'exposant ; M. Salvat, précité ; 
Son père, Calife, 5763 ; 
sa mère, Fancy, Bull. n°6

Une génisse
21 mois 5 jours ; Capeline, rouane ; 
née chez l'exposant ; M. Salvat, précité ; 
Son père, Jupiter, 6046 bis ; 
sa mère, Capitola, 2623

Une génisse
30 mois 10 jours ; Comtesse de Cheverny, rouan foncé ; 
née chez l'exposant ; M. Salvat, précité ; 
Son père, Uranus, 2982 ; 
sa mère, Cirencester-Rose, 3176

Une vache
4 ans 5 mois 22 jours ; Cincester-Duchess, rouanne ; 
née chez l'exposant ; M. Salvat, précité ; 
Son père, Double-Cincester, 2578 ; 
sa mère, Cincester-Rose, 3176

Une vache
5 ans 10 mois 13 jours ; Thérésa, blanche ; 
née chez l'exposant ; M. Salvat, précité ; 
Son père, Crown-Prince, 2483 ; s
a mère, Tamina, 5289

Concours régional agricole tenu à Tours, du samedi 3 au lundi 12 mai 1873, pour la région comprenant les départements de l'Allier, du Cher, de l'Indre, d'Indre-et-Loire, de Loir-et-Cher, du Loiret et de la Nièvre.
Animaux de race Durham primés et présentés par M. Salvat (Adolphe), à Nozieu, Saint-Claude-de-Diray (Loir-et-Cher)

Une vache
2e prix, M. Salvat, à Saint-Claude (Loir-et-Cher)

Une vache
4e prix, M. Salvat
 

1881

Concours régional agricole tenu à Tours 1881
Animaux de race Durham primés et présentés et primés par M. Salvat (Adolphe), à Nozieu, Saint-Claude-de-Diray (Loir-et-Cher)

Un taureau
3e prix M. Salvat à Saint-Claude (Loir-et-Cher)

Une vache
Prix supplémentaire M. Salvat

Une vache
Prix supplémentaire M. Salvat

Une vache
Rappel de prix, 1er prix, M. Salvat

Une vache
1er prix M. Salvat

Une vache
Mentions honorables : M. Salvat

Prix d'ensemble M. Salvat pour ses animaux de race Durham

Publié dans Personnage, Productions

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