DUPIN DE FRANCUEIL Louis (1715-1786)

Publié le par histoire-agriculture-touraine

Louis DUPIN seigneur de Francueil, dit DUPIN de FRANCUEIL 
Né le 6 novembre 1715 à Châteauroux 
Décédé le 6 juin 1786 à Paris.
Fils de Claude Dupin et de Marie-Jeanne Bollioud de Laleuf.
Époux de Suzanne Bollioud de Saint-Jullien et de Marie-Aurore de Saxe.
Grand-père de George Sand
Écuyer, seigneur de Chenonceaux.
Secrétaire du Roi et fermier général. 


"Receveur général des finances, Louis Dupin de Francueil se partage entre Paris et surtout Châteauroux, où il gère la manufacture royale créée en 1751 au bord de l'Indre dans les dépendances du château du Parc, par Claude Dupin [son père] et l'intendant des finances de Louis XV, Daniel-Charles Trudaine.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Dupin_de_Francueil

https://wp-fr.wikideck.com/Ch%C3%A2teau_de_Chenonceau

 

Histoire de l'introduction et de la propagation des Mérinos en France. Ouvrage posthume de M. TESSIER, Inspecteur général des Bergeries royales, Membre de la Société royale et centrale d'agriculture, de l'Institut de France (Académie des sciences), de l'Académie de médicine, etc., et Chevalier des ordres de Saint-Michel et de la Légion d'honneur. Imprimé par ordre de la Société royale et centrale d'agriculture dans un recueil de ses Mémoires pour l'année 1838, Paris, Imprimerie de L. bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, 7. 1839. 94 p. 

Extrait :
p. 6-7
M. Léon François de Barbançois (1717-1795), brigadier des armées du roi, propriétaire dans le Berry, où il avait une terre appelée Villegongis, sachant que les béliers et brebis Mérinos d'Espagne avaient été très avantageusement introduits en Suède [1723], pensa que son pays serait encore plus propre à en recevoir et à les faire prospérer, la race indigène ayant déjà un certain degré de finesse. Il obtint en 1768, le madame d'Etigny [veuve d'Antoine Mégret d'Etigny, propriétaire à Etigny dans l'Yonne], trois béliers, qu'il mit à la monte avec des femelles de son troupeau [race locale de la Champagne berrichonne]. Les laines qui en résultèrent passèrent les espérances. Des manufactures de Châteauroux, Elbeuf et Louviers les trouvèrent égales à celles d'Espagne et en firent de beaux draps. Ces essais furent mis sous les yeux de Turgot, contrôleur général des finances, l'un des ministres qui aient su le mieux apprécié le mérite d'une tentative, et dont les vues d'utilité publique n'ont jamais été contestées. Aussi fit-il venir d'Espagne, en 1776, deux cents (200) bêtes à laine, béliers et brebis compris. Ils furent distribués entre M. de Trudaine, intendant des finances, qui les plaça dans sa terre de Montigny dans la Brie, M. de Barbançois (à Villegongis dans l'Indre), M. Daubenton et M. Dupin. M. de Barbançois eut pour sa part 40 mères et 6 béliers, qui arrivèrent à Villegongis en 1777. Dans la suite [après 1786] il y joignit quelques béliers de Rambouillet. De ces animaux et de ceux du pays il composa deux troupeaux, un de race pure et l'autre de métis. Cette distinction a-t-elle continué ? je ne puis l'assurer ; ce qu'il y a de certain, c'est que ses enfants conservent encore aujourd'hui (1839) un troupeau qui a de la réputation. Au reste ces détails (on les trouve au trimestre d'automne de 1791, de la Société d'agriculture de Paris) m'ont paru d'autant plus dignes de confiance, qu'ils ont été donnés par M. le duc de Charost, administrateur des auspices de Paris, homme auquel les arts, les sciences et l'humanité ont de grandes obligations. On aurait pu dire de lui qu'il était identifié avec l'amour du bien. M. de Trudaine plaça sa portion de l'importation dans sa terre de Bourgogne.
Celle de M. Daubenton lui servit à Montbard pour ses expériences.
Je n'ai pas su ce qu'était devenue celle de M. Dupin.
Les importations de M. de la Tour d'Aigues et de M. Turgot semblent être le prélude de toutes celles dont il va être question [Rambouillet 1786 etc...]
 

Publié dans Personnage

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article