GANZIN Victor (1838-1922)

Publié le par histoire-agriculture-touraine

Honoré François Victor GANZIN
Né le 30 mars 1830 à Lorgues (83)
Décédé le 14 février 1922 à Le Pradet (83)
Fils d'Alphonse Honoré Vincent Oscar Ganzin (1811-1892) et de Marie Caroline Hermelin (1812-1905)


Avocat, propriétaire viticulteur au Pradet (83), hybrideur de vignes
 

1879+

Extrait de Histoire de l'hybridation (Pierre Galet) Revue des œnologues avril 2014

Le premier hybrideur français fut Victor Ganzin (1838-1922), il était Docteur en Droit mais il abandonna le barreau pour se consacrer à l’hybridation de la vigne dans sa propriété du Pradet, près de Carqueiranne dans le Var. À partir de 1877, il va réaliser 3 séries de croisements qui l’ont rendu célèbre, en employant le Rupestris Ganzin [sélection à partir de semis dans Vitis Rupestris], cépage mâle qu’il avait sélectionné auparavant.

Aramon x Rupestris Ganzin : n° 1, 2, 4, 9 et 60 , (50 % Vitis Vinifera, 50 % Vitis Rupestris) ; créé en 1879

Aramon Rupestris Ganzin n° 4 x Alicante Bouschet, surnommé Alicante Ganzin (75 % Vitis Vinifera, 25 % Vitis Rupestris)

Aramon Rupestris Ganzin n° 60 x Grosse Clairette (Bourboulenc), surnommé Clairette dorée Ganzin (75 % Vitis Vinifera, 25 % Vitis Rupestris)

Le premier croisement a donné des porte-greffes dont le célèbre ARGI, très utilisé dans la première reconstitution du vignoble français, mais sa sensibilité au Phylloxera le fera disparaître en Europe alors qu’il s’est maintenu jusqu’ici en Californie. Comme géniteur mâle, en raison de sa vigueur il a été très employé par Seibel dans ses divers croisements. L’Alicante Ganzin a été employé pour produire des hybrides teinturiers chez Seibel ou Seyve-Villard. La Clairette dorée Ganzin a servi à Seibel pour l’obtention de cépages blancs.

Publié dans Personnage, viticulture

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