CONCOURS RÉGIONAUX ET NATIONAUX (ANIMAUX REPRODUCTEURS, INSTRUMENTS ET PRODUITS AGRICOLES)
Ethnozootechnie n° 28, 1981
(Les concours de bétail. Compte-rendu de la journée d'étude organisée par la Société d'Ethnozootechnie, Alfort - 3 avril 1981)
p. 15-24
LA MISE EN PLACE ET LE DEVELOPPEMENT DES CONCOURS D'ANIMAUX DE BOUCHERIE ET D'ANIMAUX REPRODUCTEURS AU MILIEU DU XIXème SIECLE (1844-1852)
BOUGLER Jacques (1936-2007), Ingénieur agronome. Professeur, responsable du CSAGAD (Cours supérieur d'amélioration génétique des animaux domestiques) à l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INAPG)
I. - INTRODUCTION : LES CONDITIONS DE LA PRODUCTION ANIMALE AU MILIEU DU XIXème SIECLE.
[...]
II. - LES CONCOURS D'ANIMAUX DE BOUCHERIE
[...]
III. - LES CONCOURS D'ANIMAUX REPRODUCTEURS
Comme nous venons de le voir, l'idée d'organiser des concours d'animaux reproducteurs date de 1850 encore que, dès 1849, un essai avait déjà été tenté à Poissy : toutefois, Poissy présentait un certain nombre d'inconvénients majeurs pour la tenue de tels concours :
* les animaux reproducteurs tendent à y être éclipsés par les animaux gras,
* il s'y pose des problèmes de santé, beaucoup d'animaux de boucherie étant suspects de ce point de vue,
* il y manque d'abris convenables pour y faire séjourner des reproducteurs huit jours durant,
* la date (semaine Sainte) en est trop précoce, tant pour les visiteurs (il fait trop froid pour attirer la foule) que pour les produits qui sont destinés à y être exposés (situation par rapport à la récolte).
Ainsi, un arrêté du 17 août 1849 transférait-il le lieu du Concours de Poissy à Versailles et il était ainsi décidé d'organiser à Versailles, dès octobre 1850, dans les dépendances de l'Institut National Agronomique, une exposition publique d'animaux et d'instruments, machines, ustensiles et appareils à l'usage de l'industrie agricole, ainsi que les produits de l'agriculture. L'idée était de faire de Versailles, un concours général ou un concours national, le couronnement d'une série de de 6 concours régionaux à mettre en place pour eux-mêmes chapeauter les nombreux concours locaux créés au fil des années précédentes. Ces concours régionaux se mirent d'ailleurs en place dès 1851 où il n'y en eut toutefois que 3 à voir le jour (Saint-Lô, Aurillac et Toulouse), faute de moyens financiers suffisants du ministère de l’Agriculture ; par contre, 7 furent organisés en 1852 : Saint-Lô, Toulouse, Nancy, Amiens, Angers, Limoges et Nevers.
En ce qui concerne le premier Concours National de Versailles, organisé en octobre 1850, il était prévu d'y présenter et d'y faire concourir des reproducteurs mâles des espèces chevaline, bovine, ovine et porcine. Ce concours était doté de 52 000 F. de prix (soit 300 000 F. de nos jours, somme qui passait l'année suivante à 69 024 F., soit environ 400 000 F. d'aujourd'hui), auxquels s'ajoutaient des médailles d'or, d'argent et de bronze pour les animaux classés. Il était aussi prévu une dotation (500 F. par région, ainsi que des médailles) pour les gens à gage "qui se seront distingués par les soins intelligents donnés aux animaux primés". Le chroniqueur de l'époque nous dit que "les gens à gages, associés au triomphe de leurs chefs, sont venus en blouse recevoir leur médaille des mains du Ministre au milieu des applaudissements de toute la salle".
Ainsi, l'objectif de ces concours était-il, comme pour ceux d'animaux de boucherie, se stimuler l'intérêt des éleveurs, exposants et autres ; il était d'ailleurs prévu pour cela que tous les animaux exposés devaient participer, le dernier jour, à une vente aux enchères afin de faire connaître les races présentées à tous les visiteurs et d'engager progressivement ces éleveurs d'autres régions à venir s'approvisionner en reproducteurs dans le berceau et chez les bons éleveurs de chacune des races. Toutefois, cette vente n'eut, du moins au début, qu'un succès modéré (ce qui se conçoit bien : pourquoi les éleveurs-visiteurs, provenant de régions proches de Versailles, iraient-ils acquérir des reproducteurs de races d'autres régions que celles avec lesquelles ils commerçaient déjà) et il était heureusement prévu une clause selon laquelle le vendeur pouvait, au cas où son animal n'atteignait pas le prix maximum qu'il avait auparavant demandé, de reprendre sans avoir de droits à payer.
1. Les premiers règlements du Concours National de Versailles.
Le Concours d'animaux reproducteurs de Versailles était ouvert aux étalons des races françaises employées aux travaux de culture, aux taureaux de plus d'un an, aux béliers de plus de 8 mois et aux verrats de plus de 6 mois. La compétition se faisait par circonscriptions régionales, au nombre de 6 en 1850 : Saint-Lô pour le Nord, le Bassin parisien, et la Normandie, Angers pour la Bretagne et les Pays de Loire, Bordeaux pour la Charente et l'Aquitaine, Aurillac pour le sud du Massif central et l'est des Pyrénées, Nevers pour le Centre et Vesoul pour l'Est ; l'année suivante, le nombre des circonscriptions était porté à 8 en isolant le Nord et le Sud-Est.
Dès le départ, des difficultés apparurent qui concernaient :
* le fait que les critères de jugement n'étaient pas suffisamment définis : fallait-il plus juger les animaux sous leur aspect viande ou sous leur aspect élevage ?
* les modalités de constitution du jury : en effet, en 1850, un même jury appréciât toutes les races, ce qui était très mal admis de beaucoup de personnes qui ne voyaient pas comment cela était possible dans de bonnes conditions vu la diversité des orientations et des aptitudes des diverses races (travail, lait, viande) ; de plus, ce jury étant surtout composé de membres "parisiens", cela ne risquait-il pas de pénalise les races des régions éloignées de Paris et donc moins bien connues ?
* le fait que les éleveurs des régions éloignées se trouvaient défavorisés : en effet, les frais d'approche des animaux n'étaient pas remboursés, les animaux en question risquaient d'être moins prisés à Paris car ils y étaient moins connus, et il n'était pas facile aux éleveurs en question de vendre leurs reproducteurs aux enchères car ces races ne trouvaient, bien sûr, que peu d'acheteurs en région parisienne.
Toutefois, la difficulté la plus importante était la première, tant il fallait que ces concours d'animaux reproducteurs trouvent leu voie propre sans imiter ce qui se passait à Roissy où la règle était bien claire. C'est ainsi que, dès le départ, beaucoup reprochaient "la prédilection trop grande des juges pour les races étrangères ou certaines races", critique apparemment fort justifiée puisque, sur les 2 concours de 1850 et 1851, dans l'espèce bovine, le Durham s'adjugeait 20 600 F. de prix contre 5 000 F. pour l'ensemble des autres races indigènes (on dirait aujourd’hui nationales) ; bien plus, quand dans une section, il n'y avait pas de Durham, le 1er prix n'était pas distribué ! Ainsi, "les races françaises avaient à se tenir pour averties que le sol national du Concours de Versailles n'était pas bon pour elles". La situation était tout-à-fait semblable dans l'espèce ovin, alors dominée par le Mérinos, encore qu'on faisait déjà remarquer que "tôt ou tard, les droits d'entées sur les laines étrangères (Amérique du Sud, Océanie...) serait réduits ou supprimés et qu'il fallait donc, dès aujourd'hui, réorienter notre production vers la viande par l'utilisation de sang anglais, qu'il s'agisse du Dishley, et du Kent ou du South Down.
Il faut toutefois bien admettre, pour justifier le travail du jury, que son jugement se trouvait cependant en accord avec la demande des éleveurs-producteurs puisque, aux ventes aux enchères, le prix moyen du taureau Durham s'établissait, ces mêmes années, à 2 235 F. contre seulement 475 F. pour les géniteurs des races françaises. D'où certains de conclure, mais là un peu hâtivement, que "l'acheteur a une prédilection pour le Durham et que l'avenir prouvera qu'il a raison".
Quoiqu'il en soit, l'idée était apparue que les races devaient être jugées, non en bloc comme à Poissy, mais selon leur destination : c'est ce qui fut fait dès le 3ème Concours national, en 1852.
2. Les résultats des premiers Concours de Versailles.
la première année : 8 au 18 octobre 1850
Du fait d'une décision et donc d'une publicité tardive, le nombre d'animaux en compétition fut des plus modestes : 13 étalons, 53 taureaux, 57 béliers et 10 verrats.
Les résultats essentiels de ce premier concours sont rapportés dans les tableaux suivants :
Espèce bovine
Région;1er Prix 2000 F + méd. or; 2ème Prix 1000 F. + méd. argent; 3ème prix 1000 F. + méd. argent; 4ème Prix 600 F. + méd. argent
1 Saint-Lô;Durham;Cotentin;Durham x Normand;Durham x Normand
2 Angers;Durham;Parthenais;Durham;Durham x Manceau
3 Bordeaux;-;Garonnais;-;-
4 Aurillac;-;Limousin;Salers;Limousin x Agenais
5 Nevers;Durham;Durham;Durham x Charolais;Durham
6 Vesoul;-;-;-;Suisse
Espèce ovine
Région;1er Prix; 2ème; 3ème prix
1 Saint Lô;Dishley;Mauchamp;Dishley x Mérinos
2 Angers;-;-;Dishley
5 Nevers;-;Charmoise;Charmoise
6 Vesoul;Mérinos;-;-
Espèce porcine
Prix remportés par les races Leicester, Essex et Hampshire
En fait, il apparaît clairement que la notion de race, à cette époque, est encore très imprécise et on fait fréquemment la mention, sous le nom de race, de croisements ou de variétés. Par ailleurs, les résultats complets de ces concours font aussi nettement ressortir l'importance qu'avaient alors les reproducteurs en provenance de l'étranger, anglais ou suisses (utilisé pour le travail dans tout l'Est et le Sud) notamment.
La 2ème année : 5 au 14 mai 1851
La participation ne fut guère meilleure : 15 étalons, 51 taureaux, 103 béliers et 6 verrats. Plus grave, son niveau était tout aussi modeste ! Certains suggérèrent alors de n'organiser le Concours de Versailles que tous les 5 ans et de bloquer entre temps les subventions pour augmenter la valeur des prix. Le fond du problème n'était toutefois pas à ce niveau ; il fallait, comme on l'a vu précédemment, instituer un classement non pas sur une base régionale, mais raciale, et s'efforcer de faire venir à Versailles des animaux déjà primés dans un concours régional : il faut en effet commencer par la base, cela "permet au cultivateur qui a eu quelques succès dans son canton de s'enhardir pour présenter au département et, s'il reçoit là quelques primes, il n’hésitera pas à entrer dans la lutte avec les départements voisins dans les concours régionaux. De là, pour arriver au Concours Général de Versailles, il n'y a plus grands efforts à faire. En effet, le cultivateur craint toujours de faire des dépenses en pure perte et d'expose son amour-propre à un échec qui lui semble d'autant plus probable que le titre de Concours Général à Versailles lui grandit démesurément les mauvaises chances et les difficultés, tandis que s'il obtient successivement des prix dans le canton, dans le département, dans la région, il est couvert par ces primes de la dépense qu'il doit faire pour aller plus loin. Il a d'ailleurs pu apprécier, par des comparaisons plus répétées, la valeur de ses produits et les estimer assez haut pour se déterminer à disputer les grandes primes sur un théâtre plus élevé".
la 3ème année : 3 au 8 mai 1852
Il y eut une participation légèrement plus forte : 20 étalons, 64 taureaux, 108 béliers et 16 verrats, et le classement, pour cette troisième année, fut fait par race et non plus par région ; il est d'ailleurs fort intéressant, à ce propos, de faire mention des sections de races correspondantes et du nombre d'animaux engagés pour chacune d'elles.
Espèce chevaline
Chevaux de gros trait : 5 (3 Percherons, 1 Anglo-Percheron, 1 Breton)
Chevaux de trait légers : (12 ayant du sang anglais, 3 Normands)
Espèce bovine
races normandes pures : 9
race flamande pure : 7
race charollaise pure : 4
race agenaise pure : 3
race comtoise pure : 1
races des pays de montagne, dites de Salers (1), d'Aubrac, d'Auvergne (1), du Limousin (3), pures et sans croisements ; 6
race parthenaise pure (sous le nom de race parthenaise seront admis les animaux de races choletaise et nantaise) : 4
races des pays des landes, bretonnes, berrichonne, etc..., pures et sans croisements : 0
races françaises diverses, pures et sans croisements : 1 (Mancelle 1)
races étrangères pures ; 15 (Duham 13, Devon 1, Schwitz 1)
sous races provenant de croisements quelconques, français ou étrangers (14 dont 8 croisés Durham)
Espèce ovine
race mérinos pure : 61
sous-race métis-mérinos : 18
races étrangères à laine longue, pures ; 8 (dont Dishley 5)
races étrangères à laine courte, pures : 9 (South Down)
races ou sous races à laine longue, françaises ou provenant de croisements quelconques : 7
races ou sous races à laine courte, françaises ou provenant de croisements quelconques : 5
Espèce porcine
grandes races, françaises ou étrangères, pures ou croisées
petites races, françaises ou étrangères, pures ou croisées
Il y eut aussi cette année-là, à l'initiative d'un éleveur du Calvados, M. MORIN, présentation d'animaux de basse-cour (7 coqs, 6 pigeons et 12 lapins) alors que cela n'avait pas été prévu au règlement. Par ailleurs, le public vint à ce 3ème Concours National en nombre beaucoup plus important, de sorte que les locaux de l'Institut National Agronomique s'avérèrent trop exigus.
Ainsi démarrèrent au milieu du XIXème siècle les premiers concours d'animaux de boucherie puis d'animaux reproducteurs. Leur histoire mériterait d'être poursuivie au fil des années suivantes, afin en particulier de faire la jonction avec l'exposé qui suit de M. BODILIS. Toutefois, même si ces concours eurent par la suite des hauts et des bas, ils étaient "partis" et l'on sait le développement et le succès qu'ils prirent dans les décades suivantes.
1850
Concours général :
Versailles (Institut agronomique) : 8 au 18 octobre
Animaux primés :
Journal d'agriculture pratique, janvier à juin 1851
p. 475-476
CONCOURS NATIONAL DE VERSAILLES [8 au 18 octobre 1850)
Animaux reproducteurs
Espèce bovine
Première région (Bretagne) ; 8 taureaux concourant
1er prix. - Une médaille d'or de 2 000 fr., à M. Gernignon, à Saint-Fort (Mayenne), pour un taureau durham, âgé de 12 mois
2e prix. - Une médaille d'argent et 1 000 fr., à M. Bouton-Lévêque, aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), pour un taureau durham-manceau, âgé de 44 mois
Pas de 3e prix. -
4e prix. - Une médaille d'argent et 600 fr., à M. de Tusseau, directeur de la ferme-école du Petit-Chêne (Deux-Sèvres), pour un taureau de race parthenaise.
1er prix. - Une médaille d'or et 2 000 fr., à M. Descoqs, à Saint-Lô (Manche), pour un taureau durham, âgé de 18 mois.
2e prix. - Une médaille d'argent et 1 000 fr., à M. de Torcy, à Durcet (Orne), pour un taureau durham, âgé de 27 mois.
3e prix. - Une médaille d'argent et 800 fr., à M. Auvray, à Sainte-Marie-du-Mont (Manche), pour un taureau cotentin, âgé de 15 mois.
4e prix. - Une médaille d(argent et 600 fr., à M. Hardelay, à Saint-Nom (Seine-et-Oise), pour un taureau normand âgé de 38 mois.
Troisième région (Nord) 9 taureaux concourant
Pas de 1er prix.
2e prix. - Une médaille d'argent et 1 000 fr., à M. Bourdin, à Courceaux (Seine-et-Marne), pour un taureau flamand, âgé de 52 mois.
3e prix. - Une médaille d'argent et 800 fr., à M. Ponsard, à Omez (Marne), pour un taureau durham, âgé de 48 mois.
4e prix. - Une médaille d'argent et 600 fr., à M. Dutfoy, à Eprunes (Seine-et-Marne), pour un taureau flamand, âgé de 48 mois.
1er prix. - Une médaille d'or et 2 000 fr., à M. Salvat, à Nozieux (Loir-et-Cher), pour un taureau durham âgé de 36 mois.
2e prix. - Une médaille d'argent et 1 000 fr., à M. Tachard, à Laguerche (Cher), pour un taureau durham, âgé de 22 mois.
3e prix. - Une médaille d'argent et 800 fr., à M. Cacadier, aux Poids-de-Fer (Cher), pour un taureau charolais, âgé de 36 mois.
4e prix. - Une médaille d'argent et 600 fr., à M. de Bouillé, à Villars (Nièvre), pour un taureau charolais, âgé de 12 mois.
1ere mention honorable, à M. Tachard, pour un taureau durham, âgé de 21 mois.
2e mention honorable, à M. Chenu, à Argentière (Cher), pour un taureau durham, âgé de 46 mois.
Cinquième région (Nord-Est)
Sixième région (Sud-Ouest) 3 taureaux concourant
Pas de 1er ni de 2e prix
3e prix. - Une médaille d'argent et 800 fr., à M. Rozier, à Abzac (Gironde), pour un taureau périgourdin, âgé de 24 mois.
4e prix. - Une médaille d'argent et 600 fr., à M. Dardenne, à Léguevin (Haute-Garonne), pour un taureau gascon, âgé de 34 mois.
7e région (Auvergne) 6 taureaux concourant.
1er prix. - Une médaille d'or et 2 000 fr., à M. Mailhart de la Couture, à la Couture (Haute-Vienne), pour un taureau limousin-agenais, âgé de 33 mois.
2e prix. - Une médaille d'argent et 1 000 fr., à M. Desalles, à Limoges (Haute-Vienne), pour un taureau limousin, âgé de 24 mois.
4e prix. Une médaille d'argent et 600 fr., à M. Garcelon, cultivateur à Ceybras (Cantal), pour un taureau salers, âgé de 34 mois.
1851
Concours régionaux (3) :
Toulouse
Concours général :
Versailles (Institut agronomique), du 5 au 14 mai
1852
Concours régionaux (7) :
Angers
Toulouse
Concours général :
Versailles (Institut agronomique), du 3 au 8 mai
1853
Concours régionaux (8) :
Caen
Moulins
Rodez
Saint-Quentin
Valence
Concours général :
Orléans [suppression de l'Institut agronomique de Versailles]
1854
Concours régionaux (7)
Laval
Nevers
Concours général
Paris
1855
Concours régionaux (8) :
Besançon
Grenoble
Périgueux
Rennes
Arras
Bourges
Clermont-Ferrand
Rouen
Exposition universelle :
Trappes
L'exposition agricole est située sur "l'annexe de Billancourt" (Edouard Vasseur, L'Exposition universelle de 1867, Ed. Perrin, 2023, p. 121-122).
En 1855, le concours des machines agricoles s'était tenu à Trappes, en Seine-et-Oise, sur les terres de Dailly, membre de la Commission impériale.
1856
Concours régionaux (8) :
Auch
Napoléon-Vendée
Privas
Tulle
Chartres
Dijon
Tours
Valenciennes
Concours universel :
Paris
1857
Concours régionaux (8) :
Melun
Bar-le-Duc
Le Mans
Montbrison
Pau
Evreux
Châteauroux
Mende
Concours universel remplacé par un Concours général :
Paris
1858
Concours régionaux (9) :
Blois
Cahors
Chaumont
Saint-Brieuc
Mâcon
Mont-de-Marsan
Niort
Concours général :
1859
Concours régionaux (9) :
Albi
Auxerre
Bourg
Carcassonne
Foix
La Rochelle
Nantes
Saint-Lô
Saint-Quentin
Concours général :
Paris
1860
Concours régionaux (12) :
Amiens
Aurillac
Bordeaux
Caen
Colmar
Le Puy
Lons-le-Saulnier
Montpellier
Poitiers
Tarbes
Troyes
Vannes
Concours général :
Paris
1861
Concours régionaux (12) :
Angoulême
Beauvais
Châlons-sur-Marne
Digne
Lyon
Marseille
Metz
Orléans
Quimper
Rodez
Rouen
Toulouse
Concours général :
Paris
1862
Concours régionaux (12) :
Angers
Arras
Bourges
Charleville
Gap
Guéret
Laval
Limoges
Montauban
Moulins
Nancy
Perpignan
Concours général :
Paris
1863
Concours régionaux (12) :
Agen
Auch
Chambéry
Chartres
Clermont-Ferrand
Dijon
Lille
Nevers
Nîmes
Rennes
Valence
Vesoul
Concours général :
Paris
1864
Concours régionaux (12) :
Bar-le-Duc
Draguignan
Épinal
Évreux
Grenoble
Melun
Napoléon-Vendée
Pau
Périgueux
Roanne
Tours
Tulle
Concours universel :
Paris
1865
Concours régionaux (12) :
Alençon
Annecy
Besançon
Cahors
Chaumont-sur-Marne
Dax
Le Mans
Nice
Niort
Privas
Saint-Brieuc
Versailles
Concours général :
Paris
1866
Concours régionaux (12) :
Albi
Auxerre
Avignon
Châteauroux
Foix
La Rochelle
Mâcon
Mende
Nantes
Saint-Lô
Saint-Quentin
Strasbourg
Concours général :
Paris
1867
Concours régionaux (12) :
Amiens
Aurillac
Blois
Bordeaux
Bourg-en-Bresse
Caen
Carcassonne
Colmar
Digne
Tarbes
Troyes
Vannes
Exposition universelle :
p. 147-148
Indépendamment des espaces de dégustation des vins français (bordeaux, bourgogne, champagne et touraine) et autrichiens, pas moins d'une cinquantaine d'établissements ont été concédés à des restaurateurs, cafetiers, limonadiers ou pâtissiers dans la galerie des aliments du palais donnant sur le promenoir extérieur, ou dans les différents secteurs du parc. Suivant le conseil donné par la Commission impériale, tous ces exploitants se sont efforcés de donner une couleur locale à leurs installations, garantie de leur succès et gage de variété pour l'Exposition.
p. 150
Conférences de Jean-Augustin Barral sur l'agriculture à l'Exposition, les 16 et 23 juin.
1868
Concours régionaux (12) :
Angoulême
Arras
Châlons
Le Puy
Lons-le-Saulnier
Metz
Montpellier
Orléans
Quimper
Rodez
Rouen
Toulouse
Concours général :
Paris
1869
Concours régionaux (12) :
Aix
Angers
Beauvais
Chartres
Gap
Gray
Guéret
Lyon
Montauban
Moulins
Nancy
Poitiers
Concours général :
Paris
1870
Concours régionaux (12) :
Agen
Bourges
Chambéry
Clermont-Ferrand
Dijon
Evreux
Laval
Lille
Limoges
Mézières
Narbonne
Valence
Concours général :
Paris
1871
Concours momentanément suspendus par les douloureux évènements (guerre Franco-Prussienne)
1872
Concours régionaux (12) :
Auch
Bar-le-Duc
Besançon
Grenoble
Le Mans
Melun
Nevers
Nîmes
Périgueux
Rennes
Saint-Etienne
Tulle
Concours général :
Paris
1873
Concours régionaux (11) :
Alençon
Annecy
Annonay
Cahors
La Roche-sur-Yon
Langres
Pau
Saint-Brieuc
Toulon
Tours
Versailles
Concours général :
Suspendu
1874
Concours régionaux (11) :
Albi
Auxerre
Châteauroux
Mâcon
Mende
Mont-de-Marsan
Nantes
Niort
Nice
Saint-Lô
Soissons
Concours général :
Paris
1875
Concours régionaux (9) :
Amiens
Aurillac
Avignon
Blois
Bourg
Caen
Digne
Troyes
Vannes
Concours général :
Paris
1876
Concours régionaux (12) :
Arras
Bordeaux
Carcassonne
Gap
Le Puy
Lons-le-Saulnier
Orléans
Quimper
Reims
Rodez
Rouen
Tarbes
Concours général :
Paris
1877
Concours régionaux (12) :
Angers
Angoulême
Chartres
Compiègne
Lyon
Montauban
Montpellier
Moulins
Nancy
Toulouse
Valence
Vesoul
Concours général :
Paris
1878
Concours régionaux
Reportés à 1879 en raison des dépenses dues à l’Exposition universelle
Concours général
Paris
Exposition universelle
Paris
1879
Concours régionaux (12)
Agen
Bourges
Chambéry
Charleville
Dijon
Evreux
Guéret
Laval
Lille
Limoges
Marseille
Poitiers
Concours général
Paris
1880
Concours régionaux (12)
Auch
Bar-le-Duc
Besançon
Clermont-Ferrand
Grenoble
Le Mans
Melun
Nevers
Périgueux
Perpignan
Rennes
Tulles
Concours général
Paris
1881
Concours régionaux (13)
Alençon
Alger
Annecy
Cahors
Chalon-sur-Saône
Epinal
La Roche-sur-Yon
Montbrison
Nîmes
Pau
Saint-Brieuc
Tours
Versailles
Concours général
Paris
1882
Concours régionaux (12)
Albi
Aubenas
Auxerre
Avignon
Châteauroux
Chaumont
Dax
Draguignan
Nantes
Niort
Saint-Quentin
Saint-Lô
Concours général
Paris
1883
Concours régionaux (12)
Amiens
Aurillac
Blois
Bourg
Caen
Digne
Foix
Mende
Nice
Rochefort
Troyes
Vannes
Concours général
Paris
1884
Concours régionaux (13)
Bli (Algérie)
Bordeaux
Brest
Carcassonne
Dôle
Epernay
Gap
Le Puy
Orléans
Rodez
Saint-Omer
Rouen
Tarbes
Concours général
Paris
1885
Concours régionaux (13)
Angers
Angoulême
Beauvais
Chartres
Lyon
Montauban
Montpellier
Moulin
Nancy
Sétif (Algérie)
Toulouse
Valence
Vesoul
Concours général
Paris
1886
Concours régionaux (5)
Agen
Bourges
Clermont-Ferrand
Lille
Marseille
Concours général
Paris
1887
Concours régionaux (6)
Grenoble
Melun
Nevers
Poitiers
Rennes
Tulle
Concours général
Paris
1888
Concours régionaux (6)
Alençon
Auch
Châteauroux
Epinal
Laon
Nantes
Nîmes
Concours général
Paris
1889
????
1890
Concours régionaux (8)
Amiens
Chaumont
La Roche-sur-Yon
Le Mans
Périgueux
Perpignan
Roanne
Saint-Lô
Concours général
Paris
1891
Concours régionaux (9)
Ajaccio
Aurillac
Avignon
Bar-le-Duc
Bourg-en-Bresse
Niort
Pau
Saint-Brieuc
Versailles
Concours général
Paris
1892
Concours régionaux (8)
Annecy
Mont-de-Marsan
Rodez
Rouen
Toulon
Tours
Troyes
Vannes
Concours général
Paris
1893
Concours régionaux (8)
Albi
Angoulême
Arras
Auxerre
Blois
Besançon
Privas
Quimper
Concours général
Paris
1894
Concours régionaux (5)
Caen
Cahors
Lille
Nancy
Orléans
Concours général
Paris
1895
Concours régionaux (5)
Angers
Clermont-Ferrand
Reims
Toulouse
Vienne
Concours général
Paris
1896
Concours régionaux (6)
Agen
Chartres
Constantine (Algérie)
Montpellier
Moulins
Soissons
Concours général
Paris
1897
Concours régionaux (5)
Bordeaux
Bourges
Rennes
Valence
Vesoul
Concours général
Paris
1898
Concours régionaux (5)
Alençon
Limoges
Lyon
Mézière-Charleville
Tarbes
Concours général
Paris
1899
Concours régionaux (5)
Amiens
Arles
Carcassonne
Dijon
Poitiers
Concours général
Paris
1900
Concours régionaux
Reportés à 1901
Concours général
Paris
Exposition universelle
Paris
1901
Concours régionaux (5)
Châteauroux
Epinal
Montauban
Nantes
Nice
Concours général
Paris
1902
Concours régionaux (5)
Chambéry
Beauvais
Foix
Laval
Nevers
Concours général
Paris
1903
Concours régionaux (5)
Auch
Chaumont
Evreux
La Roche-sur-Yon
Le Puy
Concours général
Paris
1904
Suppression des concours régionaux
Concours général
Paris
1924
Concours général
Paris
La race caprine est admise au concours des reproducteurs