MARSEUL (comte de) Louis Emmanuel (1804-1849)
Comte Louis Emmanuel de MARSEUL
Né le 1er octobre 1804 à Windham (Canada)
Il épouse Zoé Antoinette Françoise de BEAUREPAIRE (1803-1871) à Mâcon le 15 août 1837
Décédé le 20 janvier 1849 en son château de Rassay à Genillé
Carrière militaire jusqu'en 1838 (après des études solides qui l'avaient préparé au métier des armes, entra dans la carrière militaire où il fut successivement garde du corps, lieutenant aux carabiniers, capitaine aux chasseurs d'Afrique, et enfin, capitaine instructeur à l'école de Saumur.)
De 1838 à 1849 il est propriétaire agriculteur au château de Rassay, commune de Genillé (canton de Monrésor). Il gère son domaine de 250 hectares selon les méthodes les plus modernes ; il défriche, il cultive les plantes fourragères.
Elu membre correspondant de la Société d'agriculture d'Indre-et-Loire en 1843
Maire de Genillé à partir de 1841
1843
Election à la Société d'Agriculture d'Indre-et-Loire
Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres d'Indre-et-Loire. 1843.
Séances de juillet et août 1843
p. 116
La Société, après avoir entendu la lecture des différentes pièces proposées pour la séance publique et dont l'adoption est votée au scrutin secret, procède, par la même voir, à l'admission de MM. BRETON et le comte de MARSEUL en qualité de membres correspondants.
p. 125
Parmi les nouveaux collaborateurs, dont le choix, nous n'en doutons pas, sera sanctionné par l'approbation générale, votre section d'agriculture doit réclamer M. BRETON de Genillé, membre de l'Académie de l'Industrie et de la Société Française de Statistique Universelle, dont vous avez reçu deux mémoires sur l'agriculture du canton qu'il habite, celui de Montrésor ; un autre grand propriétaire, dans la même commune (Genillé), M. le comte de MARSEUL, qui dirige avec autant d'intelligence que de succès une exploitation de plus de 250 hectares.
1845
Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres d'Indre-et-Loire. 1846, p. 140
1er PRIX., arrondissement de Loches
PESSON Silvain, chez M. le comte de MARSEUL, propriétaire, au château de Rassay, commune de Genillé, canton de Montrésor, pour 7 ans de service, aux gages de 200 francs, et labourant, lui sixième, 189 hectares, à divers assolements.
1846
Recensement, Rassay, Genillé, 1846, (ADIL p. 57)
(24 personnes)
MARSEUL Emmanuel (comte), chevalier de la Légion d’honneur, marié, 41 ans
de BEAUREPAIRE Zoé, sa femme, 40 ans
MARSEUL Zoé, leur fille, 6 ans
LEVROT Jacques, cocher, célibataire, 29 ans
SIMON Alexis, valet de chambre, célibataire, 18 ans
LEMAÎTRE Louise, femme de chambre, célibataire, 31 ans
CLÉMENT Madeleine, cuisinière, célibataire, 34 ans
GUILLON Saturnin, régisseur, veuf, 49 ans
BENOÎT Vincent, garçon meunier, marié, 52 ans
LACOUR Nicolas, irrigateur, célibataire, 43 ans
RENET Frédéric, jardinier, célibataire, 29 ans
MARIEUR Françoise, valet de ferme, célibataire, 29 ans
DANGER Sylvain, valet de ferme, célibataire, 24 ans
JOURDAIN François, valet de ferme, célibataire, 18 ans
SELLIER Prudent, vacher, célibataire, 18 ans
CARRÉ Marie, servante de ferme, mariée, 54 ans
BOUTAUT Francette, fille de basse-cour, mariée, 49 ans
DUTHIER Bastien, berger, marié, 32 ans
CHANÉ Françoise, sa femme, mariée, 30 ans
MIREAU Marie, sa mère, veuve, 66 ans
DUTHIER Constant, son fils, 6 ans
DUTHIER Bastien, son fils, 5 ans
DUTHIER Catherine, sa fille, 7 ans
DUTHIER Henry, son fils, 18 mois
1849
Nécrologie
Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres d'Indre-et-Loire.1849., p. 146-147
"Au milieu de cet accroissement du nombre de nos membres, vous avez eu à déplorer que la perte d'un seul, perte qui vous a été d'autant plus sensible, qu'elle est venue frapper un de ces hommes d'élite qui ont déposé l'épée pour venir féconder le sol qu'ils ont défendu.
M. le comte de MARSEUL, après des études solides qui l'avaient préparé au métier des armes, entra dans la carrière militaire où il fut successivement garde du corps, lieutenant aux carabiniers, capitaine aux chasseurs d'Afrique, et enfin, capitaine instructeur à l'école de Saumur. Retiré du service militaire en 1838, il devint par un riche établissement, propriétaire de la terre de Rassay, où il se livra tout entier à l'agriculture. C'est au milieu de ces nobles travaux que la mort est venue l'enlever à ses nombreux amis, lorsque les améliorations qu'il avait introduites répandaient déjà autour de lui une heureuse influence. Puissent ces quelques mots prononcés sur sa tombe à peine refermée adoucir la douleur d'une famille dont il était l'ami et le père.