LIVRE GÉNÉALOGIQUE DE LA RACE ALPINE ou LGA (1955-1972)

Publié le par histoire-agriculture-touraine

1955

Création du LGA

Le Ministère de l'agriculture décide la création d'un Livre Généalogique Alpin ou LGA pour gérer la sélection de la race alpine (à laquelle était rattachée les Saanen suisse). Les premiers statuts s'inscrivent dans la droite ligne du Club de la Chèvre de Race Pure* crée au début du siècle par Joseph CRÉPIN.

* http://histoire-agriculture-touraine.over-blog.com/2018/12/club-de-la-race-pure.html

1958

Présidence du LGA


Ernest CHOSSON (président syndicat caprin de la Drôme et de la FNEC) prend la tête de Livre Généalogique Alpin (LGA)


http://histoire-agriculture-touraine.over-blog.com/2018/06/chosson-ernest.html
 

1959-1961

Evolution des inscriptions au LGA en Indre-et-Loire


1959 : Inscriptions au LGA dans 12 élevages


1960 : Inscriptions au LGA dans 20 élevages, 7 élevages participent au Contrôle laitier, 46 chèvres et 18 boucs sont inscrits au LGA au cours de l’année 1960


1961 : 11 élevages participent au Contrôle laitier
 

1960

La chèvre, Revue des éleveurs de chèvres. Numéro 15, janvier 1961, 4e année., p. 7-8

Premières inscriptions au Livre Généalogique de la Race Alpine.

Pour la première fois cette année, le L.G. de la Race Alpine remplissait son rôle de L. G. national, organisait, outre les marquages réguliers et déjà anciens dans certains départements tels que ceux du Centre (Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher), ceux des départements du Maine-et-Loire, Loire-Atlantique, Deux-Sèvres, Vendée, Charente-Maritime, Vienne, Gers et Dordogne, répondent ainsi aux rappels réitérés depuis quelque temps de certains éleveurs.

Tournée fertile en enseignements de toutes sortes ; trait d'union de plus entre les éleveurs français, connaissances d'excellentes souches, d'excellents débuts ; par contre, animaux à éliminer et à remplacer, soins et traitements sanitaire à intensifier. Explications, conseils, triages, tout cela a été largement distribué et fait, reçu par des éleveurs intelligents, pleins de bonne volonté très encouragés par le fait qu'ils ne se sentent pas isolés !

La Commission des marquages était composée en juillet, pour l'Ouest, de Mmes de SAINT-SEINE* et LE CONTE*, MM. Le CONTE et DEBOUVER ; pour le Gers et la Dordogne en août, de M. et Mme LE CONTE, alors dans les Landes.

VIENNE

Chez M. MARTINON, la question sanitaire mise au point permettra au troupeau d'excellent origine de donner tout son développement ; deux très bons boucs.

MAINE-ET-LOIRE

Mme Bernard DAVY, n'ayant pas assez de sujets sera marquée l'an prochain.

LOIRE-ATLANTIQUE

Quelques excellents chèvres, entr'autres chez M. PROUVOS, où "Fanchon" et sa fille font honneur à l'élevage de Mme CHABIRON.

MM. CHEREAU, AILLERIE et LEROY débutent à merveille et auront très vite un petit troupeau intéressant à nous présenter.

Mlle de COUFFON, dont les très jolies chamoisées font honneur aux soins qui leur sont prodigués ; les origines sont excellentes, les jeunes extraordinairement développés.

C'est grâce à l'active impulsion de Mlle COUFFON que le nouveau Syndicat "Bretagne-Vendée" vient d'être créé. Nous lui souhaitons de tout cœur pleine réussite

VENDEE

Mme GUIBERT attendait notre visite pour être sûre de la valeur de ses bêtes, nous l'avons sincèrement rassurée.

Chez Mme CHABIRON les nombreuses inscriptions au L. G. indiquent la valeur de l'élevage ; la joie de trouver chez elle un vrai éleveur, compréhensif et intelligent, a été pour nous un plaisir renouvelé.

DEUX-SEVRES

Mme SERVANT, dont la chèvrerie se compose moitié de Poitevines, moitié d'Alpines, mène de front et suit de très près ces deux races : du côté Alpin possède un excellent bouc.

CHARENTE-MARTIME

M. CHENEREAU nous offre, en plus du spectacle unique de son admirable site "La Roche Courbon", ses 11 adultes inscrites et sa vingtaine de jeunes de l'année ; départ spectaculaire d'un élevage qui peut aller très loin. Son désir de mettre sur pied un Syndicat caprin dans sa région nous réjouit sincèrement.

GERS

Mme ESTINGOY possède, outre ses chèvres d’un an, un lot de jeunes très développés aussi aux robes de soie, très joli ensemble, bien installé admirablement suivi et soigné.

DORDOGNE

Mme DIDIER est déjà une éleveuse connue qui, malgré sa nouvelle installation, nous montre quand même un troupeau en parfait état, avec quelques excellentes bêtes, avec en tête un jeune bouc de l'années, "Jupiter" qui fera sans nul doute parler de lui.

CHER

Le marquage avait eu lieu en mai après ceux de l'Indre, l'Indre-et-Loire et Loir-et-Cher. Commission de marquage : Mmes DÉON*, de SAINT-SEINE* et LE CONTE*, ainsi que M. DEBOUVER, agent technique. Il joint à ses nombreuses et jolies chèvres les qualités gustatives de ses vins fameux qui, ajoutés à ses fromages, en font un vrai régal.

Ce département, nouvellement venu au Livre Généalogique, matche à pas de géant et a pu cette année, devant le nombre de ses adhérents et leur désir de progresser, créer déjà son Syndicat dont M. Georges DESNOUES assume la présidence.

Nous accueillons avec joie ce nouvel inscrit. Il renforce avec l'Indre, l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher, notre solide groupe du Centre qui continue sa progression ininterrompue.

INDRE-ET-LOIRE

Je n'ajouterai rien à ça que j'en ai dit dans ce journal, après l'exposition de Tours où tous les éleveurs, du moins les plus importants étaient présents.

Le très bel ensemble, ce qui est rare, de Mme de SAINT-SEINE*, le spectaculaire redressement de l'élevage de Mme de BROSSES, les superbes laitières de Mmes MÉRY et GUILLOU, le troupeau des jeunes et les trouvailles d'installation de M. HÉRIBET*, la jolie présentation de Mme HUET, le nouvel élevage du Grand-Vaudour, commercialement mené de main de maître, tout cela constitue en Indre-et-Loire un noyau de premier ordre.

LOIR-ET-CHER

Le plus important par le nombre de ses adhérents et de ses bêtes inscrites, profite d'une avance prise par son inscription au Livre Généalogique dès 1957.

Quelques élevages importants avec contrôle laitier : DUHAMEL, MOUCHET, PAPINEAU, RAOUL-DUVAL et LE CONTE*. De nombreuses moyennes et petites exploitations, menées avec intelligence et bonne volonté, voient sans arrêt leur nombre s'accroître.

Les boucs très développés dans l'ensemble, sont une particularité de ce département ; ils sont nombreux : "Horus de la Frelonnière à Mme LE CONTE*, "Itou de Villechenay" à M. PAPINEAU, font office de champions ; ils sont suivis de très près par "Intrépide du Cheval Rouge" à Mme DUHAMEL, "Icare de la Frelonnière" à Mme SOULAT et "Elite de Villechenay" à Mme LE CLERC, excellent raceur laitier, sans oublier "Pompadour" à Mme DEBOUT.

Les grosses laitières issues de ces boucs aux origines contrôlées augmentent chaque année, les moyennes de rendement s'en ressentent et procurent à ceux qui les obtiennent de substantielles rentrées.

INDRE

Comprend près de 60 000 chèvres, le noyau d'éleveurs existants devrait très vite en entrainer beaucoup d'autres.

En tête les élevages de Mmes DÉON* et PILORCET ; ce dernier, nouveau venu du Syndicat, montre ce que peur rendre à son propriétaire un très beau troupeau d'une soixantaine de bêtes, aimées et soignées en conséquence.

A signaler, à Pouligny-Saint-Pierre, l'organisation de saillies établie par MM. REMONDEAU et LE MAITRE : mâle acheté en commun par un groupe d'éleveurs qui l'aura à sa seule disposition ; achat minime pour chacun, puisque partagé, possibilité d'échanges faciles avec d'autres groupes agissant de même.

Pour terminer, nous exprimons aux départements du Nord, Manche, Mayenne, Ille-et-Vilaine tous nos regrets de n'avoir pu aller jusqu'à eux ; le nombre de chèvres à inscrire vraiment trop restreint ne rendait pas très raisonnable les kilomètres à faire jusque-là ! Nous ne les oublions pas et espérons que des éleveurs nouveaux (on nous en signale déjà de possibles) s'aggloméreront dans le courant de l'année à l'élevage de Marianella que nous aurions bien aimé voir.

Tout s'organise peu à peu et ce que nous avons vu de tous côtés ne nous a certes pas donné envie de nous arrêter.

L'élevage de la chèvre rationnellement mené doit être de plus en plus une sérieuse source de profits... et de joies !

A tous les éleveurs nous souhaitons bon courage et disons "A l'année prochaine".

Mme LE CONTE*

Personnages cités (*) :

Mme Collette de SAINT-SEINE

http://histoire-agriculture-touraine.over-blog.com/2017/05/colette-de-saint-seine-1920.html

Mme LE CONTE

http://histoire-agriculture-touraine.over-blog.com/2018/06/mme-le-conte.html

Mme DÉON

http://histoire-agriculture-touraine.over-blog.com/2018/06/mme-deon.html

Lucien HÉRIBET

http://histoire-agriculture-touraine.over-blog.com/2018/06/heribert-lucien.html

1961


LA CHÈVRE, Revue des éleveurs de Chèvres, mars 1961, N° 16 (numéro spécial, 4e année)


L'organisation de l'élevage caprin.
Les Livres Généalogiques.


Si tous les éleveurs de chèvres ont des intérêts communs : techniques, économiques, etc., étudiés au sein des organismes précédents, ils ont aussi des intérêts particuliers suivant la race qu'ils ont choisie. Ces intérêts particuliers ne s'opposent d'ailleurs pas, ils consistent à améliorer toujours davantage la race qu'ils ont choisie et à la faire connaître. Il était donc logique que ces éleveurs constituent une Association spécialisée dans chacune de ces races. Heureusement ces races sont peu nombreuses en France, ce qui simplifie les problèmes ; nous avons deux Livres Généalogiques et deux seuls, celui de la race Alpine et celui de la race Poitevine (adresses en 2e page de la couverture). Chacune de ces Associations selon les méthodes propres à tous le L. G., qu'ils soient bovins, caprins, etc. ont défini le type, le standard de leur race, inscrivent sur leurs registres tous les animaux conformes à ce standard, et garantissent l'ascendance et la descendance. Ils rendent possible la détection de familles intéressantes, moralisent les transactions, et de diverses autres manières encore facilitent l'amélioration de la race, conseillent les éleveurs au cours des tournées d'inscription, organisent les Concours spéciaux (concours régionaux) de leur race et ont pour tâche de la faire connaître au-delà de nos frontières.
 

 LIVRE GÉNÉALOGIQUE DE LA RACE ALPINE ou LGA (1955-1972)
 LIVRE GÉNÉALOGIQUE DE LA RACE ALPINE ou LGA (1955-1972)

1962

Changement de direction 


En 1962, la comtesse Collette de SAINT-SEINE (Grillemont, Indre-et-Loire) prend le secrétariat du Livre Généalogique Alpin (LGA) et le fait transférer de Paris (siège de la FNEC) vers son château de Grillemont (Indre-et-Loire), il y reste jusqu'en 1972 : "Putsh des comtesses"
 

 

1964

Revue La Chèvre, n° 30 ; 7e année, janvier-février 1964

LE COIN DU L.G.A

LES VRAIS ET FAUX PAPIERS

Les divers Clubs

Il a existé en France bien des organismes s’occupant des chèvres de race pure et délivrant des pedigrees.

Nous pouvons citer, parmi ceux-ci, le Club de la Chèvre de Race pure, qui tenait le Livre Zootechnique, dit L.O.C.R.P. ; la Société Caprine de France ; le Syndicat de la Vache du Pauvre etc.

Il faut préciser que le Syndicat des Éleveurs de Chèvres inscrites au Livre Généalogique de la Race Alpine, dit plus simplement Livre Généalogique Alpin ou L.G.A., est le seul reconnu par le Ministère de l’Agriculture et subventionné par ce dernier ; il travaille en liaison avec les services ministériels sous le contrôle technique, administratif et financier de celui-ci.

Seuls les papiers à en-tête du L.G.A., délivrés par lui, et portant son cachet, sont « officiels » et les animaux qui les ont reçus peuvent seuls être dits « inscrits ».

Les Pedigrees d’élevage

Beaucoup d’éleveurs d’animaux inscrits au L.G.A. remettent cependant à leurs acheteurs une formule de pedigree portant l’origine du sujet vendu. Ces pièces n’ont pas de valeur officielle, mais ils peuvent rendre service aux acheteurs, et il est très normal que l’éleveur tienne à les délivrer : en effet, jusqu’ici, le L.G.A. tardait parfois à délivrer les papiers officiels, et il était utile pour l’acheteur de connaître les origines des sujets achetés.

En plus, bien des animaux ont des origines que peut connaître l’éleveur, mais qui ne peuvent pas figurer au Livre, ni sur les papiers officiels qu’il délivre : c’est le cas pour un animal pour lequel la déclaration de naissance n’a pas été faite, ou qui a été vendu non tatoué, ou des animaux appartenant à un nouvel adhérent : dans ce cas-là, les animaux sont inscrits à titre initial, c’est-à-dire sans aucune origine, puisqu’il n’y a pas de certitude officielle quant à leur filiation.

Mais l’éleveur peut connaître ces origines, et dans ce cas il peut très bien délivrer des pedigrees « privés » sur n’importe quelle formule ou sur un papier libre (des formules sont en vente chez Mme LE CONTE, à Millançay (Loir-et-Cher) et, pour les éleveurs d’Indre-et-Loire, à leur Syndicat Caprin.

Mais il doit être bien compris que ces pedigrees ne sont pas une pièce officielle.

1965

Revue "La Chèvre" n° 39, octobre-décembre 1965, 8e année

Evolution du nombre d'animaux inscrits


PAGE DU LIVRE GÉNÉALOGIQUE ALPIN (extrait)
Le développement du L.G.A. se poursuit ; plus de 5 000 caprins figurent sur les inventaires des 200 éleveurs actifs. Le secrétariat, depuis le début de l'année, a distribué 1 900 certificats d'inscription au Livre des Jeunes, plus de 1 000 inscriptions au Registre Alpin, plus de 150 inscriptions au Livre d'Origine. 100 cessions d'adultes.
Le secrétariat comprend maintenant 4 personnes travaillant pour le L.G.A. Aussi, il est demandé de ne pas adresser la correspondance à un nom personnel, mais à : LIVRE GÉNÉALOGIQUE ALPIN, sans indication de personne.
La permanence est assurée au téléphone tous les jours, de 14 à 19 heures. Autant que possible, téléphonez à ces heures-là et s'abstenir de téléphoner aux heures de repas ou le dimanche. Le numéro est le 3, à la Chapelle-Blanche, par Loches (I-et-L).
 

1966


Revue "La chèvre" n° 40, 9e année, Janvier-Février 1966

Assemblée générale du LGA


Livre Généalogique Alpin
L'Assemblée générale du Livre Généalogique Alpin a eu lieu à Paris, le 3 décembre 1965.

Nous reviendrons dans le prochain numéro sur cette importante réunion au cours de laquelle des décisions importantes ont été prises. Elle marque en effet une étape.
Le développement du Livre a été important au cours des dernières années, puisqu'il compte maintenant plus de 200 adhérents et plus de 4 300 animaux inscrits.
Mais ce dernier chiffre ne représente encore qu'environ 0,5 % du total de l'effectif caprin français. C'est insuffisant pour que la production française et le revenu des éleveurs soient sensiblement influencés.
L'Assemblée générale du 3 décembre a donc décidé d'ouvrir plus largement ses portes à toutes les chèvres de France, sans aucune exception ; même si elles ne présentent pas du tout les caractères de la race Alpine.
Une condition principale pour leur admission : être soumise au contrôle laitier technique nécessaire à tous ceux qui désirent améliorer leur production. De plus, elles doivent être saillies par un bouc Alpin, ce qui est à la portée de tous les éleveurs.
Les chèvres qui ne sont pas Alpines, qui peuvent être des chèvres d'une autre race ou sans race déterminée (dites communes) seront inscrites sur les registres et répertoires ouverts à cet effet. Leur descendance offrira ainsi aux acheteurs les garanties de filiation et de production qu'ils souhaitent.
Les chevrettes issues de ces chèvres inscrites aux répertoires pourront progressivement s'élever dans la hiérarchie et grâce à l'utilisation d'un bouc Alpin améliorateur mériter après quelques générations l'entrée au Livre d'Origine.


Voici, en résumé, la hiérarchie de ces registres :
a) Viennent d'être ouverts :
Répertoire Laitier (R.L.) : Peuvent y être inscrites toutes les chèvres, même celles de races diverse ou communes, pourvu qu'elles soient au Contrôle laitier et, bien entendu, identifiées (tatouage par exemple).
Répertoire de Filiation (R.F.) : Y sont inscrites les filles des chèvres inscrites au R.L., pourvu qu'elles aient donné un minimum de production laitière.
b) Existaient déjà :
Registre Alpin (R.A.) : Pourront y être inscrites les filles des chèvres figurant au R.L. ou au R.F. dès que les caractères Alpins seront suffisamment marqués.
Le Livre d'Origine (L.O.) : Ouvert aux animaux qui offrent des garanties exigées habituellement (pureté de race et production minimum).
Le Livre des Jeunes : Continue à enregistrer les naissances, pourvu qu'elles soient faites dans les délais fixés. Les animaux qui y sont inscrits passeront ensuite, selon leur production laitière au R.A. ou au L.O.
On peut donc affirmer qu'il s'agit là d'une étape importante qui vient d'être franchie par le L.G.A. et tous les éleveurs, quels que soient leurs caractères ou types de chèvres qu'ils élèvent, peuvent maintenant entrer dans la grande famille des sélectionneurs, gravir progressivement les échelons qui conduisent à la qualité (pureté de race, et surtout conformation et production) et à la rentabilité, but que s'est fixé le Livre Généalogique Alpin.
Dès maintenant, les éleveurs peuvent donc écrire au L.G.A., à la Chapelle-Blanche (Indre-et-Loire), pour avoir des précisions complémentaires. Ils ne doivent pas attendre car, à la veille des naissances, un mois de perdu peut leur faire perdre une année entière.

 

1966


Source enquête DDA Indre-et-Loire 1965, ADIL 911W37à38

Le ministère de l'Agriculture contrôle le fonctionnement du LGA


Lettre du « Syndicat des éleveurs de chèvres inscrites au LIVRE GÉNÉALOGIQUE DE LA RACE CAPRINE » (tampon de Livre généalogique ALPIN, La Chapelle-Blanche Indre-et-Loire) à M. l’Ingénieur en chef DDA 14 rue Etienne Pallu 37 TOURS, 23 septembre 1966


Extrait :

"Nous avons l’honneur de vous faire savoir qu’une Commission d’agrément a été désignée, pour procéder à l’inspection de deux boucs alpins en cours d’achat pour le Centre d’insémination de Bois Bonnevie. Cette commission sera composée de M. VERRON, éleveur, les Ormeaux, La Celle-Saint-Avent, I&L ; Mme de SAINT-SEINE, éleveuse, La Chapelle-Blanche I&L. Nous serons reconnaissants de bien vouloir déléguer un représentant de la DDA pour l’assister dans ses travaux. Le lieu de réunion est fixé le lundi 26 septembre à 9 h chez M. Paul COUDREAU, Anzay, Sainte-Maure, I&L, et ira ensuite chez M. MÉRY, Les Archambaults, Sainte-Maure, I&L."


Lettre de R. FOX (Contrôle des organismes d’élevage) à M. le directeur de la DDA I&L, le 22 sept 1966). Objet : Inscription au Registre-Catalogue Livre généalogique Race Alpine.


Extrait : "M’étant rendu à la Chapelle-Blanche le 16 septembre 1966, j’ai pu constater l’excellente organisation du Secrétariat du Livre Alpin. Le classement des documents et archives établi suivant le procédé Walter rotatif est à jour et complet… L’étude du dossier présenté par le LGA et l’enquête menée au Siège de ce Livre à la Chapelle-Blanche (Indre-et-Loire) ont mis en évidence une bonne organisation et un travail sérieux. Seules quelques mises au point devront être opérées."
 

1972

Le LGA est remplacé par l'UPRA caprine

Ethnozootechnie n°63 p. 110
"Après la création de l'UPRA* caprine en juin 1972, qui vient se substituer aux livres généalogiques alpin et poitevin, c'est une nouvelle page de la sélection caprine qui s'ouvre. L'option prise par les professionnels, à l'époque, de ne constituer qu'une UPRA caprine avec des sections par race marque également au sein d'une même entité des trois races laitières connues. C'est ainsi que trois sections sont créées : Alpine, Saanen et Poitevine, auxquelles s'adjoindra ultérieurement la section Angora, avec une certaine autonomie d'orientation et de fonctionnement"

* UPRA : Unité Nationale de Sélection et de Promotion de Race

http://histoire-agriculture-touraine.over-blog.com/2018/11/upra-unite-nationale-de-selection-et-de-promotion-de-race.html

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