Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire

Publié le par histoire-agriculture-touraine

1851

Le préfet présente au Conseil général les instructions de la loi du 20 mars 1851 sur l'organisation des comices agricoles (niveau départemental), des chambres consultatives d'agriculture (niveau départemental) et du Conseil général d'agriculture (niveau national). Selon la loi, les chambres consultatives sont constituées d'un représentant par canton, pris en priorité parmi les membres des comices
 

La Terre Tourangelle, 27 janvier 1924, p. 1

Les Chambres d'Agriculture 
Les voici enfin nées, les Chambres d'Agriculture dont on parle depuis près de quatre-vingts ans. Les voici nées pour la troisième fois, on peut le dire. Car il faut compter comme leur ayant donné le jour la loi de 1851 qui les étouffa au berceau et la loi du 25 octobre 1919 qui les avait fait naître mort-nées. 
 

1852

31 août 1852. Le Conseil général d'Indre-et-Loire alloue un crédit de 200 francs à la chambre consultative pour couvrir les frais de fonctionnement (secrétariat).
 

1919

La Terre Tourangelle, 27 janvier 1924, p. 1

Les Chambres d'Agriculture 
Les voici enfin nées, les Chambres d'Agriculture dont on parle depuis près de quatre-vingts ans. Les voici nées pour la troisième fois, on peut le dire. Car il faut compter comme leur ayant donné le jour la loi de 1851 qui les étouffa au berceau et la loi du 25 octobre 1919 qui les avait fait naître mort-nées. 
 

1924

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Ce n'est que 3 ans plus tard après le vote de la loi du 3 janvier 1924 que les premières élections aux Chambres d'Agriculture ont lieu.
Le suffrage universel du 27 février 1927 a conféré des pouvoirs à 15 représentants des agriculteurs d'Indre-et-Loire, à raison de quatre pour chacun des arrondissements de Tours, Chinon, Loches et de trois au titre des Associations Agricoles.
C'est le 28 mai 1927 que le Préfet a installé la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire qui a procédé à l'élection de son Président en la personne de M. MAHOUDEAU.
Démunie de ressources, la première tâche de la nouvelle institution est de se tourner vers le Crédit Agricole "pour un emprunt qui sera cautionné par les membres de la Chambre". Elle ouvre en même temps une souscription parmi les associations et les communes du département.
Dès sa mise en place, la Chambre s'attaque aux principaux problèmes du moment : l'apprentissage agricole, le recrutement de la main d'œuvre étrangère, et elle s'inquiète de "l'aggravation inadmissible du code de la route".
La crise du blé est évoquée le 10 septembre 1927 et la Chambre, ayant obtenu entre temps 10 036 francs de subventions, s'organise et entreprend des démarches devant les plus hautes instances afin que le droit de douane sur les blés étrangers soit porté de 25 à 35 Francs "chiffre indispensable pour relever les cours, faire reprendre confiance aux cultivateurs, et sauver la culture du blé".
 

1924

La Terre Tourangelle, 27 janvier 1924, p. 1

Les Chambres d'Agriculture 
Les voici enfin nées, les Chambres d'Agriculture dont on parle depuis près de quatre-vingts ans. Les voici nées pour la troisième fois, on peut le dire. Car il faut compter comme leur ayant donné le jour la loi de 1851 qui les étouffa au berceau et la loi du 25 octobre 1919 qui les avait fait naître mort-nées. 
Des limbes du Parlement où elles ont si longtemps flotté inconsistantes et informes, sans cesse évoquées, modifiées, rejetées parmi les ombres, elles descendent enfin sur la terre des vivants. Elles descendent... Elles vont descendre plutôt, puisque leur réalisation n'est prévue qu'en 1925. Mais enfin il semble bien cette fois qu'elles ne soient plus un mythe. 
Que doivent penser de la loi les agriculteurs ? Il est bien difficile de le dire à coup sûr sans une enquête approfondie. Ils ne doivent pas cependant en être entièrement satisfaits. Ce qu'ils voulaient c'est, avant tout, des assemblées professionnelles libres. Or, les nouvelles Chambres ne le sont pas assez. Deux raisons s'opposent à ce qu'elles le soient tout à fait.

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La première de ces raisons c'est la coexistence des Offices agricoles, telle que la loi les conçoit et les maintient. Loin de nous la pensée de dire le moindre mal des Offices qui ont rendu, à peine âgés de quelques ans, d'éminents services au pays. Mais il n'y a point de place pour deux organismes similaires de ce genre, dans un département, pour deux organismes dont l'un soit professionnel seulement et l'autre politico-administratif à moins que l'un dépende de l'autre. 
Si comme l'avait voulu le projet de loi Lhopiteau, les Offices avaient dépendu désormais des Chambres d'Agriculture, ou si la majorité de leurs membres, ce qui revient au même, avaient été pris les membres des Chambres nouvelles, Chambres et Offices, loin de se heurter, auraient collaboré avec une ardeur nouvelle à une œuvre commune et seulement professionnelle. 
Alors que les Offices doivent compter, selon la loi, trois membres du Conseil général à côté de trois membres de la Chambre d'Agriculture, on comprend que la politique jouera un rôle dans les Offices. Les intérêts professionnels n'y seront pas les seuls en question. À côté d'organes animés d'un esprit assurément généreux mais pas toujours purement agricole, que feront les Chambres d'Agriculture ?
A-t-on voulu garder près d'elles un organisme de contrôle ? Il semble bien que oui. On n'a même pas voulu que le président de l'Office fût obligatoirement un élu des Chambres d'Agriculture. Alors ? N'a-t-on pas raison de craindre que les assemblées tant attendues n'aient pas une liberté professionnelle complète ?

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Ces craintes semblent encore plus justifiées quand on songe que les Chambres d'Agriculture sont mises, dès d'origine, dans l'impossibilité d'avoir des ressources propres, nous voulons dire personnelles. Elles ne pourront pas percevoir de centimes additionnels. Autant dire dès lors qu'elles ne pourront faire aucun des travaux qu'on leur propose, ne réaliser aucun des espoirs qu'on attend d'elles.
Dans ce refus d'accorder aux agriculteurs un droit qui est à accorder aux Chambres de Commerce il y a une volonté d'annihilation bien néfaste. Il y a surtout un témoignage de défiance qui n'est pas flatteur pour les terriens.
Que pensait-on qu'ils feraient, les paysans, de l'argent perçu ? Craignait-on qu'ils aillent le dilapider, et ne savait-on pas que le meilleur moyen de demander de l'argent et d'en obtenir dans nos campagnes c'est d'en demander pour des travaux locaux, régionaux, auxquels le cultivateur s'intéresse parce qu'il les voit sur place et parce qu'il en exerce en quelque sorte la surveillance lui-même et le contrôle sur sa propre terre ?
Sans doute les nouvelles Chambres pourront recevoir des subventions. Il ne leur est pas défendu de rendre largement une main aussi plate et creuse que possible. 
Mais alors c'est le régime des subventions de l'État qui recommence ; ce sont les contribuables obligés de payer pour les paysans ; et sans entrer dans cet ordre de considérations, c'est en tout cas la nécessité de tenir compte des influences politiques pour recevoir.
 

1927

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Satisfaction sera donnée au monde agricole, avant la fin de 1927, qui demandera alors l'abrogation de la loi interdisant la consommation de blé pour les animaux.
Simultanément, la Chambre s'occupe de l'amélioration du bétail et demande que dans toutes les communes où il existe un Syndicat d'élevage subventionné par l'Etat "nul ne pourra se livrer au commerce de la saillie en dehors du Syndicat, qu'avec un taureau inscrit au registre officiel de la race ou approuvé par une Commission compétente nommée moitié par la Chambre d'Agriculture et moitié par l'Office Agricole du Département".
La Chambre d'Agriculture se penche aussi sur de nombreux sujets allant même jusqu'à émettre un vœu pour que les lois soient désormais  "mieux étudiées, rédigées, claires, compréhensibles, à la portée de chacun, car nul n'est sensé ignorer la loi" et, d'une façon générale, se tourne assez souvent vers les parlementaires, voire, vers les candidats aux élections législatives pour obtenir leur appui.
L'exécution du budget 1927 s'est traduite par un excédent de recettes de 18 806 Frs, les dépenses s’étant élevées à 1 426 F., mais cette situation s'améliorera au fil des ans par le biais des centimes additionnels sur la contribution foncière non bâtie à partir de 1929.
Entre temps, la Chambre émettra un grand nombre de vœux sur les tarifs des transports des vins, les assurances sociales, sur l'assainissement des prairies de l'Indre notamment.
Elle décide de participer financièrement à la réalisation d'un stand d'exposition des vins de Touraine (500 Frs) et élabore un projet de création de Chambre Régionale d'Agriculture. Elle dépose, par ailleurs, un programme de réglementation de la circulation automobile (1928).
Très souvent les membres de la Chambre constatent que leurs vœux sont plus ou moins pris en considération et qu'ils doivent intervenir plusieurs fois sur les mêmes thèmes pour essayer d'obtenir satisfaction.
 

1927

La Terre Tourangelle, 17 février 1927, p. 1

Les Élections aux Chambres d'Agriculture 
Aux Électeurs Agricoles du Département d'Indre-et-Loire 
C'est le dimanche 27 février prochain que vous êtes appelés à élire les Membres de la Chambre d'Agriculture pour les trois arrondissements de Tours, Loches et Chinon.
C'est un évènement capital de l'histoire de l'Agriculture française. 
C'est le droit depuis si longtemps attendu, donné aux agriculteurs d'être officiellement représentés auprès des Pouvoirs Publics pour la défense de leurs intérêts, c'est pour eux le moyen de faire aboutir leurs légitimes revendications basées sur la justice et l'égalité. 

ÉLECTEURS AGRICOLES,
L'avenir des Chambres d'Agriculture est entre vos mains ;
Si vous vous en désintéressez, si le 27 février prochain vous ne vous dérangez pas pour venir voter ;
Si le scrutin donne un nombre de voix infime par rapport au nombre d'électeurs inscrits, vous aurez détruit par avance les Chambres que vous réclamez pourtant depuis plus d'un siècle ; elles seront sans influence et sans autorité. 
Conscients de l'intérêt qui est en jeu le dimanche 27, vous vous dérangerez, vous ferez un effort, électeurs et électrices qui pour la première fois accompliront un grand devoir, vous vous présenterez en foule devant les urnes. 
Que le mot d'ordre soit pour tous les électeurs ruraux PAS D'ABSTENTION. 
L'avenir des Chambres d'Agriculture dépend aussi du choix des candidats. 
Dans une pensée d'union toutes les grandes associations agricoles du département se sont réunies et d'un commun accord arrêté les listes suivantes :
Liste d'Union et de Défense des Intérêts Agricoles 
Cette liste est présentée et patronnée par les grandes Associations Agricoles et Viticoles d'Indre-et-Loire (Union Fédérative des Associations Agricoles de Touraine, Comices et Union des Comices Agricoles, Union Vinicole, Caisse de Crédit, Assurances Mutuelles Agricoles).

CANDIDATS DÉPARTEMENTAUX 
Élection du 6 Mars au Suffrage restreint
(Associations Agricoles seulement) 

GERMAIN, Président du Comice de Chinon, Président de l'Union Vinicole, Président de l'Office Agricole Départemental, Commandeur du Mérite Agricole et Officier de la Légion d'Honneur. 

MARTIN, Ingénieur agronome, Directeur des Services agricoles, Président de la Caisse de réassurances des Mutuelles agricoles, Président du Club avicole de Touraine, Vice-président de l'Union Fédérative des Associations agricoles de Touraine, Commandeur du Mérite Agricole, Officier de la Légion d'Honneur. 

CHAUVIGNÉ, Secrétaire perpétuel de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres d'Indre-et-Loire, Membre correspondant de l'Académie d'Agriculture, Membre de l'Office Agricole Départemental, Secrétaire général de l'Union Fédérative des Associations agricoles de Touraine et Président du Syndicat agricole de Saint-Avertin. 

CANDIDATS D'ARRONDISSEMENTS 
Élection du 27 Février au Suffrage Universel
ARRONDISSEMENT DE TOURS 

CARRÉ-PAYS, Agriculteur à Hommes, Administrateur de l'Union Fédérative des Associations agricoles de Touraine, Vice-président de la Caisse de Départementale de réassurances, Commandeur du Mérite Agricole. 

JAHAN, Propriétaire-viticulteur à Saint-Denis-Hors, Secrétaire général de l'Union Fédérative des Associations agricoles de Touraine, Président de l'Union Départementale des Coopératives et Syndicats de battage, Secrétaire général de l'Union Nationale des Coopératives et Syndicats de battage de France et des colonies, Chevalier du Mérite Agricole. 

MAHOUDEAU, Agriculteur à Saint-Nicolas-des-Mottets, Administrateur de l'Union Fédérative des Associations agricoles de Touraine, Collaborateur assidu à L’Agriculture du Centre et à la Terre Tourangelle. 

MIGNOT, agriculteur-viticulteur à Saint-Martin-le-Beau, administrateur de la Caisse Régionale de Réassurance des Mutuelles agricoles, président d'honneur de la Laiterie Coopérative du canton de Bléré, président du Syndicat de Défense des Vins et de la Mutuelle locale accidents de Saint-Martin-le-Beau, fondateur et administrateur de nombreuses Sociétés agricoles, chevalier du Mérite agricole. 

ARRONDISSEMENT DE CHINON 

BERNARD, agriculteur à Cheillé, administrateur de l'Union Fédérative des Associations agricoles de Touraine et de la Fédération du Centre, délégué général de la C.G.A. en Indre-et-Loire, vice-président de la Coopérative de vente des céréales. 

GEORGET, agriculteur à Crissay, vice-président du Comice de Chinon, président du Syndicat départemental des semences, administrateur de l'Union Fédérative des Associations agricoles de Touraine, président du Syndicat agricole de Crissay. 

ORY, viticulteur à Bourgueil, vice-président du Comice de Chinon, Commandeur du Mérite Agricole 

SUARD, propriétaire-viticulteur à Chinon, président fondateur de l'Union des Vignerons de Chinon, président de l'Office Fédéral Agricole et viticole d'Indre-et-Loire, vice-président de l'Union Fédérative des Associations agricoles de Touraine, administrateur de la Fédération du Centre, délégué cantonal de la C.G.A., ancien président fondateur de la Laiterie coopérative de Chinon. 

ARRONDISSEMENT DE LOCHES 

CHAMPION, propriétaire-agriculteur à Reignac, administrateur de l'Union Fédérative des associations agricoles de Touraine et de l'Office agricole et viticole d'Indre-et-Loire, ancien président fondateur de la Laiterie de Reignac. 

MARNÉ, agriculteur à Varennes, secrétaire des Syndicats agricole et de Battage de Varennes. 

RÉVÉRAND, propriétaire-agriculteur à Loché-sur-Indrois, administrateur de l'Union Fédérative des Associations agricoles de Touraine, Avocat-Conseil de nombreuses sociétés agricoles. 

VERNA, agriculteur à Bossay-sur-Claise, ancien élève de l'École d'application agricole.

 

1927

https://archives.touraine.fr/ark:/37621/2pvwh70xqd1l/cec6237a-d066-49ad-946b-2a83cca5ab9e
La Terre Tourangelle, 2 juin 1927, p. 1

Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire 
Le samedi 28 mai, la Chambre d'Agriculture, sur convocation de M. le Préfet, s'est réunie en session ordinaire à la Préfecture, à 15 h 30.
Au cours de cette réunion elle a procédé à la nomination de son Bureau et de trois Commissions. 
Composition du Bureau : Président : M. Mahoudeau Georges ; vice-présidents : M.M. Suard et Mignot ; secrétaire général : M. J-B. Martin ; secrétaire-adjoint : M. Bernard.
Commission de l'Agriculture et de la Viticulture : MM. Mahoudeau ; Germain, Carré ; Mignot ; Chauvigné
Commission de législation et finances : MM. Révérand, Bernard, Jahan, Ory, Martin
Commission des affaires diverses : MM. Suard, Champion, Marné, Georget, Verna. 
Nous ne pouvons que nous réjouir du choix judicieux de M. Mahoudeau, comme président. 
Pour diriger les débats dans une assemblée devant représenter uniquement et essentiellement la profession agricole on ne pouvait mieux faire qu'en choisissant un agriculteur de premier plan comme M. Mahoudeau
Il sera d'ailleurs bien secondé par ses vice-présidents et secrétaires dont le dévouement à la cause agricole et aux œuvres de la mutualité est bien connu de nos lecteurs. 
À tous, nous adressons nos bien vives et bien sincères félicitations.
 

1927

https://archives.touraine.fr/ark:/37621/2pvwh70xqd1l/92a74411-a112-45cc-b747-699b7bd4c49c
La Terre Tourangelle, 6 juin 1927, p.1

Les débuts de la Chambre d'Agriculture 
Séance inaugurale 
Élection du Bureau 
Le samedi 28 mai, à 15 h 30, M. le Préfet d'Indre-et-Loire avait réuni dans la salle du Conseil général les membres élus de la Chambre d'Agriculture. Tous étaient présents ainsi que M. Pécard, Directeur des Services vétérinaires (membre de droit).
Après que la proclamation des élections fut faite dans la forme, M. le Préfet pria le plus ancien parmi les quinze élus de venir présider les débats. De quelques mots aimables, il avait auparavant souhaité la bienvenue aux membres de la nouvelle Compagnie. 
M. Chauvigné, doyen d'âge, assisté de M. Verna, le plus jeune membre, constituèrent le Bureau provisoire.
Il fut procédé immédiatement à l'élection du Bureau définitif. 
M. MAHOUDEAU fut proclamé président, par 9 suffrages sur 15.
MM. MIGNOT et SUARD, vice-présidents, avec respectivement 11 et 8 voix.
MM. MARTIN et BERNARD, secrétaire général et secrétaire adjoint, avec 13 et 11 voix.
Ces scrutins ont manifesté, sur un terrain délicat, un large esprit d'entente et de concorde, qui ne cessera d'être la règle de la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire. 
Les membres du Bureau élus remercièrent, de quelques mots, leurs collègues de la confiance qui venait de leur être témoignée et les assurèrent de leur dévouement. 
Il fut procédé ensuite au tirage au sort de la série à réélire après trois ans d'années d'exercice ; les arrondissements de Chinon et Loches furent désignés. Les élus des Associations agricoles et de l'arrondissement de Tours étant en fonction pour six années. 
Il fut élaboré ensuite une méthode de travail. Sur la proposition de M. Martin, les membres de la Chambre furent répartis en trois Commissions, chargées d'étudier et de rapporter les différentes questions. 
Commission de l'Agriculture :
MM. Mahoudeau, Germain, Mignot, Chauvigné, Carré-Pays.
Commission de législation et de finance :
MM. Martin, Bernard, Révérand, Jahan, Ory.
Commission des questions diverses :
MM. Suard, Champion, Georget, Marné, Verna.
*****
Différents rapports sont alors déposés sur le bureau de la Chambre ; les questions suivantes feront l'objet d'un examen immédiat ;
Rapport des Chambres d'Agriculture et des Offices départementaux (Rapporteur M. Martin) ;
Reprise du recrutement de la main-d’œuvre agricole étrangère (Rapporteur M. Germain) ;
Question du blé (Rapporteur M. Mahoudeau) ;
Problème douanier (Rapporteur M. Révérand) ;
Statut financier des Chambres d'Agriculture (Rapporteur M. Bernard) ;
Convocation des réservistes (Rapporteur M. Bernard) ;
Le statut fiscal des tracteurs agricoles (Rapporteur M. Jahan).
Différentes questions dont l'examen est proposé sont prises en considération mais en raison de leur complexité ou du manque d'urgence, elles sont renvoyées aux Commissions pour étude et examen en la prochaine session, ce sont :
L'apprentissage agricole (Rapporteur M. Martin) ;
Les Tribunaux d'agriculture (Rapporteur M. Jahan).
*****
La Compagnie prend immédiatement en considération, et adopte le vœu de M. Jahan demandant qu'en ce qui concerne l'imposition, les tracteurs agricoles, soient considérés non comme des véhicules automobiles, mais comme instruments de culture.
M. Germain esquisse ensuite à grands traits la question du recrutement de la main-d’œuvre étrangère. 
Il fait connaître que nécessaire en ce qui concerne l'Industrie, surchargée et menacée par le chômage, la nouvelle réglementation qui arrête l'immigration est préjudiciable à l'Agriculture qui n'a jamais cessé de manquer de bras. Les exceptions prévues pour quelques travailleurs saisonniers sont insuffisantes.
Il appartient au gouvernement, fait remarquer M. Martin de prendre toutes les dispositions utiles pour sélectionner ces travailleurs, mais le recrutement ne peut-être tari, sous peine de placer la culture dans une situation extrêmement difficile. 
M. Chauvigné abonde dans ce sens. M. Carré-Pays fait remarquer que pour faciliter le travail agricole, il serait utile de mettre les enfants en vacances avant la moisson. C'est là une question en dehors de celle de la main-d’œuvre étrangère, qui est importante, mérite d'être étudiée et sera renvoyée à la Commission des questions diverses de ce rapport. 
Après un échange de vues auquel prirent part les divers membres de la Compagnie, il fut décidé de renvoyer pour une étude approfondie, cette question à la Commission de l'Agriculture. 
*****
M. le Préfet au cours de cette séance inaugurale, intervint fréquemment pour indiquer son point de vue, préconiser telle méthode de travail, faire telle remarque que son expérience administrative rendait précieuse. Il le fit constamment avec un tact absolu et la plus grande courtoisie. 
En somme, cette première séance laisse à Tours les membres l'impression nette qu'un large esprit de concorde anime la Chambre ; que les questions professionnelles primeront toute chose et que la nouvelle Compagnie jalouse d'une indépendance - trop avaricieusement concédée - est décidée, répondant en cela à l'invitation de M. le Préfet, à collaborer étroitement avec l'Administration pour le plus grand bien de l'Agriculture de ce département. 
Séance levée à 18 heures. Prochaine séance fixée au samedi suivant, 4 juin à 9 heures du matin. 
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Séance du 4 juin 1927
Séance du matin. - Présidence de M. Mahoudeau
Présents : MM. Suard, Mignot, vice-présidents ; MM. Martin et Bernard, secrétaire général et secrétaire adjoint ; MM. Carré-Pays, Georget, Ory, Révérant, Champion, Marné, Germain, Chauvigné
La séance du matin est consacrée à l'examen de la situation générale, à dégrossir l'étude des questions soumises à la discussion de l'après-midi et à établir la doctrine de la Chambre. MM. Mahoudeau, Germain, Martin, Chauvigné, Carré-Pays font des déclarations intéressantes. 
La question des ressources est longuement étudiée. La Chambre réunie, ayant déjà des frais d'engagés pour son administration n'a aucune ressource. Il est décidé de faire appel aux communes et au département pour les subventions modiques nécessaires, étant bien entendu que des ressources stables et certaines seront demandées par voie législative. Ce qui sera l'objet d'un vœu spécial confié à M. Bernard. Pour parer au plus pressé, il est décidé de faire appel à la Caisse de Crédit Agricole, pour un emprunt qui sera cautionné par les membres de la Chambre.
M. Martin expose les grandes lignes de son étude sur l'apprentissage agricole et fait facilement ressortir l'importance de la question. 
M. Martin met ensuite la Chambre au courant de la question de réglementation des eaux et des vannages, des abus et négligences qui existent et cite l'exemple du ruisseau de l'Archevêché dont le vannage mal manœuvré cause sur les domaines de trois communes des préjudices graves. M. Martin et M. Bernard font connaître que des syndicats locaux de défense se sont fondés et ont déjà obtenu des résultats. Il y a un mouvement à propager. 
M. Bernard demande la création d'une Commission interdépartementale des Chambres d'Agriculture de la région intéressée, pour l'étude de la question de la captation des eaux du val de Loire en vue de l'alimentation en eau de la ville de Paris, dont le projet arrêté par l'administration municipale parisienne peut être grave de conséquences pour les riverains, au point de vue de la culture. 
M. Suard lit un rapport de la Chambre d'Agriculture du Gard, protestant contre une aggravation inadmissible du code de la route ; ce rapport est approuvé et le vœu qui en découle, adopté à l'unanimité. 
Un vœu, présenté par M. Bernard, sur la convocation des réservistes agriculteurs aux périodes de grands travaux est adoptée à l'unanimité. 
M. Germain chargé d'un rapport sur le recrutement de main-d'œuvre étrangère, fait connaître qu'il apprend qu'à la dernière heure, le Ministre ayant pris une mesure donnant satisfaction, il n'est plus besoin de s'arrêter à cette question. 
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Séance de l'après-midi 14 heures.
Même composition. 
M. Brunel, secrétaire général de la Préfecture représentant M. le Préfet, assiste à la séance, ainsi que M. Pécard, directeur des services vétérinaires du département. 
Excusé : M. Jahan retenu à la Fédération Nationale des Coopératives de battage. 
M. Mahoudeau lit un rapport sur la production du blé. Rapport remarquable, bien étudié, étoffé, modéré quoique très énergique, qui résume éloquemment la doctrine des grandes Associations agricoles, montre les dangers de la politique jusqu'ici suivie en la matière et insiste sur la nécessité absolue d'une stabilité, la culture ayant besoin de sécurité, rien ne la découragerait et n'amoindrirait la production du blé que l'instabilité pratiquée depuis dix ans.
M. Révérand présente un vœu sur le projet douanier, demandant une équivalence dans la protection entre l'industrie et l'agriculture dans une protection modérée, la stabilité des tarifs douaniers, la liberté d'exportation, l'impossibilité de modifier le statut douanier par voie de décret. Après un long échange de vues qui eut pour but de préciser la position prise par la Compagnie, le rapport est adopté à l'unanimité après une addition proposée par M. Bernard.
Un vœu de M. Jahan sur le régime fiscal des tracteurs agricoles et examiné à la séance du 28 mai est adopté à l'unanimité. 
Un vœu de M. Martin sur le régime douanier des engrais, demandant que les engrais, matières premières indispensables à l'agriculture, soient traités sur le même pied que les matières premières nécessaires à l'industrie. 
Un rapport de M. Martin sur les rapports des Offices Agricoles Départementaux et des Chambres d'Agriculture et concluant à la nomination des membres des Offices à raison de 4 par la Chambre d'Agriculture et de 3 par le Conseil général et prévoit une solution de transition de deux années. 
Vœu concernant la situation financière des Chambres d'Agriculture. La Chambre reprenant le vœu émis par le Congrès National de l'Agriculture française de Strasbourg et demandant la faculté pour les Chambres d'Agriculture de voter, pour se créer des ressources, des centimes additionnels à la contribution foncière non bâties.
Un vœu de M. Suard demandant que chaque canton élise un membre à la Chambre d'Agriculture, est pris en considération et reporté à une autre session pour étude. 
Vœu de M. Martin, demandant que les Associations agricoles ne soient pas astreintes à renouveler leur inscription sur les listes électorales chaque année, et que leur inscription - sauf modification de leur statut - soit acquise. De cette façon nous ne verrons pas la situation navrante de cette année se renouveler, à savoir que 70 Associations sur 600 prirent part au vote. Il suffirait d'une simple lettre adressée au Préfet pour confirmer le droit d'inscription, sans avoir à fournir chaque année un dossier fastidieux. Adopté. 
Vœu de M. Martin, demandant que tous les Présidents depuis trois ans d'associations agricoles soient électeurs et éligibles, même s'ils ne rentrent pas dans la catégorie prévue à l'article 5 de la loi du 5 janvier 1924.
Vœu adopté.
Vœu concernant la prairie du Cher. 
- M. Martin reprenant son exposé du matin concernant la défense des riverains du ruisseau de l'Archevêché, fait adopter un vœu pour que toutes mesures soient prises pour assurer le respect des règlements et la surveillance par le service des ponts et chaussées de la manœuvre des vannes en période de crues et pluies. M. Bernard demande que cette surveillance s'exerce d'une façon rigoureuse par le service des ponts et chaussées sur l'ensemble du territoire du département. Adopté. 
Communication de M. Pécard, Directeur des services sanitaires vétérinaires, sur la législation réglementant les animaux atteints de tuberculose bovine. Si on appliquait strictement la loi actuelle, un tiers du cheptel bovin disparaîtrait, puisqu'elle prévoit l'abattage de tous les animaux atteints. La loi inapplicable en pratique fait place à une tolérance nécessaire mais qui conduit à des résultats néfastes. Les éleveurs dont les étables sont atteintes liquident à vil prix à des trafiquants leurs bêtes. Une proposition de loi en suspens devant le parlement décide que les bêtes atteintes pourraient être vendues, mais les bêtes réagissant à la tuberculine seraient considérées comme atteintes de vice rédhibitoire et la vente annulée. C'est de l'initiative des intéressés que le nouveau projet attend la lutte contre le fléau ; c'est la seule solution pratique et efficace, les services sanitaires aideraient les éleveurs dans cette lutte bénévole. La prophylaxie libre existe aux U. S. et bientôt existera au Canada. Au lieu de frapper d'arrêté les exploitations atteintes, les services sanitaires déclaraient publiquement saines, les étables soumises à leur contrôle reconnues saines. Les effets pratiques de cette réglementation seraient extrêmement efficaces. C'est le seul moyen d'arriver à un résultat. 
En conséquence un vœu est adopté à l'unanimité, demandant que le projet Queuille dont il vient d'être parlé, soit voté au plus tôt. 
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Vœu concernant le régime douanier, présenté par M. Révérand. 
Considérant que d'Agriculture n'a jamais demandé à bénéficier d'un protectionnisme exagéré, mais seulement que les droits appliqués à ses produits soient en équilibre avec ceux appliqués à l'Industrie. 
Que la rupture de cet équilibre aura en effet pour conséquence d'assurer aux produits industriels des cours hors de proportion avec ceux des produits agricoles et d'enlever encore à la terre, par l'attrait des plus hauts salaires, les rares ouvriers qui lui restent. 
Considérant qu'un régime de protection à outrance peut aussi être la cause de l'augmentation du coût de la vie, que pour cette raison les agriculteurs soucieux de l'intérêt des consommateurs, avaient demandé non pas l'augmentation des tarifs agricoles, mais la réduction des tarifs industriels ;
Considérant que si le Gouvernement et le Parlement n'acceptant pas cette suggestion décident de maintenir les coefficients applicables à l'Industrie et d'élever ceux applicables aux produits de la terre nous entendons décliner toute responsabilité au sujet des conséquences économiques qui peuvent en résulter ;
Considérant en outre que le projet de loi maintient les prohibitions d'exportation et les droits de sortie avec faculté pour le Gouvernement de les reporter par simple décret ;
Que l'Agriculture ne peut s'accommoder pas plus que l'Industrie d'un tel régime d'arbitraire et d'instabilité ;
Qu'elle a droit au même titre que l'Industrie à la stabilité des tarifs et à une complète liberté commerciale. 
Émet le vœu :
Que le Parlement amende le projet de réforme du tarif douanier sur la base :
1º d'une protection égale et modérée pour les produits industriels et agricoles ;
2º de la stabilité des tarifs et de la liberté d'exportation ;
3º de l'impossibilité pour le gouvernement de modifier par décret les tarifs douaniers ou de prohiber l'exportation d'une denrée quelle quelle soit, sans l'autorisation des Chambres et après l'avis des Chambres d'Agriculture. 
Considérant que le fait pour le Gouvernement de négocier les traités de commerce au-dessous des tarifs minimums, équivaut souvent en mettant le Parlement en présence du fait accompli à modifier par initiative gouvernementale le tarif douanier. 
Émet le vœu :
Que le Gouvernement ne puisse engager de pourparlers lors de négociations de traités de commerce au-dessous du tarif minimum. 
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Vœu sur les ressources financières des Chambres d'Agriculture, présente par M. Bernard. 
Considérant qu'il est inadmissible que les Chambres de représentation professionnelle des agriculteurs n'aient aucune ressource véritable et soient moins bien traitées que les Chambres de commerce ; 
Constatant qu'en attendant les que les subventions quémandées aux communes et au département lui assurent des ressources indispensables, la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire a été obligée pour parer aux besoins urgents de son installation, de faire appel à la Caisse de Crédit agricole pour un emprunt modique, cautionné personnellement par ses membres ; 
Qu'il y a là une situation gênante, humiliante, indigne du rôle dévolu aux Chambres d'Agriculture ;
Charge son bureau de présenter d'urgence et de soutenir avec énergie le vœu suivant : Que les Chambres d'Agriculture soient autorisées - de même que les Chambres de Commerce en ont la faculté pour la contribution des patentes - à voter et percevoir jusqu'à concurrence de dix, des centimes additionnels à la contribution foncière sur la propriété non bâtie, nécessaires à son fonctionnement. 
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Vœu sur la convocation des réservistes, présenté par M. Bernard.
La Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire :
Considérant que la crise de la main-d’œuvre en agriculture est de plus en plus aigüe, qu'aux périodes de grands travaux saisonniers, ensemencement, fenaison, soins aux vignobles, moisson, la population des campagnes n'arrive pas à assurer entièrement les travaux indispensables, malgré un surmenage sans parallèle dans les autres tranches de production ;
Considérant que l'innovation d'appeler en juin et juillet, aux périodes critiques de la récolte des fourrages, des soufrages, des sulfatages, de la moisson, les réservistes agriculteurs, est une pratique éminemment préjudiciable et dommageable pour l'économie du pays, puisqu'en fait dans la petite culture elle aboutit à priver la ferme d'un seul homme disponible et dans tous les cas l'exploitation de son chef ;
Considérant que la réparation et le dépannage des machines agricoles et du matériel d'exploitation sont les conditions essentielles de l'exécution des travaux des champs.
Émet le vœu :
1º Que les pouvoirs publics exigent que les reports de période de convocation d'une série à une autre, autorisée par M. le Ministre de la guerre et demandés aux chefs de Corps par les réservistes agriculteurs, reçoivent pleine satisfaction cette année ;
2º Que dans l'avenir aucune convocation de réservistes agriculteurs ne soit avant le 20 août ;
3º Que les dispositions qui précèdent soient étendues aux artisans ruraux appelés à la réparation et l'entretien des machines agricoles et des instruments d'exploitation. 
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Vœu relatif à la captation des eaux du Val de Loire, présenté par M. Bernard. 
La Chambre d'Agriculture du département d'Indre-et-Loire :
Considérant que les projets de captation des eaux du Val de Loire, en vue d'alimenter en eau potable la vie de Paris, intéresse foncièrement les populations agricoles du Bassin de la Loire ; que ces travaux pourraient apporter dans le régime du fleuve et la répartition de l'eau des perturbations qui pourraient être préjudiciables à la production agricole de la région traversée. 
Émet le vœu :
1º Qu'aucun projet ne soit adopté, ni aucuns travaux exécutés sans l'avis préalable des Chambres d'Agriculture intéressées ;
2º Que la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire se mette en rapport avec les autres Chambres d'Agriculture de la région arrosée par la Loire, afin de nommer une commission interdépartementale composée des membres desdites Chambres chargée d'étudier et de rapporter la question. 
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MAHOUDEAU ET J.-B. MARTIN
Les élus de la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire, en élisant M. Georges Mahoudeau à la présidence et M. J.-B. Martin au secrétariat général ont rendu un juste hommage à deux hommes qui personnifient en Touraine la défense agricole et l'organisation professionnelle. 
Ce n'est pas tout, ils ont eu la louable ambition de vouloir que leur représentation professionnelle ait à sa tête un homme qualifié par son esprit d'indépendance, une liberté complète, parce que en faveur de l'influence débilitante des partis et des comités Ils ont eu la rare bonne fortune de trouver par surcroît un homme d'une haute franchise, d'une loyauté à toute épreuve, d'une énergie peu commune, et qu'une autorité confirmée à chaque Congrès régional ou national par des interventions toujours remarquées a placé au premier plan. Et ce qui est appréciable, Georges Mahoudeau est un agriculteur qui cultive, qui sait cultiver et qui aime passionnément son métier. 
Il est superflu de présenter aux paysans de Touraine J.-B. Martin. Disons simplement qu'il était désigné, que tous le désiraient, Mahoudeau plus que tout autre, à la présidence et que nous avons regretté que des considérations que nous voulons faire taire l'aient obligé à nous refuser ce plaisir, cet honneur et ce nouveau dévouement. 
Félicitons-nous qu'il ait bien voulu accepter d'être la cheville ouvrière de notre Compagnie où il rendra avec sa coutumière bonne grâce, sa compétence connue, sans ménager sa peine, les plus grands services. 
J. LE R.
 

1929

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Et les sujets ne manquent pas : taxes d'abattage, lutte contre la tuberculose pour laquelle la Chambre d'Agriculture versera une subvention, le sucrage des vins, le versement d'allocations familiales par des caisses de compensation privées aux ouvriers des campagnes pour éviter de précipiter le vide de ces dernières (1929).La révision des usages locaux, la diffusion d'une brochure de vulgarisation agricole tirée à 2 500 exemplaires, envoyée gratuitement dans les communes, dans les écoles, aux syndicats, coûte à la Chambre 400 Frs sur une dépense globale de 1 950 Frs, l'appel à une main d'œuvre agricole féminine polonaise, la convocation des réservistes, la préparation de la  législation sur les assurances sociales ont dominé les dernières séance de 1929.
 

1930

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

L'année 1930 débutera avec des difficultés pour obtenir l'agrément d'une trésorerie et la comptabilité de la Chambre dont le budget s'élèvera à 9 150 Frs, sera paralysée.
L'évaluation des propriétés non bâties, la discrimination sur les feuilles d'impôt de la taxe pour la Chambre d'Agriculture, la situation agricole sont à l'ordre du jour des sessions de la Compagnie qui déclare "qu'il faudrait aussi, autant que faire se peut, remplacer la culture des grains où elle ne paie pas, par des cultures productives moins encombrées". Elle demande un relèvement des droits de douanes en même temps que la recherche de débouchés extérieurs mais aussi une meilleure fabrication dans les coopératives de vinification et de laiterie.
Un sujet qui reviendra également souvent dans les discussions, concerne l'exportation des fruits et légumes et les efforts qui sont à faire dans ce domaine, comme dans d'autres d'ailleurs, pour lutter contre la concurrence étrangère.
Le régime successoral, les modalités du versement d'indemnité au fermier sortant, la sauvegarde de la reconstitution de la forêt seront en outre évoqués au cours de cette année.
 

1931 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Un nouveau président est élu lors de la session de mai 1931 et M. MARTIN succède à M. MAHOUDEAU. Le budget de cette année s'élèvera à 30 746 Frs, les dépenses passant à 27 400 Frs. Il est alors décidé d'embaucher un secrétaire administratif.
C'est dans l'ensemble les mêmes sujets qui seront à l'ordre du jour des différentes réunions de la Chambre. Il convient toutefois de noter l'importante question de l'assainissement des herbages pour enrayer les maladies parasitaires du bétail ainsi que celle relative au blocage des récoltes de vins de et de la distillation d'une partie de ces dernières pour limiter la chute des cours "et préserver les viticulteurs du Centre et de l'Ouest de la ruine qui les menace". Il semble enfin que de sérieuses difficultés existent à cette époque puisque l'on parle de crise laitière et que la Chambre demande que soit créé un Service de répression des fraudes dans le commerce des produits laitiers. 
 

1931 

La Terre Tourangelle, 11 juin 1931
 
CHAMBRE D'AGRICULTURE D'INDRE-ET-LOIRE 
Session Ordinaire de Mai (30 mai 1931) 
Séance du matin
Présents : MM. Mahoudeau, Martin, Germain, Ory, Carré-Pays, Champion, Menou, Jahan, Révérand, Georget, Marné, Bernard. 
MM. Constant, directeur des Services agricoles, et Pécard, directeur des Services vétérinaires, assistent à la séance. 
M. Mahoudeau, en ouvrant la séance, adresse un dernier hommage à la mémoire de M. Suard, Vice-président, décédé dans l'intercession, et adresse au nom de la Chambre d'Agriculture des sentiments de condoléances à sa famille. La Chambre s'associe unanimement à ces paroles.
M. Martin donne lecture et commente le procès-verbal de la dernière réunion, qui donné lieu à des explications intéressantes et est adopté à l'unanimité. 
Terrains inondés. [...]
Infestation de la vallée de la Brenne [...]
Réunion de bureau. - Les procès-verbaux des réunions du bureau du 21 février, 14 mars, et 2 mai dont il est donné lecture sont approuvés 
Déchargement des wagons-citernes [...]
Élection du bureau. - L'ordre du jour appelle le renouvellement du bureau. 
M. Mahoudeau fait connaître à l'Assemblée qu'étant donné la campagne menée contre lui par une presse intéressée, en tant que Président de la Chambre d'Agriculture, il importe que cette Compagnie organe essentiel de la défense des intérêts agricoles reste en dehors de toute polémique, et que dans ces conditions il n'est pas candidat aux fonctions de Président. 
Élection du Président - Votants 12. Suffrages exprimés 12. Majorité absolue 7.
M. Martin, 10 voix, élu ; M. Mahoudeau, 2 voix.
M. Carré Pays, Président d'âge souligne avec émotion quelles sympathies M. Martin a parmi les agriculteurs, et se déclare heureux de proclamer le résultat d'un scrutin, qui aura dans le département une approbation unanime. 
M. Martin très touché de cette marque d'estime dit combien cette confiance l'honore, mais aussi avec quelle conscience de la lourde charge qui lui est donnée il envisage cette nomination. Il rend hommage au dévouement de son prédécesseur M. M. Mahoudeau, qui a donné son temps et tous ses efforts à remplir sa charge.
M. Martin conçoit l'activité de la Chambre d'Agriculture en liaison étroite avec les pouvoirs publics et les organismes départementaux, dont les efforts doivent converger vers le même but, et aussi de faire l'union des agriculteurs dans une action de défense d'organisation énergique et pondérée. 
Élection de 2 vice-Présidents. - M. Mignot, vice-Président sortant est absent. M. Suard, vice-Président sortant est décédé. 12 votants. Suffrages exprimés 11, Majorité absolue 7.
MM. Georget, 7 voix, élu ; Champion, 4 voix ; Révérand, 4 voix ; Mignot, 4 voix ; Ory, 3 voix ; Germain, 1 voix ; Nul, 1 voix.
Il y a lieu de procéder à un deuxième tour, pour l'élection du 2e vice-Président. M. Champion déclare qu'il n'est pas candidat. 12 votants. MM. Champion, 6 voix, élu ; Mignot, 3 voix ; Révérand, 3 voix.
Élection du Secrétaire général.  - Votants 12. MM. Bernard, 10 voix, élu ; Jahan, 1 voix.
Élection du Secrétaire général adjoint. - Votants 12. MM. Jahan, 7 voix, élu ; Révérand, 3 voix ; Ory, 1 voix ; Menou, 1 voix.
M. Martin, Président, prend la direction des travaux et fait connaître la composition des commissions. 
1re Commission 
Agriculture générale viticulture, bétail : MM. Mahoudeau ; Germain ; Mignot ; Carré-Pays ; Champion ; qui doit s'occuper des questions : doryphora, fièvre aphteuse, "part de cave", production lainière.
2e Commission 
Législation, Associations, Douanes : MM. Martin, Bernard ; Jahan ; Révérand. Questions à traiter : tracteur, azote, attributions et consultations des Chambres d'agriculture. 
3e Commission 
Questions financières, économiques, tarifs de transport, questions diverses : MM. Marné ; Champion ; Georget ; Menou.
Questions à l'ordre du jour : régime des chemins vicinaux ; question des fossés. 
Les commissions se constituent et examinent le travail qui leur est dévolu. 
SÉANCE DE L'APRÈS-MIDI 
[...]
Subventions [...]
Abattage d'animaux [...]
Vente des fruits et primeurs [...]
Captation des eaux du val de Loire [...]
Budget additionnel 1931 [...]
Budget ordinaire 1932 [...]
Secrétaire administratif [...]
Trains de denrées Saint-Patrice [...]
Etc…
 

1932

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

La situation n'est pas meilleure en 1932 : les veaux de lait sont payés 2,50 à 2,80 Frs le kg poids vif, le lait à 0,45 Fr le litre, aussi la Chambre interviendra-t-elle fréquemment auprès du Ministère de l'Agriculture pour l'inciter à revoir sa politique agricole, l'importation de conserves de légumes et de fruits, le contingentement des beurres étrangers, lui seront adressés.
La Chambre rejette la loi sur les Allocations Familiales et demande qu'elle ne soit imposée ni aux villes, ni aux campagnes quant aux Chemins de Fer, elle se prononce contre la nationalisation des réseaux et pour une amélioration des relations entre le rail et la route.
Elle est favorable aux visites domiciliaires dans les caves viticoles pour enrayer la fraude, invite le Gouvernement à faire des économies, considère que la loi sur les assurances sociales est paperassière et coûteuse, qu'elle ne procure pas  aux assurés les avantages escomptés, qu'il y a lieu de la refondre complètement et de passer l'assurance à la Mutualité.
 

1933

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Une question soulève également de très vives réactions : le remembrement "ce que chacun, dans son milieu, peut et doit chercher à obtenir, c'est arrondir son lopin de terre par des échanges avec des voisins intéressés comme lui et bien intentionnés".
La Chambre d'Agriculture appuie "de toutes ses forces" la résolution déposée par le Bureau du Sénat relative à la situation économique de l'Europe et de la France et se donne un budget de 21 679 Frs.
En 1933, ce chiffre sera porté à 37 200 Frs, mais il est vrai que l'on passera alors de 1 centime à 4 centimes additionnels sur la contribution foncière non bâtie.
La Chambre accroît son effort en matière de subventions. Elle participe, pour la première fois, à la propagande touristique et donne un avis favorable sur le paiement des parlementaires en accordance avec le cours des produits agricoles et adopte un vœu "tendant à ce que les membres de la Chambre prennent l'engagement de donner une démission collective si des décisions efficaces ne sont pas prises à bref délai pour revaloriser le blé et les autres produits agricoles".
Cette menace ne sera pas suivie d'effet, non pas en raison d'améliorations substantielles, mais parce que les responsables estiment qu'ils doivent "batailler pour voir promulguer les mesures qui sont indispensables".
Lors de sa séance du 30 décembre 1933, la Chambre d'Agriculture par la voix de son Président, M. MARTIN, dresse un tableau particulièrement sombre de la situation de l'Agriculture et parle de la gêne et de la misère qui s'installent dans les foyers. "L'agriculture française est si bien protégée qu'elle est concurrencée à l'intérieur de notre pays dans toutes les branches agricoles par les produits agricoles étrangers".
 

1934 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

A signaler les réunions "chaque fois qu'il est besoin d'étudier les questions connexes aux trois corporations" entre Présidents des Chambres des Métiers, de Commerce et d'Agriculture et la création d'u organisme en vue de soutenir matériellement et moralement les cultivateurs dans leurs revendications contre les propriétaires dont le gibier leur  occasionné des dégâts.
L'année 1934 ne comporte pas de faits marquants encore que la participation de la Chambre d'Agriculture au financement de construction par les Coopératives agricoles de Tours et de Châteaurenault (10 000 Frs) soit à noter.
1935
Dès le début de 1935, la Chambre s'élève avec vigueur contre le projet de constructions, pat l'Etat, de silos de réserve arguant que la Coopération est en mesure de remplir cette mission.
A différentes reprises ont eu lieu des discussions sur les questions relatives aux produits laitiers et à l'élevage et à plusieurs occasions demande au Gouvernement de renoncer à une politique néfaste de dévalorisation des produits agricoles, d'organiser une protection rigoureuse de l'Agriculture française et de réduire ses charges.
C'et encore à cette époque que l'on parle de lancer une marque régionale "Vallée de la Loire" pour assurer l'écoulement des produits standardisés et soignés. La Chambre appuie cette action.
An cours d'année, la  Chambre s'intéresse à l'élevage mulassier en Touraine et à la culture du tabac, tant il est vrai que les agriculteurs doivent s'attacher à développer les spéculations les moins encombrées, et rejette, avec énergie, l'application d'une taxe à la production. La situation agricole est toujours très préoccupante et la Compagnie ne manque pas de s'attaquer à tous les sujets susceptibles d'apporter une amélioration, comme, dans certains cas, à s'en prendre à des mesures qu'elle qualifie de vexatoires (affichage des prix de vente par les maraîchers).
 

1935

Archives municipales de Tours : Annuaire du département d'Indre-et-Loire 

p. 192

CHAMBRE D’AGRICULTURE D’INDRE-ET-LOIRE

Les Chambres d’Agriculture, instituées par la loi du 3 janvier 1924, sont des établissements publics,
Elles sont composées :
1.    De membres élus à scrutin de liste, à raison de quatre par arrondissement,
2.    De membres désignés au scrutin de liste, à raison d’un par arrondissement, par les associations agricoles.
Les Chambres d’Agriculture sont l’émanation de l’universalité des agriculteurs et des groupements professionnels agricoles du département.
Elles sont, auprès des Pouvoirs Publics, les organes constitutifs et professionnels des intérêts agricoles et de leur circonscription.
Elles peuvent, dans leur circonscription, créer ou subventionner les établissements, services ou entreprises d’intérêt agricole.
Elles peuvent se créer des ressources, en percevant des centimes additionnels, jusqu’à concurrence de dix.

Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire en 1935 :

Président : J.-B. Martin, rue d’Entraigues, n° 157, à Tours [domicile privé]
Vice-présidents : Mignot, à Saint-Martin-le-Beau et Champion, à Reignac
Secrétaire général : E. Bernard, à Azay-le-Rideau
Secrétaire adjoint : J.-B. Jahan, à Amboise


Membres :
Aron, à Tours
Coudreau (Raymond), à Sainte-Maure
Georget, à Crissay
Marné, à Varennes
Menou, à Saint-Flovier
Moïse Morcher, à Hommes
Ory, à Bourgueil
Roncin, à a Riche
 

1936 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

La viticulture, le blé, les transports, l'approvisionnement en engrais, la défense douanière des bennes, la mise en place de jury d'expropriation, l'arrachage des vignes, sont évoqués lors des réunions de bureaux ou des sessions de la Chambre.
Il en sera se même pour 1936 qui sera cependant une année marquée par l'application de la loi sur les Allocations Familiales, un thème qui reviendra souvent dans les travaux de la Chambre. Les questions relatives à la durée du travail, aux congés payés, à l'exercice de la médecine vétérinaire, retiendront l'attention de la Chambre d'Agriculture.
 

1937

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

A partir de 1937, c'est le Trésorier Payeur Général du département qui assumera la fonction de Trésorier de la Chambre d'Agriculture et le budget de 1937 qu'il devra gérer se monte à 49 160 Frs.
Si la Chambre d'Agriculture s'est préoccupée de dégager de nouvelles  ressources pour assurer son financement, notamment en proposant au Gouvernement de  lui verser une part sur les permis de chasse, il faut bien reconnaître que ce vœu est resté "lettre morte".
La Chambre continue, néanmoins, à suivre les principaux problèmes du moment : prophylaxie des maladies contagieuses du troupeau laitier, bénéfices agricoles, application de conventions collectives, crise maraîchère, viticulture, assurance contre les calamités agricoles, prix agricoles, organisation du marché du lait et délimitation du fromage "Sainte-Maure", statut juridique et fiscal de la coopération agricole, organisation du contrôle de la production, lutte contre les importations de viande et achat de viande congelée étrangère par l'armée, élévation des salaires (16 % en juillet 1936 et novembre 1937)
 

1938 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

La Chambre décide à nouveau de réduire le nombre des centimes pour 1938 et de ramener de 4 à 3,5 la pression sur les contribuables tout en fixant son budget à 56 705 Frs. Pour répondre à une demande du Préfet, la Chambre charge l'un de ses membres de siéger à la Commission du Coût de vie et, pour la première fois, un rapport sur l'exode rural est fait par la Chambre.
L'aide à la famille rurale, le logement rural, la coordination des transport, la réglementation de la monte des taureaux, le contingentement des moulins, la défense de l'élevage, la condamnation du "travail noir" dans le secteur maraîcher par suite des loisirs instaurés par les Lois Sociales, le maintien de l'appellation "Touraine", le transfert du marché aux bestiaux, feront l'objet de nombreux débats au sein de la Chambre durant cette année 1938, au cours de laquelle il sera encore envisagé de réduire le montant des centimes à 2,5 pour 1939 dont le budget se montera à 58 898 Frs.
C'est un effort en faveur de l'élevage qui est entrepris en 1939 par la Chambre d'Agriculture qui doit également prendre des mesures relatives à l'organisation de la Nation en temps de guerre. Elle créé, pour faire face à la situation, un Commission Permanente dont les membres seront convoqués chaque fois que les circonstances l'exigeront. Des abus sont commis par certains centres de réquisition, notamment pour les chevaux et les pailles qui sont payés largement en dessous de leur valeur et des prix fixés d'un commun accord entre l'APPCA et l'Intendance.
L’Agriculture subit le contre coup des évènements et la situation agricole est plus précaire, essentiellement à cause du manque de main d'œuvre.
Les sujets abordés en session ont tous un rapport avec la guerre et ses conséquences et le budget que la Chambre vote pour 1940, 93 532 Frs, sera presque exclusivement réservé à des souscriptions, abonnements, cotisations, subventions diverses (part importante pour l'élevage), bourses, etc...
 

1938

Archives municipales de Tours : Annuaire du département d'Indre-et-Loire 

p. 160

CHAMBRE D’AGRICULTURE D’INDRE-ET-LOIRE

Président : J.-B. Martin, rue d’Entraigues, n° 157, à Tours
Vice-présidents : Mignot, à Saint-Martin-le-Beau et Champion, à Reignac
Secrétaire général : E. Bernard, à Azay-le-Rideau
Secrétaire adjoint : Chesne, à Loché-sur-Indrois
 

Membres :
Aron, à Tours
Coudreau (Raymond), à Sainte-Maure
Georget, à Crissay
Marné, à Varennes
Moïse Morcher, à Hommes
Ory, à Bourgueil
Roncin, à La Riche
Coudreau Fernand, à Chinon
Chesne, Armand, à Loché-sur-Indrois, secrétariat
Giroux, à Saint-Senoch
 

1940

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

La restriction en viande de boucherie donne lieu à une importante communication devant la Chambre d'Agriculture qui vote une résolution dans laquelle "elle appelle d'une façon pressante toute la sollicitude des pouvoirs publics, sur l'application des restrictions en viande de boucherie dans le domaine de nos enfants".
Les évènements ont pour autre répercussion de priver l'agriculture de main d'œuvre car nombreux sont ceux qui préfèrent aller s'embaucher dans les entreprises travaillant pour l'Etat où les salaires sont le triple que ceux de  l'Agriculture.
Pendant les années 1940 à 1943, la Chambre d'Agriculture maintient son activité et s'occupe de problèmes consécutifs à l'état de guerre (récupération de chevaux abandonnés, secours aux sinistrés, service des prisonniers de guerre), tout en se préoccupant de question ayant trait à l'électrification en milieu rural, à l'alimentation du bétail (1940), à l'assainissement des prairies (1941), à l'amélioration de  l'Habitat Rural, à la création de groupement d'achat et de répartition des viandes (1941), à la pénurie des corps gras, au régime des  eaux (1942), à la reconstitution des syndicats d'élevage (1942).
La Chambre continue, par ailleurs, à distribuer une partie de ses ressources à divers organismes et à s'intéresser à la mise en place de champs  d'expérience de cultures pour différentes variétés. Elle décide de venir en aide aux cours postscolaires agricoles qui n'étaient jusqu'à présent subventionnés que par les communes ou le département.
Le décret du 24 août 1943 met un terme, momentané, aux actions de la Chambre d'Agriculture qui au cours de sa dernière session du 23 octobre de la même année, procède à l'inventaire de ses principales activités depuis sa création.
En douze ans les dépenses totales se sont élevées à 600 800 Frs, ce qui équivaut à une cotisation sur la  propriété non bâtie de 8 centimes par ha.
 

1949....1950 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

LA CHAMBRE D'AGRICULTURE REPREND SES ACTIVITÉS...
Dès sa reprise d'activité, sous la présidence de M. Jean Baptiste MARTIN, réélu (21 mai 1949, 26 novembre 1949, 24 mai 1950), la Chambre est composée des membres investis en 1939 et elle peut tenir compte, dans  l'établissement de son budget du reliquat à la "clôture" de 1943, soit 82 993 Frs.
Elle préparera son budget 1950 et l'arrêtera à 126 320 Frs. Ses principales interventions vont porter sur la sauvegarde de la Mutualité 1900, sur la mise en application de la loi sur la restauration de l'Habitat Rural, sur la mise en place d'un statut définitif des Coopératives qui leur permettra d'être agréées.
 

1951

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Elle s'occupera encore des baux ruraux, de la conversion du statut métayage en statut fermage, des échanges de produits agricoles entre Etats, de conservation et de la  fertilité des sols, de la restauration de l'Habitat Rural (alimentation en eau, et en énergie électrique), elle apportera son concours à la création de l'Ecole d'Agriculture d'hiver fixe, qui ouvrira ses portes à FONDETTES, en octobre 1951.
 

1952

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Un sujet particulièrement important concernant la production d'alcool-carburant à partir des topinambours donne lieu à d'intéressants débats au cours desquels il sera également et à nouveau question de l'évolution du remembrement. Le Budget 1951 se monte à 891 333 Frs.
Les 3 et 24 février 1952 ont lieu de nouvelles élections et au cours de sa session du 25 mars1952, la Chambre a procédé à l'élection de son Bureau et maintenu M. MARTIN à la présidence.
C'est son impulsion que la Chambre remplira son rôle auprès des Pouvoirs Publics en multipliant ses interventions, en abordant les problèmes anciens certes, mais toujours d'une brûlante actualité, mais aussi en réfléchissant sur de nouveaux thèmes relatifs à la Formation Professionnelle, au progrès technique, à l'équipement individuel ou collectif des exploitations agricoles.
Les productions animales, l'amélioration de la qualité du lait de consommation, les amendements calcaires, l'enseignement et la désertion des campagnes, l'agriculture et l'Europe, seront les thèmes majeurs évoqués en 1952.
 

1953

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

C'est à M. JOLLIT qui préside aux destinées de la  Chambre d'Agriculture à partir du 29 mai 1953, et, dès sa première session, la Compagnie examine un certain nombre de questions concernant l'apprentissage agricole en Indre-et-Loire, une enquête sur le remembrement laisse supposer qu'il faudra 100 ans pour que toutes les communes soient touchées alors que la Chambre voudrait que cette tâche soit assurée en 10 ou 15 ans maximum !
D'intéressantes études sont faites sur l'habitat rural, la voierie, le téléphone qui combat l'isolement, la création d'une zone témoin (Groupement de Productivité PERNAY/AMBILLOU), l'alimentation en eau potable (27 communes sur 271 ont une installation), la refonte du recueil des usages locaux, les migrations rurales et la déclaration de l'Indre-et-Loire comme département d'accueil, la dévolution successorale des exploitations agricoles, l'orientation professionnelle et la scolarité, l'accroissement de la motorisation et la diminution des chevaux, les prix agricoles et leur manque de stabilité, sont autant de questions qui seront traitées par la Chambre en 1954 et 1955, en dehors des questions purement administratives qui ont toutefois leur importance, ne serait-ce qu'au travers du vote des budgets de ces exercices dont le premier en date, celui de 1955, atteint maintenant 4 780 150 Frs. A noter que pour la première fois, on envisage le recrutement de Conseillers Agricoles (1 143 000), la différence étant, en dehors des frais nécessaires à son fonctionnement (440 000 Frs), distribué sous forme de subventions allant de l'achat de matériel pour l'Ecole de Fondettes à l'hygiène des étables en passant par les primes pour l'emploi de calcaire ou pour l'installation de fumières et pompes à purin...
 

1955 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Une nouvelle préoccupation cependant dès 1955 où l'on parle d'expropriation de terrains et une attitude prudente de la Chambre qui incite l'expropriant à une évaluation correcte des terrains et à une vente amiable, auquel cas elle serait favorable, mais défavorable s'il s'agissait de réquisitions ou d'expropriations. Dans le même temps est évoquée la nécessité de créer un Comité de liaison entre les Chambres de Commerce et d'Industrie, de métiers, et d'Agriculture.
L'orientation de la production la recherche de nouveaux débouchés, l'organisation des marchés, l'amélioration de la qualité, l'abaissement des prix de revient, la reconversion dans les exploitations, le transport des produits agricoles et la création de "marchés-gares", la formation professionnelle féminine agricole et ménagère, la participation de la Chambre d'Agriculture à l'expansion économique, l'amenuisement du revenu agricole, sont les principaux sujets qui seront débattus à la Chambre et qui feront l'objet de vœux auprès des Pouvoirs Publics pendant l'année 1956...
Mais on commence aussi à parler des autoroutes et la Chambre s'étonne que l'Agriculture ne soit pas représentée à la Commission Nationale des Autoroutes et demande qu'une représentation normale soit accordée à l'APCA.
Pendant que les Comités d'échanges amiables se développent dans les communes et que la Chambre d'Agriculture s'équipe en matériel (une sous-soleuse, une machine à fabriquer des parpaings), mais aussi en techniciens pour les questions de remembrement, elle inaugure ses nouveaux locaux, rue Etienne Pallu, au Centre Administratif de l'Agriculture et vote son budget 1957, 7 074 000 Frs.
 

1957 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

La Chambre doit se tourner vers d'autres horizons et se pencher sur des problèmes de politique économique et sociale, sur l'institution "d'un marché commun européen", tout en faisant face aux questions déjà évoquées les années précédentes dont la plus importante concerne les échanges amiables, mais aussi se préoccuper de créer un Centre de Comptabilité et d'Economie Rurale (9 février 1957).
Devant l'afflux de cultivateurs en provenance d'Afrique du Nord et les difficultés à trouver des fermes pour y installer les jeunes agriculteurs tourangeaux, la Chambre demande que le département ne soit plus considéré comme zone d'accueil. Elle devra en outre s'occuper de nouvelles expropriations et se préparer à recevoir à TOURS, le Xème Congrès National des Maraîchers.
 

1958

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

De nombreuses enquêtes seront effectuées en 1958 et, qu'il s'agisse du revenu cadastral, de l'assurance maladie, de l'indemnisation pour la pose de canalisations de gaz, du différend entre le Conseil Général et la Chambre d'Agriculture à propos de la révision des usages locaux dont le projet concernant exclusivement les usages locaux agricoles n'a pas été adopté, toutes ces question s sont étudiées avec attention en même temps que l'on commence à préparer les élections de 1959, dont le budget est fixé à 6 859 000 Frs.
 

1959

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

La Chambre n'en poursuit pas moins ses réunions et sessions et jusqu'au 18 juin 1959 où les nouveaux élus seront installés par le Préfet, elle prendra un certain nombre de décisions dont la plus sensible au point de vue budgétaire est l'aide de 100 000 Frs qui sera apportée à la Coopérative d'Habitat Rural. Des visites de communes remembrées et de cultures effectuées sous plastique sont par ailleurs organisées.
Les élections du 10 et 31 mai ont pour résultat de modifier considérablement la composition de la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire puisque 12 membres sur 15 ne siégeaient pas dans l'ancienne assemblée.
M. VILLATTE, élu Président de la Chambre d'Agriculture au 1er tour, situe aussitôt la ligne d'action qui veut se donner l'équipe entrante : progrès technique ; expansion économique ; Promotion Sociale.
L'une des premières décisions de la Chambre est de commencer l'œuvre de Vulgarisation par la "Champeigne" et de recruter immédiatement un agent technique.
Cette initiative reçoit un accueil très favorable des agriculteurs faisant rapidement tache d'huile, à tel point qu'un partie des membres de la Chambre demande la convocation de celle-ci en Session Extraordinaire, qui a lieu le 20 juillet 1959, et au cours de laquelle est envisagée la création de deux autres groupements, l'un à Ligueil, l'autre à Châteaurenault.
Les agriculteurs des régions concernées prendront une partie des frais à leur charge en payant une redevance au Groupement, les Conseillers Agricoles  devant être rémunérés par la Chambre.
Si cette question domine chaque réunion, ce n'est pas pour autant que la nouvelle Chambre se désintéresse des autres préoccupations du monde agricole auxquelles elle apporte une attention particulière. C'est le cas notamment pour inciter les Pouvoirs Publics à prévoir des points d'eau, en cas d'incendie, dans les régions qui en sont dépourvues.
Le 17 septembre 1959, la Chambre créé un Service de Vulgarisation Agricole Technique et Economique et procède à l'examen de candidatures pour les postes à pourvoir et nomme un Directeur à la tête de son Service de Vulgarisation qui cumulera cette fonction avec celle de Conseiller de Groupement de Vulgarisation de la Champeigne Tourangelle et de Secrétaire du Service technique de la Chambre.
 

1960 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Le budget de la Chambre pour 1960 est fixé à 6 814 000 Frs et celui du Service de Vulgarisation à 
7 950 000 Frs.
Alors que la Commission Départementale des Cumuls voit le jour et que le Président de la Chambre en assure la vice-présidence, la Chambre se trouve confrontée à des problèmes de tous ordres : mise en marche de 4 groupements (Champeigne, Ligueil, Richelais, Maraîchers), relance du Comité de Gestion à la disposition duquel sera affecté un Conseiller, participation à la formation de la Société d'Economie Mixte pour l'Equipement de la Touraine, travaux de la Chambre Régionale, réforme du régime électoral des Chambres, regroupement foncier, autonomie du régime agricole et statut de la Mutualité, réinstallation des rapatriés, recrutement d'un Conseiller animateur pour le CDJA, réforme du Comité régional des produits de qualité, déviation de la RN10, à l'est de Tours, dissolution de la Caisse Interprofessionnelle laitière d'encouragement à la lutte contre les maladies du bétail, organisation d'un Centre de Mécanique Agricole.
A ce propos, la Chambre envisage de constituer un Service de Promotion Sociale sur le budget duquel le technicien nécessaire pour faire fonctionner ce Centre serait payé.
Mais d'autres tâches attendent les membres de la Chambre d'Agriculture qui doivent participer à de très nombreuses réunions au cours desquelles est souvent sollicité l'avis de la Chambre. Elle éprouve quelques difficultés pour recruter les personnels valables pour ses services et si ce problème est résolu pour le Comité de Propagande, trois groupements plus le Centre de Gestion n'ont pas de titulaires.
La Chambre a encore son mot à dire à propos du Marché de Tours, de la réglementation des baux ruraux, sur l'habitat rural, sur le projet d'installation d'une usine de traitement des ordures ménagères, sur l'expropriation pour cause d'utilité publique.
 

1961 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

La plupart de ces sujets seront à nouveau évoqués en 1961 et certains d'entre eux entreront dans la voie de la réalisation comme ce fut le cas du Centre de Gestion à la tête duquel on nomme enfin un Directeur.
Mais à peine une question est-elle résolue que la Chambre d'Agriculture se prépare à une nouvelle action et qu'elle veut, maintenant, s'intéresser aux ouvriers agricoles.
Entre temps elle doit se prononcer sur l'opportunité de créer une usine de jus de fruits en Indre-et-Loire, mais aussi s'attacher les services d'un Conseiller Juridique.
Devant l'ampleur des actions entreprises, la Chambre se heurte à un problème de locaux et elle doit demander à la Préfecture de lui octroyer deux pièces supplémentaires.
La création d'un Service de Formation Professionnelle et de Promotion Sociale est décidée au moment où la Chambre d'Agriculture vote son budget primitif pour 1962. Ce service serait doté d'un budget spécial se montant à 134 621 Frs qui servira à rémunérer les Directeurs et Directrices de Maisons Familiales ainsi que le moniteur de mécanique agricole.
Si la Chambre suit de près toutes les questions concernant le monde agricole : amélioration à apporter à la protection sociale, méthodes de protection et d'assurance contre la grêle, premières conséquences de l'ouverture du Marché Commun, approvisionnement en eau en agriculture, elle participe également à la campagne mondiale contre la Faim, à la création de la SAFER du Centre à Blois, étudie les possibilités d'achat d'un immeuble qui présenterait l'avantage de procéder à une regroupement de plusieurs services agricoles au cœur de la ville. L'achat est décidé le 14 novembre 1961.
L'établissement d'un plan d'urbanisme de la région de Tours donne lieu à de larges échanges de vues au sein de la Chambre et de prises de positions importantes tendant à protéger les secteurs agricoles sur l'espace concerné.
La modernisation des abattoirs, la lutte contre la fièvre aphteuse, seront encore évoqués en cette fin de 1961, sans que pour autant la Chambre ait oublié d'alerter le Pouvoirs Publics sur la situation économique et sociale de l'Agriculture.
 

1962

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

L'année 1962 est particulièrement importante et riche en interventions diverses. Parmi les plus importantes, il est à retenir : la SICA VIANDE, le Chai Collectif de Civray de Touraine, le Centre de Recherche Zootechnique et vétérinaire de Nouzilly.
Par ailleurs, la Chambre participe à des enquêtes ou à des études sur la réorganisation des abattoirs de Tours et sur l'éventualité de la mise sur pied d'un marché de la viande en Indre-et-Loire ; elle multiplie ses actions d'information et continue à accroître ses effectifs de Conseillers Agricoles, s'efforce de resserrer les liens entre propriétaires et fermiers, mais elle constate avec amertume que le 4ème Plan ne prévoit l'augmentation du Revenu agricole que par le seul accroissement de la production sans que l'agriculture obtienne une part équitable de la prospérité nationale. Ce n'est pas le classement du département "sinistré" par suite de la sécheresse qui redonne courage aux agriculteurs.
Toutefois la Chambre d'Agriculture a des motifs de satisfaction : les adhérents sont de plus en plus nombreux dans les groupements, la SICA fonctionne et donne satisfaction et l'on ouvre à la Maison Familiale de Brou (4 décembre 1962) un Centre de Formation et de Perfectionnement des cadres agricoles.
Toutes ces actions sont réalisées en collaboration avec les Services Publics et les Organisations Professionnelles dans un climat de bonne entente qui permet chaque fois d'aller de l'avant.
 

1963 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Tout en suivant de près l'évolution des travaux en cours dans son "immeuble", la Chambre d'Agriculture est amenée à participer financièrement à la Coopérative d'Habitat Rural, au capital social de la SAFER, à la Commission météorologique mais aussi à se préoccuper des plantations de peupliers, à proposer un nouveau découpage du département pour les prochaines élections à la Chambre d'Agriculture.
Elle réaffirme son opposition à la création d'un Centre Régional de la propriété Forestière (3 mai 1963) mais se déclare favorable à l'extension du droit de préemption de la SAFER du Centre à l'ensemble du département d'Indre-et-Loire.
Le rattachement de la Chambre d'Agriculture à la région Centre est étudié en 1963 alors que des mesures sont proposées pour améliorer le revenu céréalier et assainir le marché du blé. Enfin, un satisfécit supplémentaire pour la Chambre, sa participation à la première Foire Agricole de l'Ouest Européen.
D'importantes discussions auront encore lieu avant les élections de 1964 et porteront sur l'enseignement agricole, sur les sociétés d'intervention agricoles, sur le remembrement et les échanges amiables, sur la Vulgarisation du Progrès agricoles, sur la participation des agriculteurs au développement économique et social de la région.
Au cœur de l'année 1964, la Chambre maintenant forte de 27 membres, confirme M. VILLATTE dans ses fonctions de Président et annonce son intention, dès son installation, de consacrer une large partie de ses activités aux problèmes fonciers.
Dans cet objectif, elle créé un Service d'Aménagement Foncier et vote le crédit nécessaire.
 

1964 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Elle conforte son état major en nommant le Chef du Service Technique, Directeur Général de Services et recrute un Directeur des Services Administratifs et Financiers. Elle entreprend des démarches pour obtenir une dotation de crédits supplémentaires pour le remembrement et les travaux connexes, demande un assouplissement des mesures concernant l'attribution de l'IVD (Indemnité Viagère de Départ), établit un programme d'actions pour la période 1964-1969 dont les principales directives sont : Information et représentation professionnelle ; Progrès technique et études économiques ; Enseignement spécialisé et Formation Professionnelle ; Améliorations foncières ; Promotion Sociale et Humaine.
A noter l'évolution de l'effectif qui atteint en 1964, 43 personnes et l'installation de la Chambre dans ses nouveaux locaux, le 30 septembre 1964 où elle poursuit l'extension de ses services en prenant, notamment à son compte le Directeur du Syndicat de Contrôle Laitier (1er mars 1965). Des questions importantes seront en outre évoquée en 1965 et concerneront la démographie agricole, l'aménagement et le développement régional, l'Enseignement, les problèmes agricoles consécutifs au Marché Commun, la préparation du Vème Plan, la présentation des produite régionaux en Allemagne, la création d'un Service économique interdépartemental au niveau de la région, l'examen d'une collaborations plus étroite avec la FDSEA pour insérer, une fois par mois, le bulletin de la Chambre à l'intérieur de l'Action Agricole de Touraine.
 

1964

Action agricole de Touraine, Bibliothèque municipale de Tours
Vendredi 10 janvier 1964, p. 1 et 8
Dimanche 2 février ; Élections à la Chambre d'Agriculture 

Vendredi 31 janvier 1964 p. 1
Élections à la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire 
Dimanche prochain, 2 février, les agriculteurs tourangeaux sont appelés à élire leurs représentants à la Chambre d'Agriculture. 
Dans sa réunion du 16 janvier dernier, le Conseil d'Administration de la Fédération Départementale des Exploitants, a décidé d'un commun accord de présenter, avec la Chambre d'Agriculture, dans chacune des quatre circonscriptions, une liste unique. 
Liste des Candidats 
1re Circonscription de Tours 
VILLATTE Raymon, Saint-Pierre-des-Corps
POITEVIN Rolland, Athée-sur-Cher
GIRAULT Robert, Chisseaux 
MARPEAULT Robert, Reugny
2e Circonscription de Tours
TERPREAU Gabriel, Épeigné-sur-Dême 
BELLOY Louis, Auzouer 
EVIN Paul, Charentilly
NIVELLE René, Couesmes
3e Circonscription Loches
RAGUIN Jean, Draché
ARNOULT Élie, Chemillé-sur-Indrois
ESNAULT Lucien, Mouzay
ROBERT Michel, Charnizay 
4e Circonscription de Chinon 
JAMET Pierre, Saint-Nicolas-de-Bourgueil
CHAVALET Jean, Champigny-sur-Veude 
De LUSSAC, Ste-Catherine-de-Fierbois
PICARDA Honoré, Panzoult
PS. La préfecture communique une autre liste de candidats dont la plupart font également partie de notre Fédération Départementale. Nous la publions en troisième page 
 

1964

Action agricole de Touraine, Bibliothèque municipale de Tours

Vendredi 31 janvier 1964 p. 1
Élections à la Chambre d'Agriculture 
1er Collège 
Liste de la propriétaire agricole 
M. BLOT Louis, à Saint-Cyr-sur-Loire
Mlle de la MOTTE St-PIERRE Solange, à Céré-la-Ronde
2e Collège - Exploitants Liste de Coordination des à activités agricoles 
2e Circonscription Tours-Nord 
M. BIZIEUX Philippe, à St-Nicolas-des-Mottets 
M. PERDRIAU Adrien, à Saint-Paterne
M. RAIMBAULT Jack, à Pernay 
3e Circonscription électorale - Loches 
M. CHAMPIGNY Jacques, à La Guerche
M. GARATEAU Gustave, à Bridoré 
M. GUIN Michel, à Balesmes 
M. CHAUVET André, à Loché-sur-indrois 
4e Circonscription électorale - Chinon 
M. ANGELLIAUME Gérard, à Cravant-les-Coteaux
M. ESNAULT Francis, à Rivarennes 
M. TERRIEN Gérard, à Champigny-sur-Veude 
 

1964

Action agricole de Touraine, Bibliothèque municipale de Tours
Vendredi 7 février 1964
RÉSULTATS DES ÉLECTIONS À LA CHAMBRE D'AGRICULTURE 
Scrutin du 2 février 1964

EN COURS DE REDACTION
 

1964

Action agricole de Touraine, Bibliothèque municipale de Tours

Vendredi 5 juin 1964
M.BLONDELLE réélu président de l'Assemblée permanente des présidents de Chambres d'agriculture

[...]

Vendredi 11 septembre 1964
Allocution de M. Raymond Villatte, président de la Chambre d'Agriculture, au Comice Agricole de Richelieu, le dimanche 30 août 1964 

[...]

Vendredi 18 septembre 1964
En présence de M. l'Inspecteur Général, la Chambre d'Agriculture vote son budget 1965 et évoque les problèmes paysans 

[...]

Vendredi 11 décembre 1964
La Chambres d'Agriculture a largement débattu des problèmes fonciers et économiques 

[...]

1965

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

C'est le 8 juillet 1965 que la Chambre d'Agriculture inaugure officiellement ses bureaux en présence des plus hautes personnalités du département et du Président de l'APCA (Assemblé Permanente des Chambres d'Agriculture) M. René BLONDELLE, qui évoquera à cette occasion les grands problèmes agricoles du moment.
D'autres problèmes seront traités et porteront plus spécialement sur les modes de faire valoir des biens agricoles, sur les conséquences du tourisme sur l'agriculture, mais la Chambre aura dû entre-temps s'occuper de l'indemnisation des agriculteurs, victimes des conditions atmosphériques désastreuses et qui connaissent déjà une situation difficile en raison des prix extrêmement bas des produits agricoles.
 

1965

Action agricole de Touraine, Bibliothèque municipale de Tours

Vendredi 12 mars 1965
Le Conseil d'Administration de la FDSEA d'Indre-et-Loire estime indésirable la venue du ministre de l’Agriculture [Edgard Pisani] dans le département. 

[...]

Vendredi 18 juin 1965
Les 90 Présidents de Chambres d'Agriculture félicitent le Président Blondelle pour son action courageuse 

[...]

Vendredi 3 juillet 1965
La Chambre d'Agriculture décide d'intensifier son action en faveur de l'élevage 

[...]

Vendredi 16 juillet 1965
Le Président BLONDELLE inaugure le nouvel immeuble de la Chambre d'Agriculture 

[...]

Vendredi 23 juillet 1965
Après l'inauguration de la Chambre d'Agriculture (photo) 

[...]

Vendredi 27 août 1965
Incident au Comice Agricole de Loches 
Le Président BINET [FDSEA] quitte la salle du banquet pendant le discours du Sous-préfet 

[...]

Vendredi 1er octobre 1965
Enfin M. Villatte abat son jeu (signé Marc BINET, Président de la FDSEA) 

[...]

Vendredi 22 octobre 1965
Mise au point de la Chambre d'Agriculture

[...]

1966 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Enfin, la Chambre se déclare favorable à la publication d'un Bulletin mensuel à partir de 1966 (Bulletin d'Information de la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire ; mensuel).
C'est n'est en fait que le 19 février 1966 que sont signés une convention et un protocole d'accord avec la FDSEA et la  parution du premier encart dans l'Action Agricole interviendra le 1er avril 1966.
C'est un important effort qui est réalisé dans le domaine de l'information, mais la Chambre ne s'en tient pas seulement à ce secteur, pourtant primordial, et elle participe à la création d'un Service Interdépartemental de Formation Professionnelle pour moniteurs et Conseillers Agricoles.
Il est à nouveau question d'une révision du code des usages locaux, problème difficile à résoudre et qui n'évolue guère.
Parmi les sujets de réflexion sur lesquels la Chambre doit se pencher, il faut citer : la situation du salariat dans les exploitations agricoles, la consommation et le coût des moyens de production, la situation générale de l'agriculture qui demeure une préoccupation permanente, l'exode rural, les problèmes de l'élevage, les difficultés de la viticulture, les travaux d'assainissement, de voierie et d'électrification rurale.
Une action commune est entreprise dans différents domaines avec la FDSEA, les deux bureaux se réunissent assez souvent pour arrêter une ligne de conduite.
La préparation du Vème Plan a donné lieu à des débats très ouverts et les actions menées par la Chambre, tant à ce niveau que sur le terrain, ont reçu l'approbation et les encouragements des  autorités préfectorales.
 

1967 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Appelée à se prononcer sur la constitution, dans le département, d'associations communales de chasse agréées, c'est sur un vote négatif que la Chambre réunie en session extraordinaire le 7 janvier 1967, répondra à la première question qui lui était posée, la Chambre ne souhaite pas, en effet, que l'Indre-et-Loire soit au nombre des départements où pourront être mises en place ces associations, ce qui ne l'empêche pas de donner son opinion sur les deux autres questions relatives aux communes, d'une part, et aux superficies d'autre part (20 ha).
Sur la question des plantations de peupliers est à nouveau soulevée, force est de reconnaître qu'il est difficile d'aboutir à un changement de la réglementation.
La viticulture sera également à l'ordre du jour de plusieurs réunions au cours desquelles seront recherchées des solutions possibles pour une amélioration indispensable des conditions de vies de nombreux exploitants.
En matière d'information, la Chambre reprend sa liberté et publiera son propre journal tous les mois (27 mars 1967), l'ADASEA voit le jour avec une participation de plusieurs membres de la Chambre et l'idée d'une Chambre Régionale d'Agriculture du Centre est relancée à BOURGES.
Des élections de février 1967 sort une nouvelle Chambre qui confirme M. VILLATTE dans ses fonctions de Président, le bureau ne subissant aucune modification.
La Chambre engage un large débat viticole qui aboutit à une motion déposée auprès du Préfet mais la situation du Chai Collectif est inquiétante à plus d'un titre et la Compagnie suit de près cette affaire.
Les prix et le revenu agricole, le Kennedy Round, la fiscalité agricoles, les exploitations familiales et l'exode rural, une exposition permanente consacrée aux fruits et légumes avec un colloque du CENECA, dans le cadre de la Vème Foire Agricole de l'Ouest Européen, l'implantation d'une gare routière place Maréchal Leclerc, le concours des Fermes Fleuries, l'assainissement, l'extension des règles de discipline édictées par les Comités Régionaux Economiques Agricoles pour les œufs et volailles, que rejette la Chambre, la transformation de la Vulgarisation en développement, la création d'un réseau d'informations comptables de la CEE, figureront parmi les plus importantes questions traitées par la Chambre au cours de plusieurs réunions ou sessions, en dehors des questions budgétaires qui demeurent un élément essentiel pour le fonctionnement de la Chambre et des ses différents services.
D'autres préoccupations meubleront l'année 1968, et l'application de la TVA à l'Agriculture n'est pas la moindre car la Chambre devra informer les intéressés et multiplier ses interventions auprès de l'Administration. Un Conseiller Fiscal est engagé et mis à la  disposition de la FDSEA pour faire face à la demande des agriculteurs.
Le Comité  de liaison entre les trois Compagnies Consulaires est installé officiellement le 11 juin 1968.
La Chambre entreprend une étude des sols qui devrait faciliter l'assainissement ou l'irrigation. Cette opération  débutera dans la région du Grand Pressigny.
L'Etablissement Départemental d'Elevage est constitué le 14 juin 1968 sous  la forme d'un Service d'Utilité Agricole de la Chambre d'Agriculture.
Par contre le Service Foncier est momentanément supprimé en tant que tel et c'est un Conseiller Agricoles qui assurera la liaison dans ce domaine.
La Chambre s'intéresse, par ailleurs, à l'institution d'un régime de garantie contre les calamités  agricoles, à la  production et à la commercialisation des Fruits et Légumes en dehors des questions en cours de réalisation telles que le remembrement, le développement de l'élevage, la situation viticole, les problèmes relatifs à la Région, mais aussi au marché Commun.
Sur ce thème, la Chambre d'Agriculture se prononcera avec vigueur contre les projets du plan Mansholt.
 

1967

ADIL (Archives départementales d'Indre-et-Loire) cote 3F125

Université de Bordeaux
Faculté des Lettres et Sciences Humaines
Christiane MORA
Agrégée d’Histoire et Géographie
LES CHAMBRES D’AGRICULTURE : REPRÉSENTATION ET DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES 1924-1940
THÈSE
Pour le Doctorat de Troisième Cycle
HISTOIRE
Professeur R. RÉMON
1967

Tome 1 : p. 1-275
Tome 2 : p. 276-499 et Annexes p. I à LXXVIII
Tome 3 : cartes

https://www.persee.fr/doc/rhbg_0242-6838_1968_num_17_2_1973_t1_0109_0000_1
L’histoire des chambres d’agriculture entre 1924 et 1940 : une image de la paysannerie française entre les deux guerres. Christiane Mora, Les Chambres d’agriculture : représentation et défense des intérêts agricoles (1924-1940), thèse pour le doctorat de troisième cycle en histoire, soutenue le 6 octobre 1967 auprès de la Faculté des lettres et sciences humaines de Bordeaux, directeur : M. le professeur René Rémond [compte-rendu]
Pierre Guillaume
 


 

1968

EN COURS DE REDACTION

1969 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Une nouveauté attend les membres de la Chambre dès le début de 1969. Ils sont amenés à débattre des répercutions des exigences de l'Agence de Bassin Loire Bretagne sur les agriculteurs.
Si le monde agricole est confronté aux difficultés qu'il connaît bien et qui reviennent souvent au premier plan des préoccupations de la Chambre, celle-ci doit maintenant s'occuper de problèmes beaucoup plus généraux. Elle est consultée et participe à l'ouverture d'un Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole annexé au Lycée agricole de Fondettes, est associée à la création de l'OREALM, s'adonne à la préparation du VIe Plan, tout en suivant l'évolution des charges foncières, l'endettement de l'agriculture, la formation des agriculteurs.
Sur ce dernier point, la  Chambre d'Agriculture supprime la section Promotion Sociale du budget de son Service d'Utilité et contribution à la création d'une Association Départementale de Promotion Sociale qu'elle financera. Elle nomme un nouveau Directeur Général à la tête de ses services.
La mise en valeur des cours d'eau non domaniaux, l'accroissement des charges sociales dans les exploitations, les problèmes d'eau, la lutte contre les sangliers mais aussi l'évolution de la Chambre d'Agriculture seront encore évoqués.
Quelques semaines avant les élections de 1970, le point sera fait sur les activités de la Chambre d'Agriculture depuis son dernier renouvellement et ce sera l'occasion de noter que de 15 Conseillers en 1963, on est passé successivement à 19 en 1964, 26 en 1965, 27 en 1966, 32 en 1967, 36 en 1968, 37 en 1969.
Dans le même temps, le budget global de la Chambre a été porté de 1 440 000 Frs à 2 100 000 Frs et un effort constant a été maintenu dans tous les secteurs moyennant une progression moyenne de 7 % des cotisations des propriétaires de terrains  non bâtis.
Dès le début de 1970, la Chambre est appelée à donner son avis sur l'implantation des abattoirs dans  le département, sur la modification de l'exercice du droit de préemption de la SAFER, mais aussi à faire face à l'effervescence des milieux viticoles, aux exigences de l'Agence de Bassin.
 

1970

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

1970 est une année d'élections. La Chambre qui comprend maintenant 30 membres, maintient à sa tête le président VILLATTE, et modifie la composition de son Bureau.
La situation agricole sera l'objet de nombreuses interventions et donnera lieu à d'importants débats au cours desquels, et entre autres sujets, la Chambre d'Agriculture sera amené à s'occuper de la surface minimum d'installation.
Un changement intervient à la Direction du SUAD en fin d'année, au moment où la Chambre alerte les Pouvoirs Publics sur la situation inquiétante et le retard pris dans le domaine de l'aménagement foncier, notamment en matière de travaux connexes.
Les ressources de la Chambre sont de plus en plus limitées, aussi l'APCA demande-t-elle aux Compagnies Départementales de se pencher sur la question et celle de l'Indre-et-Loire propose un élargissement de la taxe qui procure les recettes de l'ANDA (culture sous-sol, produits de traitements, patentes, autoroutes, etc...).
On va devoir s'occuper de nouvelles questions en cette année 1971 qui sera marquée par la brusque disparition du Président BLONDELLE.
L'aménagement de la vallée de l'Authion, l'implantation de l'autoroute A10, l'indemnisation des expropriés, l'extension du droit de préemption de la SAFER, figureront à l'ordre du jour de plusieurs réunions mais on y parlera également des problèmes du Marché Commun et des accords de Bruxelles.
 

1971 

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

La Chambre constate une recrudescence des besoins dans le domaine des échanges amiable et de la restructuration foncière, aussi prend-elle la décision de recruter un Agent qui, à l'intérieur du Service Général, assure la responsabilité de tout ce qui concerne le foncier et l'aménagement rural.
L'installation d'un abattoir à Tours et la participation de la Chambre à son capital social, donneront lieu à des échanges de vues avant qu'une décision positive soit prise en définitive.
Les prix agricoles, les problèmes viticoles, mais encore le fonctionnement des postes et télécommunications, l'organisation du Service Foncier et d'Aménagement Rural, domineront les dernières sessions et réunions de l'année.
 

1972

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Jamais la Chambre d'Agriculture ne sera si souvent concernée qu'en 1972.
Il est vrai que la réforme régionale d'une part, la fusion et le regroupement des communes d'autre part, sont des questions d'actualité que les membres de la Chambre seront appelés à examiner avec attention afin de donner leur avis.
C'est encore la première exposition Dyna-Touraine, avec présentation par la Chambre d'un manège comportant l'ensemble des produits agricoles de Touraine et qui connaît un succès considérable. L'Agriculture est une partie dynamique de l'économie tourangelle et un effort considérable est consenti pour le prouver à ceux qui doutent.
Le Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme de Tours, la réalisation d'une opération Groupée d'Aménagement Foncier dans la région du Grand Pressigny, les plans de développement, la carte scolaire, la mise au point d'un règlement intérieur de la Chambre, la  lutte contre les nuisances, l'aménagement du Territoire, le Finances des communes rurales, les aire de stationnement sur l'Autoroute A10, les actions de l'OREALM en Indre-et-Loire, l'étude sur les axes transversaux de circulation, donneront l'occasion aux membres de la Chambre d'Agriculture de constater l'importance du mandat qu'ils ont à remplir au nom des agriculteurs du département et de s'intéresser à des sujets qui ont tous, et à tout moment, une relation directe avec l'agriculture.
Inutile de préciser que toutes ces questions ont un prolongement d'une année sur l'autre et que par souci de maintenir l'attention d'une pareille rétrospective, il a été estimé nécessaire de ne pas revenir systématiquement sur de trop nombreux problèmes qui ne trouveront pas toujours la solution idéale, la première fois qu'ils sont évoqués. Il n'a pas davantage été envisagé de revenir, chaque année, sur les questions budgétaires, si ce n'est que sporadiquement pour brosser un tableau de l'évolution de leur montant global.
La Chambre s'est attachée à développer son impact sur le milieu agricole par tous les moyens :
** l'information (en publiant son propre journal, servi gratuitement à tous les agriculteurs du département), 
** la formation, en organisant seule puis dans le cadre de l'ADPS, des stages, des sessions, des journées d'information, 
** la Vulgarisation et le Développement technique et économique par le biais du Centre de Gestion, en mettant en place de nombreux groupements masculins et féminins, 
** l'élevage, en créant un EDE, en apportant un appui au Syndicat de Contrôle Laitier, 
** l'enseignement agricole, en contribuant très largement au financement des Maisons Familiales et Instituts Ruraux d'Education et d'Orientation, 
** l'expérimentation, en ayant son propre service, 
** l'étude des sols, 
** la documentation. 
** l'aménagement foncier, 
** la fiscalité, 
** l'infrastructure EDF-GAZ de FRANCE,  
** autoroute.
 

1973

1924-1974, 50 ans d'activités à la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, 50 ans d'actions au service de tous. La chambre d'agriculture représente les intérêts généraux de l'agriculture 1924-1974. Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours. 5 septembre 1974, 27 p. Archives départementales d’Indre-et-Loire, cote ADIL_4°Bh658

Aussi la Chambre d'Agriculture n'est-elle pas au bout de ses peines et ses travaux en cours pour 1973, comme son programme pour les années à venir laisse augurer une vitalité toujours croissante.
Les plans de développement, une nouvelle OGAF dans la région de l'Authion, la participation au capital social du Marché de Gros de Tours, les plans d'urbanisme, le changement de régime du point de vue accident du travail des salariés agricoles, la réforme de l'indemnité viagère de départ, les problèmes de l'élevage, l'étude d'un schéma directeur d'aménagement à long terme de l'agriculture dans la Loire Moyenne, la création de retenues d'eau, la mise en place d'une politique cohérente en agriculture et plus spécialement en élevage, l'étude d'un éventuel transfert des locaux de la Chambre d'Agriculture, sont autant de questions qui depuis 1973, ont été évoquées, par la Compagnie.
Mais, il reste encore beaucoup à faire... Et, à un moment où les problèmes économiques deviendront de plus en plus complexes, où, surtout, l'agriculture devra jouer le rôle prépondérant qui est le sien : non seulement nourrir les hommes, mais encore protéger leur cadre de vie, la nature..., l'environnement.
La Chambre d'Agriculture devra souvent précéder les évènements et ne pas se contenter de les suivre.
Là, résident les intentions de ses membres en fonction aujourd'hui. (26 octobre 1973)
Texte et présentation ; J. BORDAS, Directeur de la Chambre d'Agriculture, Photos ARSICAUD, Imprimerie VINCENT, rue d'Alsace Tours.
 

1974

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1975

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1976

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1978
 

La Nouvelle République du 8 février 1978, p. 2
Un restaurant inter-entreprise à la zone industrielle de Chambray St-Avertin 
[...] Sur Chambray, citons la Chambre d'agriculture, installée dans ses nouveaux locaux [38 rue Augustin Fresnel à Chambray-lès-Tours] depuis peu [janvier 1978 ?], et qu'un traiteur "visite " quotidiennement. [...]
 

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2013

https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/henry-fremont-elu-president-des-agriculteurs

Henry Frémont, céréalier à Chemillé-sur-Indrois, a été élu président de la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire, hier.
Élu hier après-midi, au premier tour, en présence du préfet Jean-François Delage, un céréalier succède à un céréalier à la tête de la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire. On pourrait se dire que rien ne change vraiment. Et pourtant, Henry Frémont, issu de la liste sortante UDSEA-JA, a choisi l'ouverture pour marquer son arrivée. « Je propose d'élargir le bureau de la chambre et d'y associer les élus de la Coordination rurale et de la Confédération paysanne », a-t-il énoncé à peine élu. Choix approuvé à une très large majorité par les quarante-deux votants (*) présents.

Finances tendues
Il faut dire que le monde agricole doit faire face à des financements compliqués. « Nous avons un déficit de 300.000 € à combler, a rappelé Henry Frémont, sur 7 M€ de budget total. Cela passe par un développement de nos prestations, de nouveaux financements et un choix de nos actions. »Il a tenu à rassurer les 78 salariés de la chambre : « Je souhaite résoudre le mal-être exprimé par quelques-uns, nous allons voir cela avec l'équipe de direction. » Henry Frémont a souhaité, en conclusion, « que chacun prenne sa part, même petite dans la chambre ».

Céréalier de 51 ans, à Chemillé-sur-Indrois, dans le Lochois, Henry Frémont exploite 110 ha de grandes cultures avec trois collègues. Il est élu de la chambre depuis 2007. Son prédécesseur, Patrick Cintrat, céréalier à Neuvy-le-Roi n'a pas souhaité se représenter, en raison de divergence avec son syndicat, l'UDSEA. Il n'était pas présent, hier, pour le vote du président et du bureau.
Les élections avaient eu lieu en janvier et les élus étaient déjà connus depuis début février. Ce scrutin a connu, au plan départemental comme national, un tassement de la participation.

(*) La chambre compte quarante-cinq élus. Le collège des exploitants, le plus représenté, compte seize élus pour la liste UDSEA-JA, quatre élus pour la Coordination rurale et un élu pour la Confédération paysanne. Siègent aussi des représentants des salariés et des retraités, entre autres.

[L’UDSEA a obtenu 53,01 % des voix (16 sièges) dans le premier collège des exploitants agricoles devant la Coordination rurale (31,25 % ; 4 sièges) et la Confédération paysanne (15,74 % ; 1 siège). Par ailleurs, chez les salariés, le CFDT avait obtenu 4 sièges devant la CGT (3) et la CGC (1).]

repères

> Henry Frémont, céréalier à Chemillé-sur-Indrois de 51 ans, et membre de l'UDSEA, présidera la chambre pour six ans. Il était déjà élu de la chambre.

> Le bureau est élargi de cinq à douze membres.
Il compte Dominique Malagu, Cyril Delalande, Frédérique Alexandre et Alain Rezeau comme vice-présidents. Le secrétaire général est James Moreau. Didier Tranchant, élu de la Coordination rurale, et Joël Devijver, élu de la Confédération paysanne, font partie des six secrétaires adjoints.
 

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La Nouvelle République, Jeudi 24 janvier 2019, p. 2
Le monde agricole aux urnes
Les élections à la Chambre d’agriculture se déroulent (par correspondance) jusqu’au 31 janvier.

Questions-réponses autour du scrutin

QUI VOTE ? […]

POUR QUOI FAIRE ? […]

QUELS ENJEUX ? […]

QUELLES FORCES EN PRÉSENCE ?
Comme en 2013, les agriculteurs ont le choix entre trois listes en Indre-et-Loire. Il y a six ans l’UDSEA avait obtenu 53,01 % des voix (16 sièges) dans le premier collège des exploitants agricoles devant la Coordination rurale (31,25 % ; 4 sièges) et la Confédération paysanne (15,74 % ; 1 siège). Par ailleurs, chez les salariés, le CFDT avait obtenu 4 sièges devant la CGT (3) et la CGC (1).

COMMENT VOTER ? […]

*** Trois listes, trois visions […]


*** Une nouvelle directrice
Depuis quelques jours, la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire a une nouvelle directrice à sa tête. Il s’agit de Stéphanie Braconnier, qui succède à une autre femme, Alix Martin. Originaire des Ardennes, cette petite-fille d’agriculteurs a suivi des études d’ingénieure en génie de l’aménagement et l’environnement au CESA de Tours (l’actuelle école Polytech) avant de devenir chargée de mission au sein de l’agglomération de Blois. Elle a ensuite effectué la majeure partie de sa carrière professionnelle auprès des collectivités locales du Lochois. Depuis 2017, elle était directrice adjointe en charge de l’économie, du tourisme et de la culture au sein de la communauté de communes de Loches Sud Touraine.

Billet
Reformatage
La mandature qui s’achève restera celle de la rupture et du changement pour la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire. Rupture avec l’éviction de Patrick Cintrat, le président sortant qui tenait les rênes de l’institution depuis une douzaine d’années [2007]. 
Propulsé sur le devant de la scène, Henry Frémont était alors censé incarner le renouveau et surtout le retour aux réalités du terrain. Au cours des six dernières années passées [2013-2019], ce dernier s’est surtout efforcé d’assainir les comptes de la chambre d’agriculture qui s’enfonçaient dans le rouge. Pour éponger un déficit de l’ordre de 300 000 € par an, il a fallu réduire les effectifs et redéfinir les priorités de la chambre. Cette restructuration a coïncidé avec la régionalisation des instances consulaires et une nécessaire mutualisation des moyens. Sans doute ce reformatage était-il urgent et nécessaire compte-tenu des mutations agricoles…
 

2019

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/reelection-d-henry-fremont-a-la-tete-de-la-chambre-d-agriculture-d-indre-et-loire-1551802807

Francebleue/FR3 Mardi 5 mars 2019 à 17:20

Sans surprise, Henry Frémont a été réélu à la tête de la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire. L'UDSEA, son syndicat, avait en effet remporté les élections qui se sont achevées le 31 janvier dernier.

Henri Frémont, candidat présenté par l'UDSEA lors des dernières élections professionnelles, a été réélu à la tête de la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire. La nouvelle chambre, élue pour 6 ans, a été installée ce mardi à 14h par le sous-préfet de Chinon.                                                                                   
L’agriculteur de Chemillé-sur-Indrois a rappelé les enjeux de ce nouveau mandat, l’alimentation, la production d’énergie, le réchauffement climatique et l’aménagement du territoire. Henry Frémont a placé l’installation des jeunes en priorité numéro un.

Le nouveau bureau de la Chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire

Président : Henry Frémont
Vices-Présidents : Sébastien Prouteau, Frédérique Alexandre, Jean-Claude Robin et Fabienne Bonin
Secrétaire Général : François Desnost
Secrétaires Généraux adjoints : Édouard Guibert, Cédric Raguin, Témanuata Girard et Jérôme Lespagnol
Membre : Franck Mallet et Cyril Delalande
 

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