GOOSSENS Charles Frédéric (1827-1877)

Publié le par histoire-agriculture-touraine

Charles Frédéric GOOSSENS
Né le 6 mai 1827 à Paris (Belge, naturalisé Français)
Fils de Frédéric Goossens et de Adélaïde Cousyn
Décédé le 21 juillet 1877 à Sorigny (Indre-et-Loire)
Mariage le 30 avril 1849, à Sorigny, avec Anne Adrienne Archevêque (1826-après 1877)
Enfants : Marie Virginie (1850-xxxx), Frédéric Auguste (1855-1905), Charles (1857-xxxx).
 

1858

Annales de la Société d'Agriculture Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire, 1858-1859
Séance du samedi 14 août 1858
p. 34

AGRICULTURE [PRIX]
4° Rappel de médaille de vermeil à M. Goossens, fermier à Sorigny, accordée à l'exploitation ayant la plus forte proportion de cultures fourragères, relativement à son étendue.
 

1860

Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire, 1860
 

Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire, 1860

Comice de Montbazon, 9 septembe 1860
DISTRIBUTION DES PRIX
p. 157
1er Prix. - M. Goossens, de Sorigny, médaille d'argent de 50 fr.

p. 160
RACE OVINE
Béliers
2e Prix. - M. Goossens, commune de Sorigny, médaille de bronze et 15 fr.

p. 161
A la servante de ferme de bonne conduite ayant séjourné le plus longtemps sue la même exploitation.
Mention honorable. - Mademoiselle Adélaïde Rideau, chez M. Goossens, à Sorigny
 

p. 174
RAPPORT du COMICE DE MONTBAZON fait par M. MAHOUDEAU (de Saint-Epain)
Bonne culture.
Une seule exploitation, celle de M. Goossens, de Sorigny, a été jugée digne d'un prix de bonne culture : le premier prix lui a été décerné avec la mention spéciale qu'il a suivi depuis plusieurs années avec persévérance et succès, la voie du progrès agricole.
 

1864

Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire. 1864

Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire. 1864.
p. XL
Distribution des prix. Concours départemental. Agriculture
5°. A la meilleure exploitation agricole faisant usage de races améliorées : - Médaille de vermeil à M. Goossens, cultivateur à Sorigny

p. XLIII
VACHES.
1er prix à M. Goossens, pour une génisse cotentin-durham
MOUTONS.
1er prix à M. Goossens, pour deux béliers southdown

p. 27
RAPPORT DE LA COMMISSION D'ORGANISATION DU CONCOURS REGIONAL DE TOURS [1864]
[...]
Goossens, à Sorigny, médaille de bronze pour canards.

p. 278-280

Rapport de la Commission de Parcours
A quelques kilomètres au-delà du bourg de Sorigny, la grande route conduit au centre d'une grande exploitation agricole, à la tête de laquelle s'est placé, en vertu d'un bail à ferme, M. Goossens.
Trois fermes sont réunies en une seule et forment un ensemble de 135 ha, sur un sol de bonne qualité et aussi propre à la culture des céréales qu'à celle des racines et des fourrages.
M. Goossens a eu le talent de mettre à profit ces avantages. Son système de culture est alterne sans jachère ; il a renoncé entièrement à l'assolement local depuis que l'infériorité lui en a été révélée par l'absence de fourrages et l'impossibilité d'élever et d'engraisser du bétail, puis de récolter assez d'engrais pour donner à la production générale l'importance qu'il s'est proposée.
Le bétail de M. Goossens se compose de 17 vaches et taureaux, 11 chevaux et 200 moutons dont le nombre est augmenté dans la saison hivernale de manière à entretenir au moins une demi-tête par hectare.
Les vaches sont de race cotentine. Elles sont supérieures en lait aux choletaises ; mais M. Goossens les reconnaît d'un entretien plus difficile.
Les chevaux sont achetés à deux ou trois ans, et revendus à quatre ou cinq, c'es-à-dire aussitôt qu'une vente peut procurer assez de bénéfice pour compenser la déperdition qu'entrainerait la conservation prolongée de ces animaux au-delà de l'époque où ils sont dits hors d'âge. Par cette combinaison, le compte des chevaux, au lieu d'être une nécessité onéreuse, donne lieu à un gain constant.
Le troupeau est un mélange de bêtes de pays, mais en grande partie provenant du Berry, auxquelles sont livrées des béliers de race southdown pour la reproduction.
Cette innovation n'a été ni vaine ni infructueuse : les agneaux issus de ce croisement [croisement dit industriel] ont augmenté de plus de 30 % en poids. On vend chaque année une centaine et 120 moutons gras, et en y joignant le montant du prix des laines, on parvient à connaître un des principaux revenus de cette exploitation.
La commission ne s'est pas étonnée en visitant la culture de M. Goossens de les trouver très satisfaisantes, parce que là où il y a beaucoup de moutons il y a beaucoup d'engrais, et l'engrais, il ne faut pas le méconnaître, c'est le nerf de l'agriculture, c'est le pain et la viande et la cause déterminante des produits de toute sorte.
Quarante hectares reçoivent du fumier chaque année, et, indépendamment des engrais, le marnage et le chaulage viennent depuis quatorze ans [1850] prêter leur concours régénérateur à l'accroissement de la fertilité de ces terres alumino-siliceuses.
Les cultures se divisent en céréales pour une première moitié, et pour la seconde en prairies artificielles où la luzerne occupe la place la plus considérable. Viennent ensuite le trèfle et le sainfoin, puis les choux-vaches, les betteraves, les vesces et la lupuline sur 20 ha, et enfin les prairies naturelles.
M. Goossens a adopté le blé bleu ou de l'Ile de Noé, et il a lieu d'être content de cette variété de froment qui, après-avoir donné des preuves de rusticité et de productivité a fait défaut cette année sur divers points de France. A en juger par l'aspect, ce blé n'a pas ressenti les atteintes de l'hiver et doit rendre au moins 28 hl/ha, et les avoines plus de 30. Il cultive en outre quelques blés anglais qui n'atteignent leur maturité qu'à des intervalles calculés et ne donneront pas un produit moindre. Ils attestent à la fois la supériorité de la culture et du cultivateur qui en dirige et en surveille les détails.
Les betteraves sont disposées en lignes, et les binages livrés à l'action de la houe à cheval. Leur propreté est irréprochable. Ces racines sont un des bases de l'alimentation du bétail en hiver. Leu rendement s'élève à 60 000 kg/ha. Fermentées avec un mélange de menu paille, elles augmentent la masse des fourrages et composent une nourriture très appétée par les animaux.
Cette sage et prévoyante disposition qui a pour elle la sanction de la théorie et de la pratique, complète l'excellent organisation de la ferme de M. Goossens, et la commission propose de lui accorder une médaille de vermeil grand module pour l'encourager à persévérer dans la voie du progrès où il est entré, et pour le bon exemple qu'il a donné de l'application des méthodes nouvelles au fermage à bail.
 

1865

Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire. 1865.
p. XVI-XVII

M. Fennebresque obtient la parole pour répondre aux critiques dirigées par M. Goossens, fermier à Sorigny, contre la prétendue faveur accordée aux animaux, dans les concours régionaux, au détriment des races française. L'honorable rapporteur dit d'abord que rien n’est plus juste que de récompenser certaines races étrangères améliorées, les Durham, par exemple, à cause des qualités spéciales de ces animaux, des services qu'ils peuvent rendre à nos races indigènes par des croisements intelligents, et de la haute leçon d'agriculture perfectionnée qu'ils nous donnent ; il démontre ensuite, par les chiffres des programmes officiels que les primes affectées aux races indigènes sont deux fois supérieures aux primes affectées aux races étrangères ; il termine enfin en donnant à nos cultivateurs les plus judicieux conseils. Il ne faut pas songer dit-il, à populariser chez nous les animaux perfectionnés, tant que nous n'aurons pas amélioré les conditions présentes de notre agriculture et la production des fourrages. C'est par là qu'il faut commencer. Ce n'est guère que 40 ans après 'introduction des méthodes les plus avancées de la culture flamande, que l'Angleterre songea à perfectionner l'espèce bovine.
 

1866

Election de M. Goossens : membre titulaire de la Société d'agriculture d'Indre-et-Loire

Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire. 1866
p. 132

Séance du 10 mars 1866
On procède ensuite au scrutin secret à l'élection de M. Goossens, propriétaire agriculteur à Sorigny. La réception a lieu à l'unanimité des suffrages.
 

1866

Recensement : Sorigny, lieudit La Poste en 1866 (p. 41)

Goossens Frédéric, propriétaire, chef de ménage, marié, 39 ans
Archevêque Adrienne, femme Goossens, mariée, 40 ans
Goossens Virginie, leur fille, célibataire, 16 ans
Goossens Frédéric, leur fils aîné, célibataire, 10 ans 
Goossens Charles, leur fils cadet, célibataire, 8 ans


10 domestiques
 

1874

 

Elu maire de Sorigny le 14 février 1874 [auparavant il était adjoint]

(Source : Carré de Busserolles)
 

1876

Recensement : Sorigny, lieudit La Poste en 1876 (p. 17)

Goossens Frédéric, maire, propriétaire, chef de ménage, marié, 49 ans, Belge, naturalisé français, né à Paris.
Archevêque (femme Goossens), Adrienne, mariée, 50 ans, française, née à Sorigny 
Goossens Frédéric, leur fils, agriculteur, célibataire, 21 ans, Belge naturalisé français, né à Sorigny 
Goossens Charles, leur fils, célibataire, 19 ans, Belge, naturalisé français, né à Sorigny

6 domestiques 

1877

Nécrologie de Charles Fédéric GOOSSENS (père)

Décédé le 21 juillet 1877 à Sorigny (Indre-et-Loire)

Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire. 1877
Séance extraordinaire du 28 juillet 1877
Présidence de M. Houssard, président
p. 276
M. le président annonce la mort de M. Goossens, et, en quelques mots sentis, fait l'éloge de notre regretté collègue. L'assemblée, s'associant à M. Houssard, décide que l'expression de ses regrets sera consignée au procès-verbal de la séance
 
Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire. 1878
p. 44
Séance du 8 décembre 1877
Compte-rendu annuel du secrétaire perpétuel
M. Goossens, cultivateur à Sorigny, avait introduit chez nous les méthodes flamandes. Ses cultures méritaient d'être citées pour le soin et l'intelligence pratique qu'il y appliquait, et pour les résultats 

1878-1879

Auguste Frédéric GOOSSENS (fils) (1855-1905) succède à son père [Charles Frédéric décédé en 1877] sur la ferme de l'Ancienne Poste à Sorigny et est élu à la Société d'agriculture ; il est âgé 23 ans.

Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire, 1879.
p. 57
Exposition collective des produits agricoles d'Indre-et-Loire. [Exposition universelle, Paris 1878]
La Société d'agriculture, jalouse de la réputation agricole du département, a nommé, en décembre 1877, une commission chargée d'organiser une exposition collective de nos produits. M. Houssard, son honorable président, après de nombreuses démarches obtenait seulement le 28 février 1878 l'emplacement nécessaire dans la classe 76.
[...]
7° M. Goossens, à Sorigny, cultive 70 ha. Il a succédé à son père enlevé trop tôt à notre Société où ses conseils et ses avis étaient très appréciés. Le fils sait mettre en pratique les conseils paternels. Il a fourni à votre exposition des graines fourragères, du moha et des tubercules.

p. 251-253
Rapport de la Commission de la visite des fermes pour les cantons de Tours-sud et Montbazon.
La Commission était composée de MM. Guimas, Denys-Cousin, Nouveau-Mercier et Dalmon.
M. Boutet-Goossens. - M. Boutet-Goossens [Antoine Boutet né en 1845 à Sorigny] est un des cultivateurs importants de Sorigny. Il exploite 200 ha sur quatre fermes assez éloignées les unes des autres ; c'est une grande entreprise. Heureusement il a rencontré dans sa femme, fille de M. Goossens [Marie Virginie Goossens née en 1850 à Sorigny], de Sorigny, un aide bien précieux. Initié par son père à tous les rouages d'une grande ferme, elle apporte à son mari le concours le plus intelligent, celui d'une ménagère accomplie, telle que la dépeint Mme Millet-Robinet. Elle dirige 22 domestiques, répartis dans les quatre fermes, elle pourvoit sans peine à leur nourriture et à leur entretien et sait leur partager la besogne. Le bétail de compose de 54 vaches et de 180 moutons. Cette énumération suffit pour vous faire comprendre le soin et l'économie qu'il faut apporter avec une pareille charge. Nous avons trouvé les champs bien cultivés, de beaux blés, des prairies artificielles étendues. Le bon-état des plantes sarclées, betteraves, choux, carottes, maïs, prouve que l'on comprend l'utilité de nombreux fourrages. C'est donc avec justice que la Commission propose de lui accorder la médaille d'argent.
[…]
M. Goossens. - Vous n'avez pas oublié, Messieurs, les services éminents rendus à notre Société et à l'agriculture du pays, par notre regretté collègue, M. Goossens, de Sorigny, mort à la peine, il y a trois ans. Son fils, alors âgé de 20 ans, restait le chef de la famille. Sa responsabilité était grande et nous craignions de voir cette magnifique culture de la Poste décliner sous une direction si jeune et qui pouvait manquer d'expérience. Mais le fils Goossens, encouragé par sa mère [Adrienne Archevêque], femme d'élite, avait été à si bonne école, il avait si bien su profiter des sages conseils et de précieux exemples de son digne père, que nous sommes heureux de vous apprendre que nous avons trouvé la propriété de la Poste cultivé avec autant de soin que par le passé. Nulle par nous n'avons vu d'aussi beaux blés, des cultures sarclées en si bon état, un bétail mieux choisi, des chemins d'exploitation si bien entretenus. En un mot, une ferme aussi complètement organisée et digne d'être offerte en exemple à tous les agriculteurs qui trouveront là une pratique bien entendue, une stricte économie, et dans une année aussi désastreuse, des espérances de récolte hors ligne. C'est donc avec une grande satisfaction que la Commission, à l'unanimité, a jugé M. Goossens digne de la première récompense décernée par la Société.
GUIMAS, président rapporteur.


Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire, 1880
p. 24
Séance du 13 décembre 1879
[...]
On procède ensuite, par voie de scrutin secret et individuel, aux élection des membres présentés à la dernière séance.
[...]
Présentation de M. Gossens, propriétaire à Sorigny, par MM. Guimas, Barrat-Pallu, Perdriau et Blanchard

p. 59
Compte rendu annuel des travaux de la Société d'agriculture, durant l'année 1879
[...]
Un dernier nom, pour clore cette liste qui n'est si longue que parce que la Société est trop parfaitement apprécié ! - M. Goossens fils, à celui-là, mieux qu'un accueil aimable et une bienvenue pleine d'encouragement, si vous le permettez, à celui-là l'expression de notre gratitude pour le jeune lauréat d'hier et d'aujourd’hui, il n'y a plus d'indiscrétion possible, marchant sur les traces de son père et nous rappelant tous les services rendus par ce dernier à la Société d'agriculture d'Indre-et-Loire.

p. 85-86
Rapport sur le concours départemental, présenté à la Société d'agriculture d'Indre-et-Loire, au nom de la Commission d'examen composée de MM. Blanchard, Président, rapporteur ; Duclos, Guimas et Mourruau.
[...]
La Commission a terminé sa tournée par la visite de la ferme de l'Ancienne-Poste, située à Sorigny, d'une contenance de 132 ha, louée jusqu'en 1886, au prix de 42 francs/ha, exploitée depuis la mort de notre regretté collègue, par M. Gossens fils.
Mettant à profit les bonnes instructions, les exemples qu'il avait reçus de son père ; avide de bien faire, de mieux faire encore, M. Goossens étudie, travaille avec ardeur pour que son nom, qui est dans le canton de Montbazon synonyme de persévérance et d'intelligence, se maintienne au rang qu'il a conquis ; il est admirablement secondé par Mme Goossens mère, et je n'ai pas besoin de prouver la nécessité de l'esprit de famille dans l'intérêt agricole.
Les détails d'une ferme sont de deux sortes : les uns comprennent les travaux des champs et les affaires du dehors ; les autres tous les soins domestiques qui ne sont pas les moins importants. Une seule personne ne peut satisfaire à la fois à ces deux obligations qui exigent des aptitudes de nature différentes. Béni le foyer qui réunit, comme autrefois la tente des patriarches, une nombreuse famille adonnée à la culture des champs, et qui voit une mère vénérée exercer autour d'elle une sainte influence !
La Commission a pu constater qu'à la ferme de la Poste, il fallait des instruments puissants et des moyens énergiques pour vaincre les difficultés d'une culture en terres fortes et humides, difficiles à prendre.
Nous avons vu avec quel soin les travaux d'assainissement pour l'égouttement des terres imperméable sont exécutés, les chemins construits et bien entretenus ; toutes ces améliorations, supportées par le fermier seul, sont cependant rémunératrices ; partout, dans les étables, dans les cours comme dans les champs, on évite le luxe des dépenses inutiles, mais tout est rationnel, facile à imiter par les fermiers. Aussi la famille Goossens a-t-elle la satisfaction de voir ses voisins adopter ses procédés de culture, employer ses instruments. La Commission peut donc affirmer une fois de plus, sans crainte d'être démentie, que le fermier de la Poste continue l'œuvre commencée par son père et contribue, comme lui, au progrès agricole de la localité.
La Commission a assisté au battage du blé, et a constaté un rendement exceptionnel cette année de 23 hl/ha, sur 28 ha de blé de Noé ; les 15 autres hectares de blé ont rendu un peu moins. Les prairies naturelle et artificielles et les plantes sarclées, qui comprennent 29 ha, étaient en bon état.
Au fur et à mesure que les terres, sous des travaux et des amendements énergiques, bien suivis, donnaient de meilleurs résultats, M. Goossens dut augmenter le nombre de ses bestiaux, ses étables et ses granges. Il n'hésita pas à faire construire sur la ferme voisine des Gauderies qui lui appartient.
Le plus grand soin est apporté dans le choix des animaux qui comprennent 10 chevaux, 28 vaches laitières et 200 brebis. Les prix remportés successivement dans les concours régionaux, par le bétail de la Poste, témoignent de l'intelligence avec laquelle sont choisis les reproducteurs.
Ses cultures, son matériel, ses animaux, placent incontestablement M. Goossens à la tête des fermiers visités, et la Commission, à l'unanimité, lui a décerné la grande médaille d'or, accordée par la Société d'agriculture au lauréat des trois comices du département qui a, toutes circonstances prises en considération, présenté la meilleure exploitation.
[...]
Mettray le 13 décembre 1879
BLANCHARD
 


 

1905

Nécrologie de M. Auguste GOOSSENS

Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire, 1906 
p. 47
Rapport sur les travaux de la Société pendant l'année 1905, par Aug. Chauvigné, Secrétaire perpétuel.
[...]
Cette perte [M. Duclaud], fut suivie d'autres pertes qui nous touchèrent de moins près sans pourtant qu'elles puissent nous laisser insensibles : je veux parler de M. Goossens, agriculteur à Sorigny, qui fut pour moi non seulement un collègue, mais aussi un compagnon de jeunesse.
 

Publié dans Personnage

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