CONCOURS RÉGIONAL AGRICOLE DE TOURS 1864

Publié le par histoire-agriculture-touraine

1864

Journal d'agriculture pratique, Tome 1, janvier à juin 1864
p. 597-603
CONCOURS REGIONAL DE TOURS
Article signé Eugène Marie [Eugène Chanoine, Frère Eugène-Marie, agronome et directeur de l’Institut supérieur d’agriculture de Beauvais]
Le Concours régional de Tours est, sans contredit, l'une des plus belles solennités de ce genre que nous ayons vues depuis quelques années. Son organisation fait le plus grand honneur à M. M. l'inspecteur général Boitel et à l'administration municipale du chef-lieu d'Indre-et-Loire, qui avaient su tout dispose avec ordre dans un magnifique emplacement, où de longues et belles rangées d'arbres protégeaient les spectateurs, les exposants et les exposés contre les naissantes ardeurs du soleil de mai.
Non loin de l'exhibition agricole, la société d'horticulture d'Indre-et-Loire avait planté sa tente et groupé avec autant d'art que de goût des richesses florales qu'aurait enviées la Société centrale d'horticulture de Paris. De magnifiques lots d'azalées, des rhododendrons no moins éclatants, et enfin de superbes collections d'arbres verts se disputaient l'attention des visiteurs et avaient été répartis, par massifs, sur une verte pelouse, au milieu de laquelle serpentait une jolie petite rivière traversée par un pont dont les assises de rochers artificiels présentaient un élégant coup d'œil.


Cela dit, pour rendre pleine justice à qui de droit, nous ne pousserons pas plus loin le description des festons et des astragales, et nous reprendrons le chemin de l'exhibition bovine, où tout d'abord l'excellente race charolaise nous frappe par le nombre et la beauté des individus qui la représentent. Suivant son habitude, M. le comte de Rouillé moissonne les premiers prix dans la plupart des sections où MM. Tiersonnier, Massé, Billard, Benoist d'Azy, de Vogüé, Signoret se rangent à sa suite. Une intelligente et persévérante sélection a fixé définitivement dans la race tous les caractères dont le germe se révélait, dans les animaux présentés par le regrettable M. Louis Massé, au premier Concours de Poissy, en 1844. Quelques-uns reportent sur le croisement et sur l'influence du sang anglais tout l'honneur de ce magnifique résultat, mais ils oublient trop de faire la part du régime et du bon choix des reproducteurs. Quoi qu'il en soit, la race charolaise constitue aujourd'hui la première de nos races indigènes d'engraissement et justifie de plus en plus l'appellation de durham français que lui ont décerné ses admirateurs. La Nièvre et la partie du département du Cher qui touche au Nivernais sont devenus les principaux centres d'élevage de cette race précieuse chez laquelle la précocité, l'aptitude à l'engraissement, et la finesse de la conformation n'excluent point l'énergie musculaire et les facultés travailleuses ; aussi la désignation de race nivernaise lui est-elle quelquefois appliquée. Mais est-ce bien là une raison suffisante pour conclure à la création d'une race nouvelle distincte de la charolaise, ayant ses caractères propres, et appelée aux honneurs d'une catégorie spéciale dans le programme de nos Concours ? La logique et les saines notions de zootechnie nous défendent de nous prononcer pour l'affirmative, car, à bien considérer les choses, le développement des aptitudes n'a pas détruit le type primitif qui se retrouve toujours chez les individus les plus perfectionnés ; nous ne nions pas que les éleveurs de la Nièvre et du Cher n'aient profondément amélioré la race charolaise, mais ils trouvent la récompense de leurs efforts dans le prix élevé qu'atteignent leurs animaux et dans les triomphes sans partage qu'ils obtiennent toujours et partout sur le champ de nos Concours. Les nivernais sont des charolais améliorés ; ils occupent le premier rang dans la famille d'où ils émanent ; ce sont des cadets qui ont dépassé leurs aînés, mais s'ils ont porté loin la gloire du nom, ce n'est pas un motif pour qu'ils le répudient. Est-il bien nécessaire d'ailleurs, de créer, dans la même race, une catégorie pour les retardataires, et de leur accorder, en quelque sorte, la récompense des progrès qu'ils n'ont pas réalisés. [XVIIIe siècle, Présence d’une population bovine à robe blanche et réputée pour son aptitude à l’engraissement dans le Charolais et le Brionnais. ; 1773, un éleveur du Charolais s’installe dans la Nièvre et fait des émules : un second « berceau de race » apparaît. L’ancienne race Nivernaise est absorbée par la Charolaise ; 1850-1845, les éleveurs de la Nièvre procèdent à des croisements avec la race Durham (amélioration de la précocité et de l’engraissement mais fragilisation des animaux) ; 1864, création du herd-book de la race Nivernaise ; 1882, création du herd-book de la race Charolaise Pure ; 1920, fusion des deux herd-book pour créer le herd-book Charolais (HBC) ; 1991, création de l’UPRA Charolaise.]

Après la race charolaise, nous trouvons dans l'ordre du programme, la famille parthenaise, qui ne brillait en général ni par le nombre ni par la qualité. Toutefois, nous devons faire une exception en faveur des génisses de deux à trois ans, parmi lesquelles on distinguait quelques beaux animaux sorties des étables de MM. de la Massardière, Branthôme et Cornet. Les dix prix que le programme affecte à la race nantaise ont été disputés par six animaux qui avaient une très grande analogie avec les parthenaises, et chez lesquels on recherchait en vain les caractères qui pussent les différencier de la catégorie précédente.

La troisième catégorie qui embrasse les races françaises pures autres que les races ci-dessus dénommées n'est pas celle qui exerce le moins la patience du jury et la soumet à la moins rude épreuve. Ce n'est pas chose facile, en effet, que de juger comparativement des limousins, des bazadais, de bretons, des cotentins, des flamands, des manceaux, des garonnais, des morvandeaux et des salers concourant ensemble dans la même catégorie et se présentant devant leurs juges, avec la variété de caractères qui les séparent. Au reste, les animaux de la collection forment la partie principale de ce groupe, et aucun d'eux ne semble appartenir à un centre d'élevage bien déterminé dans la région.

Dans la classe des durham, l'embarras du jury ne provenait pas de la différence des types, mais du grand nombre d'animaux remarquables présentés par MM. Tiersonnier, de Béhague, Tachard, de Laage, Doury, Signoret, Salvat, etc., etc. On sent que durham est ici dans une région qui lui convient, et s'il n'y occupe pas encore une très grande place, au moins trouve-t-il des conditions culturales qui favorisent le développement de ses aptitudes, et des races avec lesquelles il peut utilement s'unie pour donner des produits recherchés par la boucherie.

Les hollandais ont obtenu la presque totalité des récompenses attribuées aux races étrangères pures autres que la race durham, et le jury a fait bonne justice, car les taureaux de MM. Nablet et Dabouts, les génisses de MM. Trousseau, Bizouerne et de Montjon offraient une réunion des éminentes qualités qui ont élevé si haut le type hollandais dans la hiérarchie des races laitières.

Les durham-charolais et les durham-manceaux se sont partagé les prix affectés aux croisements durham. MM. de Charnacé, Courtillier, de Laage, de Laville-le-Roux, Signoret, Tiersonnier, Abel la Prade, Manuel et Bellard avaient exposé des animaux remarquables qui témoignaient en faveur de l'utilité des croisements, au point de vue de la production des animaux de service, mais qui, chez nos voisins d'outre-Manche, auraient été frappés d'exclusion dans un Concours d'animaux reproducteurs.

Les charolais-nivernais, qui auraient bien pu passer pour de bon charolais, ont enlevé les prix que le programme réservé aux croisements divers, et en leur qualité d'animaux purs chez qui l'ancienneté de la race assure la fixité des caractères, ils ont facilement triomphé des cotentins-tourangeaux, des limousains-parthenais, des cotentins-betons et des hollandais-angus, qui leur servaient de repoussoirs. Au reste, en examinant les animaux qui forment la majorité de la présente catégorie, il est difficile de se rendre toujours comte du but qu'ont poursuivi les éleveurs en accouplant des types qui n'offrent aucune analogie de conformation ni d'aptitude ; le hasard et la fantaisie jouent ici un rôle incontestable ; mais les résultats sont capricieux comme l'inspiration d'où ils procèdent.

L'espèce ovine n'était pas moins bien représentée à Tours que l'espèce bovine. Les départements du Loiret et du Loir-et-Cher, dans la partie qui se relie au plateau de Beauce, y avaient envoyé de très beaux mérinos et métis-mérinos, qui, dans une contrée riche en grains et en fourrage, dépouillent de lourdes toisons et donnent de bons agneaux. Les béliers et les brebis de MM. de Chabaud-Latour, Noblet, Darblay de Chevilly et Dabout de faisaient remarquer au 1er rang.
La Sologne et le Berry ne pouvaient accepter la lutte sur ce terrain, et comme l'état de leur culture ainsi que les ressources fourragères très limitées dont elles disposent, ne leur permettent pas d'assurer pendant six mois l'alimentation de leurs troupeaux à la bergerie, elles doivent se contenter de vieilles races rustiques ayant peu de poids et peu de laine, et vivant presque toute l'année au pâturage. Telles sont les races solognote et berrichonne qui sont élevées à bon marché dans les pays pauvres pour être ensuite engraissées dans les départements riches, les plus voisins du marché de Paris. Ces races sont très estimées, pour la qualité de leur viande ; elles sont précieuses pour les pays de bruyère et de maigres pâturages où ne pourraient vivre les mérinos et les autres races perfectionnées. Mais si rustiques qu'elles soient, si sobres que les circonstances les aient faites, elles ne sont pas moins susceptibles d'une prompte amélioration sous l'influence d'un bon régime alimentaire et d'un élevage judicieux. Un éleveur distingué, un agriculteur éminent, et un homme de bien, dont la carrière a été si prématurément brisée, M. Tascher de la Pagerie, en a donné la preuve par les résultats qu'il a su obtenir de la race berrichonne, en administrant à ses agneaux une très bonne nourriture dès le premier âge. Au reste, ces bonnes traditions ne seront pas perdues, cat M. Chabaud-Latour continuera l'œuvre de son regretté beau-frère et l'exploitation de Thauvenay (Cher) ne descendra point de la haute position où ses succès répétés l'avaient placée. Fidèle et pieux exécuteur d'un vœu manifesté par M. Tascher avant son départ pour la Russie, M. Chabaud-Latiur a présenté au Concours les produits du troupeau de Thauvenay, et les nombreuses récompenses qu'ils ont obtenues attestent l'habileté de celui qui avait procédé à leur élevage. Mais l'exemple le plus frappant que nous ayons noté, celui qui doit être cité comme le fait le plus saillant du concours a été fourni, cette année même, par M. Lefebvre-Laforge de Saint-Florent (Loiret) au moyen d'accouplements bien entendus, d'un élevage rationnel appuyé sur un bonne hygiène et une nourriture substantielle, cet habile éleveur a complètement transformé son troupeau de race solognote pure, et victorieusement démontré les avantages de la sélection. La tête des solognots améliorés est encore un peu lourde, l'épaule laisse quelque chose à désirer, mais le reste est parfait, et, de l'aveu des connaisseurs, M. Lefebvre a fait un grand pas dans la voie où les créateurs et les améliorateurs de la race southdown ont obtenu tant de succès.
Le troupeau de la Charmoise ne dégénère pas entre les mains habiles de M. Paul Malingié ; il fournit toujours des animaux parfaitement conformés et d'une aptitude remarquable pour l'engraissement. Mais les bons exemples sont contagieux et M. Paul Malingié aurait eu un émule redoutable dans la personne de M. le vicomte Tascher de la Pagerie, dont les animaux présentés par son beau-frère, M. Chabaud-Latour, ont obtenu un 1er et un 2e prix.
La race southdown formait, sans contredit, la tête du Concours ; les animaux de M. de Bouillé pouvaient soutenir la comparaison avec les meilleurs types d'Angleterre, mais il est juste de citer à côté d'eux les béliers et les brebis de MM. de Béhague, de Saint-Maurice, Hanraux, Riverain-Colin.
Par l'alliance du bélier southdown avec la brebis berrichonne on obtient d'excellents animaux de boucherie don MM. de Saint-Maurice, Lalouel de Sourdeval, de Béhague, Riverain-Collin et Trousseau avaient exposé de remarquables spécimens. C'est le croisement qui réussit les mieux dans la région, et qui est aussi le plus répandu dans les départements de l'Indre, du Cher et d'Indre-et-Loire. Cette vérité déjà ancienne a été confirmée par le Concours de 1864. Les cotswold-berrichon de M. Lalouel de Sourdeval ont aussi leur mérite ; peut-être même conviennent-ils mieux aux circonstances spéciales dans lesquelles est placée la belle exploitation de Laverdines, mais cette exception n'infirme pas la règle plus générale qui ressort des faits mis en relief par le Concours.
Si l'exhibition de l'espèce porcine est sortie à Tours de la ligne ordinaire, elle le doit, en grande partie, à M. Pavy qui a reparu dans la lice avec l'élite de la race qu'il a importée d'Angleterre sous le nom de middlesex, et a obtenu trois premiers et un second prix, sans parler des mentions honorables, dans les quatre sections où il avait exposé. Purs ou croisés les porcs de Girardet se distinguent au milieu de leurs concurrents par l'excellence de leur conformation, et nul ne pouvait leur disputer la palme dans la catégorie des races étrangères. Au reste, les middlesex ont fait leur chemin dans le monde, et c'est encore avec des animaux de cette race que MM. Trousseau, Désiré Poisson et peut-être même M. Riverain-Collin ont remporté les prix qui leur ont été justement décernés.

Machines et instruments.
On ne peut évaluer à moins d'un mille les machines et instruments qui figuraient dans la vaste enceinte du Concours. C'est assez dire que toute critique détaillée est absolument impossible, et que nous devons nous borner à une appréciation générale.
Par une tendance que nous avons précédemment constatée et qui se révélait à Tours avec une intensité plus marquée, le nombre des machines destinées à remplacer les bras de l'homme s'accroit d'année en année dans nos exhibitions régionales, c'est ainsi que nous avons pu compter sur le champ du Concours jusqu'à 52 manèges, 88 machines à battre, 18 machines à vapeur, 45 coupe-racines, 50 tarares et machines à vanner, etc., etc.
La machine à battre a définitivement conquis le droit de cité dans toutes les exploitations de quelque importance ; et ce résultat, indépendamment de la cherté et de la rareté de la main-d’œuvre   est dû à l'habileté des constructeurs qui ont su régler la disposition de leurs appareils sur les exigences et les besoins de la culture. C'est ainsi que dans le rayon d'approvisionnement de Paris et des grandes villes, où les pailles trouvent un débouché facile et avantageux, les cultivateurs emploient de préférence les grandes machines de Duvoir, perfectionnées par Albaret, celles de Cuming d'Orléans, de Ranaud, de Lotz, etc., etc., qui battent et nettoient le grain, en conservant la paille à peu près intacte ; tandis que les petites exploitations dont la paille se consomme sur place donnent la préférence à la petite machine de M. Pinet d'Abilly (Indre-et-Loire), qui ne coûte que six cents francs, y compris le manège ; on peut dire que l'ingénieuse invention de M. Pinet a contribué plus que toute autre à la suppression ou à la diminution du battage au fléau.
La nécessité qui a si puissamment aidé à la propagation des machines à battre ne sera pas moins efficace pour la machine à moissonner dont les premiers essais provoquaient le rire chez les incrédules, mais qui devient aujourd'hui l'objet de l'attention générale en attendant qu'elle ait pris place dans l'outillage courant des fermes. Nous sommes déjà loin des premiers modèles à qui leurs dimensions encombrantes fermaient l'accès de nos chemins d'exploitation ; la machine Lallier d'un transport facile a très bien fonctionné à Tours dans des conditions défavorables, et a tenu ainsi toutes les promesses qu'elle faisait concevoir aux premières expériences de Fouilleuse [1859-1860 ; domaine impérial de Fouilleuse, département de l'Oise].
Nous en dirons autant de la machine à faner, du râteau à cheval qui sont aujourd'hui complètement passés dans les habitudes de la culture, et nous ajouterons qu'à Tours comme dans le midi on remarquait un assez grand nombre de ces charrues vigneronnes qui, de plus en plus, remplacent les instruments à bras dans les façons de la vigne.
On remarquait encore de fort bons pressoirs, une ingénieuse machine à fabriquer la corde, de belles collections d'instruments sortant des ateliers de MM. Albaret et Cie successeurs de Duvoir, à Liancourt, Pinet d'Abilly, Peltier de Paris, Cuming d'Orléans, Gérard de Vierzon, Georges Trousseau du Plessis, et enfin le jury a particulièrement distingué et récompensé par une médaille d'or, la charrue construite par M. Miraud, de Girardet, d'après le système Howard, et perfectionné par l'exposant.

Produits.
Les produits de la ferme de Girardet, blés, avoines, luzernes, etc., brillaient au premier rang dans l'exposition des produits et ont été justement récompensés par une médaille d'or, mais à côté d'eux nous devons mentionner tout particulièrement les résines de M. Houssard, vice-président de la Société d'agriculture d'Indre-et-Loire, qui a implanté, en Touraine, le gemmage du pin maritime, et en a retiré un produit net de 27,5 centimes par arbre résiné en 1862 et 1863. C'est là un magnifique résultat qui se recommande à l'attention des sylviculteurs, et qui doit être particulièrement médité à une époque où beaucoup de propriétaires se laissent trop facilement séduire par les opérations du défrichement et perdent complètement de vue la source de profits qu'ils trouveraient dans l'exploitation des produits forestiers. Les résultats de M. Houssard portaient donc avec elles un excellent enseignement, et la médaille d'or qui leur a été attribuée n'aurait pu être mieux placée.
Les vins du Cher, de l'Orléanais et de la Touraine formaient une subdivision spéciale de l'exposition des produits. La liste des prix que nous publions plus bas fera connaître le résultat des appréciations du jury.
Voici maintenant la liste générale des prix décernés aux exposants.
Prime d'honneur.
Une coupe en argent d'une valeur de 3 500 fr. et une somme de 5 000 fr. à M. Cail, à la Briche.
Récompenses pour des améliorations partielles déterminées.
Médaille d'or grand module. - M. Trousseau, au Plessis, pour ses cultures et sa distillerie agricole ; M. Pavy, à Girardet, pour ses cultures et sa porcherie ; M. Manuel, comte de Gramédo, à Nouzilly, pour ses luzernières ; M. Delaville-Leroux, à Veigné, pour ses constructions et ses céréales ; M. Desloges, à Dolus, pour la culture du colza et ses prairies artificielles.
Médaille d'or. - M. de Quinemont, à Crouzille, pour ses bois et ses vergers cultivés à la charrue ; M. Henraux, à Chanceaux, pour la culture de ses céréales ; M. Drake del Castillo [château de Candé], pour la tenue de sa ferme et pour la culture de la vigne.

Espèce bovine.
Race charolaise pure.
Mâles. - 1er section. 1er prix : M. le comte de Bouillié ; 2e, M. Tiersonnier ; 3e, M. Massé, à Pougues-les-eaux (Nièvre) ; 4e, M. Beltard, à Saint-Aubin-lès-Forges (Nièvre) ; 5e, M. Delance, à Challuy (Nièvre) ; - 1e mention : M. Doury, à Sainçaize (Nièvre) ; M. Benoist d'Azy.
Femelles. 1re section. - 1er prix : M. de Bouillé ; 2e, M. de Massé, à Pougues-les-Eaux ; 3e M. Jacques Bellard, à Parigny-les-Veaux (Nièvre) ; 4e, M. André Bellard, à Saint-Aubin-les-Forges (Nièvre). - 1re mention : M. Doury , 2e, M. Ferdinand Suif ; 3e, M. le comte de Pazzis, à Ougny (Nièvre). 
2e section. 1er prix ; M. Doury ; 2e, M. de Bouillé ; 3e, M. H. Servois ; 4e, M. Signoret. - 1re mention : M. de Vogué ; 2e, M. Alphonse Massé ; 3e, M. André Bellard.
2e section. - 1er prix ; M. Doury ; 2e, M. de Bouillé ; 3e, M. Signoret (Henri) ; 4e, M. Billard (Jacques) ; 5e, M. Benoist-d'Azy. - 1re mention honorable : M. Massé (Alphonse) ; 2e, M. le comte de Pazzis ; 3e, M. Billard (André).

3e catégorie. - Race parthenaise pure.
Mâles. -1re section. - 1er prix : M. Mathieu, à Saint-Loup (Cher) ; 2e, M. de la Massardière, à Antran (Vienne).
2e section. - 1er prix : M. de la Massardière ; 2e, M. Petit (François), à Châttelerault.
Femelles. - 1re section. 1er prox, M. Babinetn à Lusignan (Vienne) ; 2e, M. Maitais (Jacques) à Itenil (Vienne) ; 3e, M. Branthome aîné, à Poitiers.
2e section. -1er prix : M. de ma Massardière ; 2e M. Branthome ; 3e, M. Cornet.
3e section. - 1er prix : M. Demay, à Lussac-les-Châteaux (Vienne) ; 2e, M. Boutet (Michel), à Châtellerault ; 3e, M. La Prade (Abel), à Mazerolles (Vienne). 1re Mention honorable : M. Mathieu, à Saint-Loup (Cher) ; 2e, M. Ragouin, à Leigné-les-Bois (Vienne).
 

Race nantaise pure.
Mâles. - 2e section. - (Pas d'animaux pour la 1re) ; 2e prix (pas de 1er), M. Laparade.
Femelles. - 2e section. - (Pas de 1er) ; 2e, M. Laparade (Ablel).
3e section. - 1er prix : M. Demay ; 2e, M. Laparade.
Races françaises diverses pures autres que celles dénommées ci-dessus.
Mâles. 1re section. - 1er prix : M. Branthome ; 2e, M. Augier (Edmond), à Vallenay (Cher) ; 3e, M. le comte de Roujou, à La Motte-Beuvron.
2e section. - 1er prix : M. Desloges, à Dolus (Indre-et-Loire) ; 2e M. Bizouerne, à Dadonville (Loiret) ; 3e, M. Malingié, à la Charmoise. - Mention honorable : M. Lacharme, à Sermaye (Nièvre).
Femelle. - 1re section. 1er prix : M. Benoist-d'Azy ; 2e, M. Laigle des Masures, à Saint-Pierre-des-Ormes (Sarthe) ; 3e. M. Malingié. - Mention honorable : M. Courtillier, à Précigné (Sarthe).
2e section. 1er prix : M. Bizouerne, à Dadonville ; 2e, M. Desloges (Edoouard) ; 3e, M. le comte de Bouillé. 1re Mention honorable : M. Lacharme ; 2e, M. du Chambon de Mésillac.
3e Section. 1er prix : M. Desloges (Edouard) ; 2e, M. Coutillier (Zacharie) : 3e, M. le baron du Puynode, à Angles (Vienne) ; 4e, M. Laurance, à Bonneuil-Matours (Vienne).
 

Race durham pure.
Mâles. - 1re section. - 1er prix : M. Tiersonnier ; 2e, M. de Béhague ; 23e, M. Tachard, à la Guerche (Cher) ; 4e, M. Riverain-Collin.
2e section, - 1er prix : M. de Laage, à Pontvallain (Sarthe) ; 2e M. Sirnoret ; 3e, M. Doury. - Mention honorable : M. Tachard.
Femelles. - 1re section. - 1er prix : M. Tiersonnier ; 2e, M. Tachard. - 1re Mention honorable, M. Salvat (Loir-et-Cher) ; 2e, M. des Cépeaux, à Dureil (Sarthe), 3e, M. Doury.
2e section. - 1er prix : M. Tachard ; 2e, M. Signoret. - Mentions honorables : M. Tiersonnier, M. de Behague, M. Salvat.
2e section. - 1er prix : M. Salvat ; 2e, M. Doury ; 3e, M. Tiersonnier ; 4e, M. Tachard.
Races étrangères pures autres que la race durham.
Mâles. 1re section. - 1er prix : M. Noblet
2e section. - 1er prix : M. Noblet ; 2e, M. Dabout, à Saint-Cyr-en-Val.
Femelles. - 1re section. - 1er prix : M. Bizouerne ; 2e, M. Laprade.
2e section. 1er prix : M. Trousseau ; 2e, M. Nollet.
3e section. 1er prix : M. Bizouerne ; 2e, M. La prade ; 3e, M. Montjou, à Ligugé (Vienne)/
 

Croisements durham.
Mâles. 1re section ; 1er prix : M. Coutillier (Zacharie) ; 2e M. de Charnacé, à Anvers-le-Hamon (Sarthe).
2e section. - 1er prix : M. de Charnacé ; 2e, M. Courtillier ; 3e, M. Révérand-Boyer, à Tauxigny (Indre-et-Loire).
Femelle. - 1re section. - 1er prix : M. de Laage ; 2e, M. Delaville-le-Roulx (Alfred), Vieigné. - Mentioons honorables : M. Cail, à Rillé ; M. Delaville-le-Roulx (Alfred).
2e section. 1er prix : M. Tiersonnier ; 2e, M. LaPrade ; 3e M. Signoret. - Mentions honorables : M. Doury ; 2e, M. Mannel, comte de Gramedo, à Nouzilly.
3e section. 1er prix : M. Bellard (André) ; 2e, M. le comte de Certaines, à Anthien (Nièvre) ; 3e, M. Manuel, comte de Gramedo ; 4e, M. de Laage.
 

Croisements divers.
(Pas de récompenses dans les deux premières sections).
3e section. - 1er prix, M. Bellard (André) ; 2e, M. Benoist d'Azy.

 

Espèce ovine.
EN COURS DE TRANSCRIPTION
 

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