INSTITUT AGRICOLE DU VIVIER-DES-LANDES (Indre-et-Loire)

Publié le par histoire-agriculture-touraine

Projet d’Institut agricole au Vivier-des-Landes

par Amédée BUSCO en 1831

La Propriété, Journal d'architecture civile et rurale, des Beaux-Arts et d'Economie sociale. Edition hebdomadaire, samedi 15 juin (1833), n° 28, première année, p. 6-7.

Extrait :

(1) M. Busco, gendre et élève de M. de Dombasle, a établi un Institut agricole au Vivier-des-Landes (Indre-et-Loire). Mais, n'ayant pu lever des obstacles qui se sont constamment opposés à une organisation régulière, il s'est déterminé à l'abandonner.


http://histoire-agriculture-touraine.over-blog.com/2017/08/amedee-busco-1802-183.html

 

Le domaine du Vivier-des-Landes

Commune de Courcelles-de-Touraine (canton Château-la-Vallière, département d'Indre-et-Loire)

1292 hectares, mis en valeur par l'industriel anglais Sir Thomas Stanhope Halland entre 1815 et 1824

 

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Ch%C3%A2teau-la-Valli%C3%A8re/n/Contenus/Articles/2017/07/18/Les-vestiges-de-Vaujours-au-coeur-d-une-conference-3170088

Depuis le 1er juillet 2011, les ruines du château de Vaujours sont ouvertes au public après vingt ans de fermeture. Les vestiges romantiques du château (XVe siècle) apparaissent dans un écrin de verdure au milieu de ses douves. Cette belle enceinte est jalonnée de nombreuses tours rondes dont l'une à mâchicoulis et bossage.

Le château se compose de deux cours, la cour basse et la cour haute. Dans la cour haute, nous découvrons les vestiges du logis seigneurial édifié au XVe siècle, du donjon et de la chapelle castrale, Louis XI y séjourna à plusieurs à plusieurs reprises auprès de sa sœur Jeanne, épouse d'Antoine de Bueil, fille naturelle de Charles VII et d'Agnès Sorel. Jean V de Buiel, Conte de Sancerre et compagnon de Jeanne d'Arc, fit de son château une place-forte imprenable durant la guerre de Cent ans.

Vaujours possède une fortification unique, élaborée pour l'époque, avec boulevards circulaires et bastions avancés bien avant le style Vauban. Louis XIV l'érigea en Duché Pairie, au bénéfice de sa maîtresse Louise de la Beaume Le Blanc ; le Duché de la Vallière fut doté de milliers d'hectares.

Le château échappa aux tumultes de la Révolution et ne devint ruine qu'au XIVe siècle, lors de la reconstruction du Vivier-des-Landes (le golf des Sept Tours, à quatre kilomètres). Vaujours servit de carrière à son propriétaire anglais du nom de Stanhope-Holland et demeure la plus grande ruine médiévale d'Indre-et-Loire.

 

 

http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/37-Indre-et-Loire/37086-Courcelles-de-Touraine/143979-Chapelleduch%C3%A2teauduVivierdesLandes

Principales étapes de construction de la chapelle du Vivier-des-Landes.

Cette chapelle est le pendant du pavillon de la salle de billard, tous deux de part et d'autre des écuries. Ces trois éléments sont les seuls édifices construits par Stanhope Holland entre 1815 et 1824 (date de sa mort).

Histoire et dates importantes

Stanhope Holland avait acheté la terre de Château-la-Vallière avec les forges à la duchesse de Châtillon héritière de la duchesse d'Uzès. Holland était un industriel intéressé par les forges. Un château était prévu dans l'axe de composition des écuries au sud (il ne fut jamais réalisé, le plan masse existe aux A.D. Indre-et-Loire). Ces écuries, d'une grande qualité, renfermait des stalles de bois séparées par des colonnes d'ordre dorique sans base. Fut réalisée en partie la ferme du château placée sur le même axe de symétrie vers le nord. Restée inachevée, elle se compose néanmoins d'une grange ornée d'un fronton sur chaque façade qui surmonte une serlienne. Les portes sont en ailes de chauve-souris. Cette construction, exceptionnelle dans la région, est à rapprocher de l'héritage des frères Adam, architectes anglais. Le programme était ambitieux et très original à une époque où l'on construit peu dans les campagnes de l'ouest.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_des_Sept_Tours

Au XVe siècle, le Château des Sept Tours (Vivier-de-Landes) fut un fief relevant de château la Vallière. Les anciens textes le décrivent ainsi : « à foi et hommage simple, au devoir d’un cheval de service abonné à cent sols, à nuance de seigneur et de vassal et au devoir annuel au jour de Saint-Michel d’un chaperon à oiseau. »

En 1815, le noble anglais Sir Thomas Stanhope Holland, fait l’acquisition de la propriété et achète la même année le château de Vaujours dont il se sert comme carrière. Il construit les deux grosses tours situées sur la partie méridionale du Château ainsi que le Grand Salon. À cette époque, des archives attestent aussi de la construction d’écuries entre deux ailes abritant d’un côté une Chapelle, et de l’autre, un bâtiment servant au brassage de la bière.

À partir de 1834, le comte et la comtesse de Brissac, nouveaux propriétaires du Château, ajoutent deux tours supplémentaires, restaurent la Chapelle puis réaménagent et rénovent les écuries et la Brasserie.

 

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k440425k/f4.item.r=vivier-des-landes.zoom

Vente du domaine du Vivier-des-Landes en 1840

Propriétaires : MM. ROUDEAU frères

Surface : 1292,3820 ha (3780 arpents)

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